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Votre avis sur "La solitude lumineuse"
[Neruda, Pablo] La solitude lumineuse
par Invité Mar 24 Aoû 2010 - 12:33
![[Neruda, Pablo] La solitude lumineuse 01051310](https://i.servimg.com/u/f31/15/01/06/48/01051310.gif)
Genre : Poésie contemporaine
Editions : Gallimard - Collection Folio
ISBN : 978-2-07-031702-8
82 pages - Extrait de l’œuvre J’avoue que j’ai vécu
Quatrième de couverture :
En 1928, Pablo Neruda est nommé consul à Colombo, Ceylan, puis à Singapour et Batavia. Accompagné de Kiria, sa fidèle mangouste, le poète chilien découvre les odeurs et les couleurs des rues asiatiques, les plaisirs et cauchemars de l'opium, la chasse à l'éléphant, le sourire paisible des Bouddhas...
Neruda livre ses souvenirs colorés et poétiques d'un Orient colonial et se révèle comme un homme passionné, curieux de tout et de tous, et un merveilleux conteur.
Mon avis : Neruda livre ses souvenirs colorés et poétiques d'un Orient colonial et se révèle comme un homme passionné, curieux de tout et de tous, et un merveilleux conteur.
Pablo Neruda est reconnu comme l’un des poètes contemporains majeurs d’Amérique Latine. Pourtant, malgré mon ascendance sud-américaine, et à ma grande honte, je n’avais jamais lu aucune de ses œuvres (peut-être un extrait vite oublié en cours d’Espagnol...). Probablement parce que je ne me sens pas particulièrement attirée par les poètes, contemporains ou non. Mais enfin, quand l’occasion s’est présentée d’acquérir cet ouvrage pour 1 Euros, je n’ai pas hésité longtemps et j’ai sauté sur l’occasion.
Grand bien m’en a pris. J’ai été littéralement emballée par cette lecture, qui ne ressemble absolument pas à l’idée que je me faisais de l’oeuvre d’un poète : pas de métrique compliquée, de métaphore incompréhensible, d’ennuyeuse envolée lyrique. L’écriture de Pablo Neruda est simple, accessible et néanmoins chantante et envoûtante. Pleine d’émerveillement devant la beauté du monde, attristée par les petitesses et les misères humaines, à la fois naïve et réaliste, elle m’a fait sourire, rire, m’indigner, m’a menée au bord des larmes.
A présent, je n’ai qu’une envie, découvrir le reste... ce qui ne va pas aider ma LàL à réduire son tour de taille. Mais après tout, l’été est fini
.
(Brève) Présentation de l’auteur : Grand bien m’en a pris. J’ai été littéralement emballée par cette lecture, qui ne ressemble absolument pas à l’idée que je me faisais de l’oeuvre d’un poète : pas de métrique compliquée, de métaphore incompréhensible, d’ennuyeuse envolée lyrique. L’écriture de Pablo Neruda est simple, accessible et néanmoins chantante et envoûtante. Pleine d’émerveillement devant la beauté du monde, attristée par les petitesses et les misères humaines, à la fois naïve et réaliste, elle m’a fait sourire, rire, m’indigner, m’a menée au bord des larmes.
A présent, je n’ai qu’une envie, découvrir le reste... ce qui ne va pas aider ma LàL à réduire son tour de taille. Mais après tout, l’été est fini
.D'origine modeste, Pablo Neruda (de son vrai nom Ricardo Neftali Reyes Basoalto), est né le 12 juillet 1904 à Parral, au Chili.
Pablo Neruda a occupé plusieurs postes consulaires tout au long de sa vie : Rangoon, Colombo, Batavia, Buenos Aires, Madrid en 1935 (à la veille de la guerre civile). En 1945, élu sénateur des provinces minières du nord du Chili, il adhère au Parti communiste. Les persécutions du président de la République, Gabriel González Videla, l'obligent alors à fuir son pays et à reprendre ses voyages aux quatre coins du monde. En 1950, il obtient le prix Staline de la paix. En 1970, il est nommé ambassadeur du Chili, sous le gouvernement socialiste du président Allende.
