[Hatzfeld, Jean] Tu la retrouveras
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[Hatzfeld, Jean]
[Hatzfeld, Jean] Tu la retrouveras
[Hatzfeld, Jean]
Tu la retrouveras
Gallimard 17 août 2023
202 pages
Quatrième de couverture
Budapest, hiver 1944-1945. Deux fillettes, Sheindel et Izeta, l’une juive, l’autre tzigane, ont trouvé refuge dans le zoo en ruine où errent des animaux affamés. Débrouillardes et vives, toujours en alerte, elles se donnent pour mission d’organiser la fuite des girafes, zèbres et autres résidents du zoo, hors de la ville tenue par les nazis et encerclée par l’Armée rouge. Longtemps après la fin de la guerre, Sheindel revient à Budapest, et entame une longue quête à la recherche de son amie. En 1995, à Sarajevo, elle poursuit toujours l’ombre d’Izeta… Malgré les décors d’apocalypse, le nouveau roman de Jean Hatzfeld est à la fois émouvant et plein de vie. L’amitié des deux fillettes, cimentée par leurs relations avec des animaux de toutes sortes, donne au lecteur le sentiment de pénétrer un mystère joyeux.
Mon avis
C’est l’histoire deux petites filles, l’une est juive et l’autre tzigane, chacune née dans des familles décimées, il faut ajouter que la seconde guerre mondiale n’a pas épargné la vie des tziganes, des juifs et d’autres. Les filles se rencontrent dans un zoo ou elles vont trouver refuge, car malgré leur jeune âge elles ont réussi à passer entre les mailles de l’ennemi. Pour les fillettes, ce sont des jours de bonheur, avec l’aide de Dimutri, lieutenant vétérinaire, touché par leur désarroi, elles soignent et nourrissent les animaux qui se lient d’amitié avec elles. Mais la guerre avec ses bombes et les soldats les font revenir à la réalité. Et pendant ma lecture survient le décalage né de la collision entre le conte enfantin qui rend la première partie sublime et touchante et la terrible réalité terrible de la guerre, d’une ville ravagée par les bombardements et le zoo ou les hommes affamés tentent de s’en prendre aux pensionnaires. Comme le titre font comprendre que les filles seront séparées, ensuite l’auteur propose une fin narrative qui nous conduit à plus de quarante ans après. Dès le début du roman, l’auteur par l’enfance nous amène à une réflexion sur le temps et la mémoire façonnée, que les souvenirs soient heureux ou douloureux tout cela par une belle écriture classique et émouvante qui touche profondément…Un coup de coeur
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Gallimard 17 août 2023
202 pages
Quatrième de couverture
Budapest, hiver 1944-1945. Deux fillettes, Sheindel et Izeta, l’une juive, l’autre tzigane, ont trouvé refuge dans le zoo en ruine où errent des animaux affamés. Débrouillardes et vives, toujours en alerte, elles se donnent pour mission d’organiser la fuite des girafes, zèbres et autres résidents du zoo, hors de la ville tenue par les nazis et encerclée par l’Armée rouge. Longtemps après la fin de la guerre, Sheindel revient à Budapest, et entame une longue quête à la recherche de son amie. En 1995, à Sarajevo, elle poursuit toujours l’ombre d’Izeta… Malgré les décors d’apocalypse, le nouveau roman de Jean Hatzfeld est à la fois émouvant et plein de vie. L’amitié des deux fillettes, cimentée par leurs relations avec des animaux de toutes sortes, donne au lecteur le sentiment de pénétrer un mystère joyeux.
Mon avis
C’est l’histoire deux petites filles, l’une est juive et l’autre tzigane, chacune née dans des familles décimées, il faut ajouter que la seconde guerre mondiale n’a pas épargné la vie des tziganes, des juifs et d’autres. Les filles se rencontrent dans un zoo ou elles vont trouver refuge, car malgré leur jeune âge elles ont réussi à passer entre les mailles de l’ennemi. Pour les fillettes, ce sont des jours de bonheur, avec l’aide de Dimutri, lieutenant vétérinaire, touché par leur désarroi, elles soignent et nourrissent les animaux qui se lient d’amitié avec elles. Mais la guerre avec ses bombes et les soldats les font revenir à la réalité. Et pendant ma lecture survient le décalage né de la collision entre le conte enfantin qui rend la première partie sublime et touchante et la terrible réalité terrible de la guerre, d’une ville ravagée par les bombardements et le zoo ou les hommes affamés tentent de s’en prendre aux pensionnaires. Comme le titre font comprendre que les filles seront séparées, ensuite l’auteur propose une fin narrative qui nous conduit à plus de quarante ans après. Dès le début du roman, l’auteur par l’enfance nous amène à une réflexion sur le temps et la mémoire façonnée, que les souvenirs soient heureux ou douloureux tout cela par une belle écriture classique et émouvante qui touche profondément…Un coup de coeur
lalyre- Grand sage du forum
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