[Scego, Igiaba] La ligne de couleur
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[Scego, Igiaba] La ligne de couleur
[Scego, Igiaba] La ligne de couleur
[Scego, Igiaba]
La ligne de couleur
Editions Dalva 1 septembre 2022
367 pages
Quatrième de couverture
1887. La peintre noire américaine Lafanu Brown est prise pour cible lors d'une émeute dans les rues de Rome. Sauvée in extremis par un anarchiste, elle commence à tisser des liens avec ce dernier qui la demande bientôt en mariage. En préambule à sa réponse, Lafanu décide de lui raconter sa vie. Celle d'une jeune fille née aux États-Unis de père Haïtien et de mère indienne. Encore enfant, elle devient la protégée d'une femme fortunée qui entend faire d'elle une icône du mouvement abolitionniste alors que frémissent les tensions qui conduiront à la guerre de Sécession. Mais pour Lafanu, du village dans lequel elle grandit aux rues de Rome en passant par les ports négriers ou les salons de l'aristocratie londonienne, une seule quête importe. Celle que ses pinceaux tentent d'imprimer sur la toile, celle des couleurs qui diront avec justesse son identité et lui permettront de gagner son indépendance.
Dans cette fresque foisonnante, la romancière italo-somalienne Igiaba Scego nous livre le portrait d'une artiste affirmant sa liberté dans la tourmente de l'Histoire. Tissant habilement les liens entre passé et présent, La Ligne de couleur raconte les combats des femmes pour l'indépendance, la création et la liberté.
![[Scego, Igiaba] La ligne de couleur Cvt_la47](https://i.servimg.com/u/f39/13/71/38/61/cvt_la47.jpg)
Mon avis
Croisant dans ce roman deux destins réels, Igiaba Scego nous parle du destin d’une artiste noire, immigrée en Italie au 19ème siècle, et de la présence des Africains en Europe. Lafanu Brown est une femme peintre noire américaine qui s’établit à Rome pour parfaire son art, et s’émanciper de sa condition de femme noire. En février 1887, suite à la nouvelle du guet-apens qui a coûté la vie à cinq cents soldats italiens à Dogali, Lafanu est agressée par la foule furieuse à cause de sa couleur de peau, sauvée par Ulisse Barbieri qui va la demander en mariage, cependant peut-elle accepter cette demande en mariage sans lui raconter son passé et les rêves qui l’ont lentement façonnée ? Avant de lui donner sa réponse, elle s’impose de rédiger ses mémoires, par honnêteté elle se doit d’expliquer à Ulisse, son passé et son parcours qui fut un combat quotidien pour son indépendance et la reconnaissance de son art, cela dans toute la dureté qui lui fut réservée, exposée à la violence sur son corps et envers sa dignité.
Des chapitres intitulés > Croisements < nous font connaître d’une façon intéressante les dangers et les terribles souffrances des migrants qui quittent leur Afrique qui ferait penser à ceux qui ont été déportés au temps de l’esclavage. Ce roman nourri et peuplé de personnages et de faits historiques, nous permettant de découvrir des faits sur les comportements des abolitionnistes de l’Amérique et l’Italie. C’est aussi la destinée d’une femme noire, dont la volonté était de s’émanciper,d’étudier l’art un rêve inaccessible pour une femme noire…Difficile d’entrer dans le roman qui pourtant, est pour moi un véritable coup de coeur….5/5
La ligne de couleur
Editions Dalva 1 septembre 2022
367 pages
Quatrième de couverture
1887. La peintre noire américaine Lafanu Brown est prise pour cible lors d'une émeute dans les rues de Rome. Sauvée in extremis par un anarchiste, elle commence à tisser des liens avec ce dernier qui la demande bientôt en mariage. En préambule à sa réponse, Lafanu décide de lui raconter sa vie. Celle d'une jeune fille née aux États-Unis de père Haïtien et de mère indienne. Encore enfant, elle devient la protégée d'une femme fortunée qui entend faire d'elle une icône du mouvement abolitionniste alors que frémissent les tensions qui conduiront à la guerre de Sécession. Mais pour Lafanu, du village dans lequel elle grandit aux rues de Rome en passant par les ports négriers ou les salons de l'aristocratie londonienne, une seule quête importe. Celle que ses pinceaux tentent d'imprimer sur la toile, celle des couleurs qui diront avec justesse son identité et lui permettront de gagner son indépendance.
Dans cette fresque foisonnante, la romancière italo-somalienne Igiaba Scego nous livre le portrait d'une artiste affirmant sa liberté dans la tourmente de l'Histoire. Tissant habilement les liens entre passé et présent, La Ligne de couleur raconte les combats des femmes pour l'indépendance, la création et la liberté.
![[Scego, Igiaba] La ligne de couleur Cvt_la47](https://i.servimg.com/u/f39/13/71/38/61/cvt_la47.jpg)
Mon avis
Croisant dans ce roman deux destins réels, Igiaba Scego nous parle du destin d’une artiste noire, immigrée en Italie au 19ème siècle, et de la présence des Africains en Europe. Lafanu Brown est une femme peintre noire américaine qui s’établit à Rome pour parfaire son art, et s’émanciper de sa condition de femme noire. En février 1887, suite à la nouvelle du guet-apens qui a coûté la vie à cinq cents soldats italiens à Dogali, Lafanu est agressée par la foule furieuse à cause de sa couleur de peau, sauvée par Ulisse Barbieri qui va la demander en mariage, cependant peut-elle accepter cette demande en mariage sans lui raconter son passé et les rêves qui l’ont lentement façonnée ? Avant de lui donner sa réponse, elle s’impose de rédiger ses mémoires, par honnêteté elle se doit d’expliquer à Ulisse, son passé et son parcours qui fut un combat quotidien pour son indépendance et la reconnaissance de son art, cela dans toute la dureté qui lui fut réservée, exposée à la violence sur son corps et envers sa dignité.
Des chapitres intitulés > Croisements < nous font connaître d’une façon intéressante les dangers et les terribles souffrances des migrants qui quittent leur Afrique qui ferait penser à ceux qui ont été déportés au temps de l’esclavage. Ce roman nourri et peuplé de personnages et de faits historiques, nous permettant de découvrir des faits sur les comportements des abolitionnistes de l’Amérique et l’Italie. C’est aussi la destinée d’une femme noire, dont la volonté était de s’émanciper,d’étudier l’art un rêve inaccessible pour une femme noire…Difficile d’entrer dans le roman qui pourtant, est pour moi un véritable coup de coeur….5/5
lalyre- Grand sage du forum
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Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Re: [Scego, Igiaba] La ligne de couleur
Merci Lalyre pour ta critique 

louloute- Grand sage du forum
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Nombre de messages : 19989
Age : 54
Localisation : Var, Sanary-sur-mer
Emploi/loisirs : mère au foyer
Genre littéraire préféré : thriller, historique, policier
Date d'inscription : 11/12/2009

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