[Winter, A. B.], La grande mascarade

Editions First
370 pages

Quatrième de couverture:

Objet: un appel au secours. Destinataire: vous-même. Expéditeur: vous-même, à dix ans.
Quelle serait votre réaction si vous découvriez une telle lettre en triant votre courrier? Sydney Hughes, elle, fut estomaquée.
A l'aube de ses trente ans, elle vit comme un automate et s'est à peine aperçue que chaque jour l'épuise, telle une nouvelle montagne à gravir. C'est une lettre peu ordinaire qui va lever le voile sur sa vie: un travail qui grignote sa santé, un mariage qui part à vau-l'eau et une connaissance de soi-même quasiment nulle.

La petite fille et la jeune femme vont alors cheminer main dans la main, le temps d'un extraordinaire voyage au coeur de l'être. Plusieurs pays mais une seule destination pour Sydney: la prise de conscience d'elle-même. Du Canada à la France, en passant par la Roumanie et les Etats-Unis, au rythme des indices révélés dans la lettre, elle ôtera un à un les masques étouffant sa vraie personnalité pour pouvoir devenir, enfin, actrice de sa vie.

Mon avis:

Je n'ai pas aimé ce livre. Je n'ai même pas pu arriver au bout et pourtant, ce n'est pas faute d'avoir essayé.

En effet, malgré une écriture assez fluide et une très jolie couverture, le charme n'a pas opéré.

Dans ce livre, on peut voir les conséquences des exigences des autres sur nous et ce, à tous les âges. Mais j'ai eu l'impression que le contenu est trop utopique: nous sommes tous parfaits, chacun à notre façon. Jusque là, ça va. Mais ne plus prendre en compte les exigences des autres pour pouvoir être soi-même, c'est plutôt compliqué non? Surtout dans une société où nous devons travailler pour vivre et où il y a forcément une hiérarchie à respecter.

Je n'ai pas pu m'attacher aux personnages. Partant de là, je savais que ma lecture allait se compliquer puisque c'est quelque chose d'indispensable pour que j'apprécie un roman.

De plus, j'ai trouvé qu'il n'y avait pas assez de rebondissements, j'ai trouvé le récit trop long, je me suis ennuyée.