Le 21 octobre 1971, il reçoit le prix Nobel de littérature.
En 1972, renonçant à son poste d’ambassadeur, il quitte la France et rentre au Chili, où il est accueilli triomphalement. En 1973, il participe à la campagne pour les élections de mars en faveur de Salvador Allende, en écrivant Incitation au nixonicide et éloge de la révolution chilienne. Tout en chantant l'Océan et Quevedo, il fustige dans de courts pamphlets les «politicards» et les «larrons». Le 11 septembre 1973, le putsch militaire mené par le Général Pinochet renverse le gouvernement de l'Unité populaire. Le président Allende est assassiné à la Moneda.
Le 24 septembre 1973, Pablo Neruda meurt à Santiago, officiellement d’un cancer. Lors de ses obsèques, malgré la présence de l’armée, des chants jaillissent de la foule venue lui rendre hommage, en une manifestation pacifique et spontanée contre l’oppression. Quelques jours plus tard, ses domiciles de Santiago et Valparaiso sont pillés et détruits, et ses livres brûlés.
«Il reste que je ne suis qu'un homme, mais plusieurs vous diront quel homme j'ai été. J'ai toujours lutté pour le peuple et les droits de celui-ci de se gouverner lui-même, j'en ai frôlé la mort plus d'une fois et j'ai même dû me sauver de chez moi pour de longues années. Mais toujours j'ai écrit et aimé la vie. Mon œuvre a fait le tour du monde et je suis devenu un symbole pour une jeunesse pleine de vie. Les élèves aimeront mon Chant général où je tente de faire sentir toute la beauté du monde. J'aime la vie et le monde. J'ai été heureux dans ma lutte incessante. Notez cher lecteur qu'un film fut fait sur mes relations avec un postier lors de mon exil en Italie, un film merveilleux de tendresse mettant en vedette Philippe Noiret : Il Postino»
Quelque oeuvres : Pablo Neruda a occupé plusieurs postes consulaires tout au long de sa vie : Rangoon, Colombo, Batavia, Buenos Aires, Madrid en 1935 (à la veille de la guerre civile). En 1945, élu sénateur des provinces minières du nord du Chili, il adhère au Parti communiste. Les persécutions du président de la République, Gabriel González Videla, l'obligent alors à fuir son pays et à reprendre ses voyages aux quatre coins du monde. En 1950, il obtient le prix Staline de la paix. En 1970, il est nommé ambassadeur du Chili, sous le gouvernement socialiste du président Allende.
Le 21 octobre 1971, il reçoit le prix Nobel de littérature.
En 1972, renonçant à son poste d’ambassadeur, il quitte la France et rentre au Chili, où il est accueilli triomphalement. En 1973, il participe à la campagne pour les élections de mars en faveur de Salvador Allende, en écrivant Incitation au nixonicide et éloge de la révolution chilienne. Tout en chantant l'Océan et Quevedo, il fustige dans de courts pamphlets les «politicards» et les «larrons». Le 11 septembre 1973, le putsch militaire mené par le Général Pinochet renverse le gouvernement de l'Unité populaire. Le président Allende est assassiné à la Moneda.
Le 24 septembre 1973, Pablo Neruda meurt à Santiago, officiellement d’un cancer. Lors de ses obsèques, malgré la présence de l’armée, des chants jaillissent de la foule venue lui rendre hommage, en une manifestation pacifique et spontanée contre l’oppression. Quelques jours plus tard, ses domiciles de Santiago et Valparaiso sont pillés et détruits, et ses livres brûlés.
