[Foenkinos, David] La vie heureuse
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[Foenkinos, David]
[Foenkinos, David] La vie heureuse
[Foenkinos, David]
La vie heureuse
Gallimard 4 janvier 2024
205 pages
Quatrième de couverture
« Jamais aucune époque n’a autant été marquée par le désir de changer de vie. Nous voulons tous, à un moment de notre existence, être un autre. »
Mon avis
Ce roman original fait penser que l’écrivain l’a écrit comme un conte, j’ai l’impression qu’il s’est amusé en l’écrivant, alors que l’on comprend très vite qu’Eric est mal dans sa peau depuis que sa femme l’a quitté et que son père est mort qu’il n’a plus envie de se battre pour réussir sa vie. C’est lors d’un voyage à Séoul que des questions refont surface et il se repose sans cesse la même question, ou est sa place dans la vie qui le bouscule, peut-être va t,il trouver la réponse lorsqu’il fait la connaissance d’un homme qui pratique un métier inhabituel ? A chacun de deviner ce qu’il fait pour rendre ses clients plus confiant dans la vie. Eric aussi s’est prêter à ce jeu et…Il y a aussi Amélie qui tient une grande place dans la vie d’Eric…Je n’en dis pas plus sur ce roman ou l’écriture est légère et tendre pour nous présenter les deux protagonistes de l’histoire, avec leur force et leurs fêlures. Cependant je n’ai pas accroché à cette histoire très lente, je m’y suis même ennuyée….
La vie heureuse
Gallimard 4 janvier 2024
205 pages
Quatrième de couverture
« Jamais aucune époque n’a autant été marquée par le désir de changer de vie. Nous voulons tous, à un moment de notre existence, être un autre. »
Mon avis
Ce roman original fait penser que l’écrivain l’a écrit comme un conte, j’ai l’impression qu’il s’est amusé en l’écrivant, alors que l’on comprend très vite qu’Eric est mal dans sa peau depuis que sa femme l’a quitté et que son père est mort qu’il n’a plus envie de se battre pour réussir sa vie. C’est lors d’un voyage à Séoul que des questions refont surface et il se repose sans cesse la même question, ou est sa place dans la vie qui le bouscule, peut-être va t,il trouver la réponse lorsqu’il fait la connaissance d’un homme qui pratique un métier inhabituel ? A chacun de deviner ce qu’il fait pour rendre ses clients plus confiant dans la vie. Eric aussi s’est prêter à ce jeu et…Il y a aussi Amélie qui tient une grande place dans la vie d’Eric…Je n’en dis pas plus sur ce roman ou l’écriture est légère et tendre pour nous présenter les deux protagonistes de l’histoire, avec leur force et leurs fêlures. Cependant je n’ai pas accroché à cette histoire très lente, je m’y suis même ennuyée….
lalyre- Grand sage du forum
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Re: [Foenkinos, David] La vie heureuse
Lui qui, victime d’une grave maladie cardiaque, a failli mourir à seize ans avant de renaître grâce à la chirurgie, le sait bien : rien de tel que la confrontation à la mort pour vous redonner comme jamais le goût de la vie. S’inspirant d’une pratique coréenne qui vous fait assister à la simulation de vos propres funérailles pour mieux vous sortir de la dépression, l’auteur a imaginé la renaissance d’un homme après cette expérience.
Lorsqu’une ancienne camarade d’école lui propose de la rejoindre pour l’épauler dans ses fonctions de directrice de cabinet du secrétaire d’État au Commerce extérieur, Eric Kherson qui, sans vraiment se l’avouer, se sentait tourner en rond entre son poste de cadre dirigeant chez Decathlon et sa vie solitaire de père divorcé très peu investi, est le premier étonné de son empressement à sauter sur l’occasion. Grand bosseur et bien vite le bras droit de cette femme ambitieuse, le voilà qui l’accompagne en Corée pour convaincre les dirigeants de Samsung d’implanter une usine de trottinettes en France. C’est là, à Séoul, que tout bascule, quand Eric découvre par hasard cette pratique thérapeutique inventée ici pour endiguer un taux record de dépression et de suicide : assister à ses propres funérailles et ressentir la mort enfermé dans un cercueil, tout cela pour se sentir ensuite plus vivant et trouver la motivation de réorganiser sa vie.
