[Besserie, Maylis] La nourrice de Francis Bacon
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[Basseri, Maylis] La nourrice de Francis Bacon
[Besserie, Maylis] La nourrice de Francis Bacon
[Besserie Maylis]
La nourrice de Francis Bacon
Gallimard 17 août 2023
248 pages
Quatrième de couverture
« C’est un enfant merveilleux. Je vous assure, j’en ai vu passer des drôles, il n’y en a pas deux comme lui, pas un qui arrive au talon de ce petit. Il ne fait rien comme tout le monde, c’est vrai, il a toujours une idée derrière la tête, toujours une parole rusée. Il se passionne pour les belles choses. Il aime qu’on l’aime, c’est tout, c’est ça que son père ne comprend pas. »
Personnage méconnu et pourtant central de la vie de Francis Bacon, la bien nommée Jessie Lightfoot fut celle qui le protégea toujours, de son tyran de père dans son enfance comme de ses pires excès à Londres. La tendresse de cette Nanny venue des Cornouailles contraste avec les violences que subit très tôt Bacon, et apporte une couleur inédite à la palette sulfureuse du peintre.
Au-delà de l’humour et de la gouaille inégalables de cette femme extraordinaire confrontée au monde interlope des artistes, Maylis Besserie nous donne aussi à voir l’Irlande de la première moitié du vingtième siècle, à la fois poudrière et île splendide dont les paysages, les décors et les animaux hanteront les toiles du peintre.
Mon avis
Jessie n’y voit plus guère et ça ne fait qu’empirer au long des années, c’est pourtant elle qui va nous guider depuis l’enfance de Francis élevé par un père qui ne se sert du fouet que pour rouer l’enfant de coups, elle restera avec lui, jusque dans les ténèbres du célèbre peintre, c’est aussi elle qui plus tard, découvrira l’homosexualité de celui qu’elle considère comme son enfant, avec son cœur et sa tendresse, elle le suivra durant l’exil à Londres, entre fastes et frasques. Elle m’a souvent fait sourire avec son langage alerte, facétieux et gouailleur avec ses mots chamarrés d’images populaires. Maylis Besserie prend la voix de la nourrice et raconte le peintre tout en délicatesse, avec poésie et tendresse pour relater l’origine des traumatismes et ses psychoses, elle parle aussi du morbide et les descriptions par des mots colorés pour décrire ses toiles. Ce qui m’a poussée à les regarder sur le Net pour mieux comprendre le malaise qui a poursuivi le peintre durant sa vie…..4/5
La nourrice de Francis Bacon
Gallimard 17 août 2023
248 pages
Quatrième de couverture
« C’est un enfant merveilleux. Je vous assure, j’en ai vu passer des drôles, il n’y en a pas deux comme lui, pas un qui arrive au talon de ce petit. Il ne fait rien comme tout le monde, c’est vrai, il a toujours une idée derrière la tête, toujours une parole rusée. Il se passionne pour les belles choses. Il aime qu’on l’aime, c’est tout, c’est ça que son père ne comprend pas. »
Personnage méconnu et pourtant central de la vie de Francis Bacon, la bien nommée Jessie Lightfoot fut celle qui le protégea toujours, de son tyran de père dans son enfance comme de ses pires excès à Londres. La tendresse de cette Nanny venue des Cornouailles contraste avec les violences que subit très tôt Bacon, et apporte une couleur inédite à la palette sulfureuse du peintre.
Au-delà de l’humour et de la gouaille inégalables de cette femme extraordinaire confrontée au monde interlope des artistes, Maylis Besserie nous donne aussi à voir l’Irlande de la première moitié du vingtième siècle, à la fois poudrière et île splendide dont les paysages, les décors et les animaux hanteront les toiles du peintre.
Mon avis
Jessie n’y voit plus guère et ça ne fait qu’empirer au long des années, c’est pourtant elle qui va nous guider depuis l’enfance de Francis élevé par un père qui ne se sert du fouet que pour rouer l’enfant de coups, elle restera avec lui, jusque dans les ténèbres du célèbre peintre, c’est aussi elle qui plus tard, découvrira l’homosexualité de celui qu’elle considère comme son enfant, avec son cœur et sa tendresse, elle le suivra durant l’exil à Londres, entre fastes et frasques. Elle m’a souvent fait sourire avec son langage alerte, facétieux et gouailleur avec ses mots chamarrés d’images populaires. Maylis Besserie prend la voix de la nourrice et raconte le peintre tout en délicatesse, avec poésie et tendresse pour relater l’origine des traumatismes et ses psychoses, elle parle aussi du morbide et les descriptions par des mots colorés pour décrire ses toiles. Ce qui m’a poussée à les regarder sur le Net pour mieux comprendre le malaise qui a poursuivi le peintre durant sa vie…..4/5
lalyre- Grand sage du forum
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