«Il reste que je ne suis qu'un homme, mais plusieurs vous diront quel homme j'ai été. J'ai toujours lutté pour le peuple et les droits de celui-ci de se gouverner lui-même, j'en ai frôlé la mort plus d'une fois et j'ai même dû me sauver de chez moi pour de longues années. Mais toujours j'ai écrit et aimé la vie. Mon œuvre a fait le tour du monde et je suis devenu un symbole pour une jeunesse pleine de vie. Les élèves aimeront mon Chant général où je tente de faire sentir toute la beauté du monde. J'aime la vie et le monde. J'ai été heureux dans ma lutte incessante. Notez cher lecteur qu'un film fut fait sur mes relations avec un postier lors de mon exil en Italie, un film merveilleux de tendresse mettant en vedette Philippe Noiret : Il Postino»
- Chant Général
- J'avoue que j'ai vécu
- Résidence sur la terre
- Né pour naître
- La Centaine d'amour
- Les Vers du capitaine
- Les Premiers Livres
- Mémorial de l'île noire
- Odes élémentaires
- L'Épée de flammes
- Incitation au nixonicide et Éloge de la révolution chilienne
- Les Pierres du ciel - Les pierres du Chili
- L'Espagne au coeur
- ...
Invité- Invité
Re: [Neruda, Pablo] La solitude lumineuse
par Invité Jeu 26 Aoû 2010 - 11:17
A part de nom, je ne connais absolument pas cet auteur.
Invité- Invité
Re: [Neruda, Pablo] La solitude lumineuse
par Cassiopée Jeu 26 Aoû 2010 - 21:07
Je peux?
C'est la mort lente
Pour celui qui ne voyage pas,
Celui qui ne lit pas
C'est la mort lente
Pour celui qui détruit son amour-propre,
Celui qui ne se laisse jamais aider
C'est la mort lente
Pour celui qui devient esclave de l'habitude refaisant tous les jours les mêmes chemins,
Pour celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à changer la couleur de ses vêtements
Ou qui ne parle jamais à un inconnu
C'est la mort lente
Pour celui qui évite la passion et son tourbillon d'émotions
Celles qui redonnent la lumière dans les yeux et réparent les coeurs blessés
C'est la mort lente
Pour celui qui ne change pas de cap lorsqu'il est malheureux au travail ou en amour
Pour celui qui ne prend pas de risques pour réaliser ses rêves
Pour celui qui, pas une seule fois dans sa vie, n'a fui les conseils sensés
Vis maintenant!
Risque-toi aujourd'hui!
Agis tout de suite!
Ne te laisse pas mourir lentement!
Ne te prive pas d'être heureux!
Pablo Neruda
Un de mes poètes préférés, si bien chanté par Jean Ferrat ... Bon, je vais mettre le CD ...
C'est la mort lente
Pour celui qui ne voyage pas,
Celui qui ne lit pas
C'est la mort lente
Pour celui qui détruit son amour-propre,
Celui qui ne se laisse jamais aider
C'est la mort lente
Pour celui qui devient esclave de l'habitude refaisant tous les jours les mêmes chemins,
Pour celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à changer la couleur de ses vêtements
Ou qui ne parle jamais à un inconnu
C'est la mort lente
Pour celui qui évite la passion et son tourbillon d'émotions
Celles qui redonnent la lumière dans les yeux et réparent les coeurs blessés
C'est la mort lente
Pour celui qui ne change pas de cap lorsqu'il est malheureux au travail ou en amour
Pour celui qui ne prend pas de risques pour réaliser ses rêves
Pour celui qui, pas une seule fois dans sa vie, n'a fui les conseils sensés
Vis maintenant!
Risque-toi aujourd'hui!
Agis tout de suite!
Ne te laisse pas mourir lentement!
Ne te prive pas d'être heureux!
Pablo Neruda
Un de mes poètes préférés, si bien chanté par Jean Ferrat ... Bon, je vais mettre le CD ...
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Re: [Neruda, Pablo] La solitude lumineuse
par Invité Jeu 26 Aoû 2010 - 21:11
alors parfois, je dis bien parfois, je suis en mort lente..............dommage, non?