Electrifié par la course en avant de personnages si bien occupés à leur réussite sociale qu’ils finissent par réduire leur vie à sa façade sur Instagram sans réaliser le vide affectif et familial qui s’est creusé autour d’eux, le récit atteint son point culminant en son mitan, dans un beau morceau de tension narrative, avant de dévaler la pente d’un second versant qui pourrait être celui de la dégringolade ou de la reconstruction. En ce moment de remise en question, c’est toute la vie d’Eric qui se retrouve en balance. Pour se réinventer, il lui faudra régler de vieux comptes avec lui-même et se libérer d’une culpabilité remontant à l’enfance, qui le freine et l’empoisonne insidieusement. Si la satire se fait alors gentil conte tendance feel good, pour le plus grand triomphe des bons sentiments, cela n'occulte pas l'intérêt global de la réflexion proposée.
Face à la tyrannie des injonctions sociales et à rebours de la vanité des apparences, est-il possible de changer d’état d’esprit pour une vie plus heureuse et équilibrée ? Il semble que ce soit le rappel de notre finitude qui soit le plus à même de nous convaincre de l’urgence de la joie et du bonheur : à appréhender sa mort, l’on n’a que plus envie de profiter de sa vie. Un roman doux-amer, où l’on retrouve avec plaisir l'incomparable sens de la formule de David Foenkinos. (4/5)
Lorsqu’une ancienne camarade d’école lui propose de la rejoindre pour l’épauler dans ses fonctions de directrice de cabinet du secrétaire d’État au Commerce extérieur, Eric Kherson qui, sans vraiment se l’avouer, se sentait tourner en rond entre son poste de cadre dirigeant chez Decathlon et sa vie solitaire de père divorcé très peu investi, est le premier étonné de son empressement à sauter sur l’occasion. Grand bosseur et bien vite le bras droit de cette femme ambitieuse, le voilà qui l’accompagne en Corée pour convaincre les dirigeants de Samsung d’implanter une usine de trottinettes en France. C’est là, à Séoul, que tout bascule, quand Eric découvre par hasard cette pratique thérapeutique inventée ici pour endiguer un taux record de dépression et de suicide : assister à ses propres funérailles et ressentir la mort enfermé dans un cercueil, tout cela pour se sentir ensuite plus vivant et trouver la motivation de réorganiser sa vie.
Electrifié par la course en avant de personnages si bien occupés à leur réussite sociale qu’ils finissent par réduire leur vie à sa façade sur Instagram sans réaliser le vide affectif et familial qui s’est creusé autour d’eux, le récit atteint son point culminant en son mitan, dans un beau morceau de tension narrative, avant de dévaler la pente d’un second versant qui pourrait être celui de la dégringolade ou de la reconstruction. En ce moment de remise en question, c’est toute la vie d’Eric qui se retrouve en balance. Pour se réinventer, il lui faudra régler de vieux comptes avec lui-même et se libérer d’une culpabilité remontant à l’enfance, qui le freine et l’empoisonne insidieusement. Si la satire se fait alors gentil conte tendance feel good, pour le plus grand triomphe des bons sentiments, cela n'occulte pas l'intérêt global de la réflexion proposée.
Face à la tyrannie des injonctions sociales et à rebours de la vanité des apparences, est-il possible de changer d’état d’esprit pour une vie plus heureuse et équilibrée ? Il semble que ce soit le rappel de notre finitude qui soit le plus à même de nous convaincre de l’urgence de la joie et du bonheur : à appréhender sa mort, l’on n’a que plus envie de profiter de sa vie. Un roman doux-amer, où l’on retrouve avec plaisir l'incomparable sens de la formule de David Foenkinos. (4/5)
Re: [Foenkinos, David] La vie heureuse
Je n'aime pas tellement l'auteur, mais le fait qu'il se passe à Séoul et cette pratique originale que je ne connaissais pas m'intrigue. Je le lirai si je le trouve en bibliothèque.
Il aurait été bien en fait dans le thème des dernières Lectures Communes : "les bonnes résolutions".
Il aurait été bien en fait dans le thème des dernières Lectures Communes : "les bonnes résolutions".
elea2020- Grand sage du forum
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Re: [Foenkinos, David] La vie heureuse
Tu as ici deux appréciations contrastées, Elea. Les paris sont ouverts sur la teneur des prochains avis
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