Invité- Invité
Re: [Neruda, Pablo] La solitude lumineuse
par Cassiopée Jeu 26 Aoû 2010 - 21:14
mimi54 a écrit:alors parfois, je dis bien parfois, je suis en mort lente..............dommage, non?
Mais non Mimi, la mort lente, c'est lorsqu'on est toujours dans cet état ...
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Re: [Neruda, Pablo] La solitude lumineuse
par Invité Jeu 26 Aoû 2010 - 21:14
Magnifique.
Merci Cassiopée
Merci Cassiopée
Invité- Invité
Re: [Neruda, Pablo] La solitude lumineuse
par Cassiopée Jeu 26 Aoû 2010 - 21:16
Saphyr a écrit:Magnifique.
Merci Cassiopée
De rien, il était dans un de mes cahiers à spirales, c'est un plaisir de partager...
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Re: [Neruda, Pablo] La solitude lumineuse
par Invité Jeu 26 Aoû 2010 - 21:16
et moi qui croyais qu'il fallait réunir toutes les conditionsCassiopée a écrit:mimi54 a écrit:alors parfois, je dis bien parfois, je suis en mort lente..............dommage, non?
Mais non Mimi, la mort lente, c'est lorsqu'on est toujours dans cet état ...
Décidément, elle ne ne comprends rien aux subtilités des poètes, cette Mimi 
Invité- Invité
Re: [Neruda, Pablo] La solitude lumineuse
par Cassiopée Dim 25 Sep 2011 - 12:53
Challenge Nobel livre 8
Mon avis :
Fan de poésie depuis toujours, j’apprécie beaucoup l’œuvre de Pablo Neruda dans ce domaine.
L’occasion de le lire en prose était belle et j’ai décidé de le rencontrer par ce biais pour voir s’il avait le même impact sur moi.
Bien m’en a pris.
A travers une petite centaine de pages, Pablo Neruda nous conte (car il écrit comme un conteur avec des ressentis, des évocations tout en poésie…) son séjour, ses rencontres, son quotidien, ses amitiés, ses amours, ce qu’il voit, ce qui le choque, son avancée dans la connaissance des gens de « là-bas »….
C’est doux comme un poème murmuré à l’oreille, comme un secret partagé, comme une photographie commentée doucement, tranquillement ….
C’est beau tout simplement ….
Oui la solitude peut être lumineuse ….
«Mais je la revois aussi comme la plus lumineuse, comme si un éclair d’une brillance extraordinaire s’était arrêtée à ma fenêtre pour embraser intérieurement et extérieurement mon destin. »
Une lecture abordable et qui peut réconcilier ceux et celles qui sont fâchés avec l’écriture des poètes …
Mon avis :
Fan de poésie depuis toujours, j’apprécie beaucoup l’œuvre de Pablo Neruda dans ce domaine.
L’occasion de le lire en prose était belle et j’ai décidé de le rencontrer par ce biais pour voir s’il avait le même impact sur moi.
Bien m’en a pris.
A travers une petite centaine de pages, Pablo Neruda nous conte (car il écrit comme un conteur avec des ressentis, des évocations tout en poésie…) son séjour, ses rencontres, son quotidien, ses amitiés, ses amours, ce qu’il voit, ce qui le choque, son avancée dans la connaissance des gens de « là-bas »….
C’est doux comme un poème murmuré à l’oreille, comme un secret partagé, comme une photographie commentée doucement, tranquillement ….
C’est beau tout simplement ….
Oui la solitude peut être lumineuse ….
«Mais je la revois aussi comme la plus lumineuse, comme si un éclair d’une brillance extraordinaire s’était arrêtée à ma fenêtre pour embraser intérieurement et extérieurement mon destin. »
Une lecture abordable et qui peut réconcilier ceux et celles qui sont fâchés avec l’écriture des poètes …
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