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[Adam, Olivier] Falaises

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Message par Christiane 38 Ven 1 Oct 2010 - 15:18

Titre : FALAISES
Auteur : Olivier Adam
Genre : Roman
Époque : Actuelle
Éditeur : L’Olivier - collection (Points) N° P1511.
Nb. de pages : 187
ISBN : 2 - 87929 -504 - 1
Année de parution : 2005

[Adam, Olivier] Falaises 41qq8x10

4è de couverture

Étretat. Sur le balcon d’une chambre d’hôtel, un homme veille. Au bout de son regard: les falaises éclairées d’où s’est jetée sa mère vingt ans plus tôt. Le temps d’une nuit, le narrateur déroule le film de sa vie,cherche dans sa mémoire rétive les traces de sa mère disparue. Une question s’immisce peu à peu dans son esprit, lancinante: Comment suis-je encore en vie?

“Il y a vingt ans que sa mère est morte. Vingt ans jours pour jours”

“Très beau livre. Olivier Adam ressemble à un de ces galets qu’on trouve sur la Côte d’Albâtre, d’apparence si lisse, si pure, et pourtant sans cesse bousculés par la mer déchaînée, par la mère déchirée”  Jérôme Garcin, Le nouvel Observateur.

De quoi est-il question dans ce livre

Du balcon de cette chambre d’hôtel, non loin des falaises où sa mère s’est tuée, Olivier va se remémorer toute sa vie. C’est tout ce parcours que nous allons revivre avec lui, dans une communion étroite de sentiments et de questionnements.

Mon ressenti

Roman dense,captivant !
Olivier Adam m’a vraiment bouleversée par son récit. C’est un garçon écorché vif dès son plus jeune âge. J’ai souffert avec lui, j’ai pleuré avec lui, j’ai vécu sa vie .J'ai compris aussi les jeunes qui basculent par manque de repères.
L’auteur a les mots et le ton juste pour nous faire entrer dans la peau d’Olivier.
Un gros coup de coeur
                                                                                                                                                                                                                                   
Particulièrement remarqué

“J’avais onze ans, si peu vécu, je n’étais qu’un enfant, j’avais onze ans et ma mère était morte, le monde était glacial et je grelottais, j’avais besoin qu’on m’enlace et qu’on me rassure, qu’ on me berce et qu’ on me réchauffe un peu. Exactement comme elle”.
(p. 123)


Dernière édition par Elyuna le Ven 25 Oct 2013 - 18:42, édité 4 fois (Raison : Correction de la mise en forme du titre)
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Message par Pinky Ven 1 Oct 2010 - 18:31

merci Christiane pour ce ressenti que j'ai apprécié, je note ce petit bouquin dans mon carnet
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Message par Invité Lun 11 Oct 2010 - 12:07

A propos de "FALAISES" d'Olivier Adam

Mon ressenti

On retrouve dans "Falaises" un de ces êtres blessés, un peu perdus, un peu ou beaucoup paumés, qui cherchent à fuir quelque chose de leur passé.
Ici, il s'agit d'Olivier, témoin presque visuel du suicide de sa mère, deux où trois jours après qu'avec son père et son frère aîné, ils aient été la chercher à sa sortie d'un hôpital psychiatrique où elle avait séjourné six mois.
Je comprend qu'un tel événement marquent deux jeunes enfants. Et Olivier Adam a, comme dans tous ses livres, les mots justes, ceux qu'il faut, au bon moment pour nous faire partager la vie des personnages mis en scène.

Et pourtant, bien que l'ayant lu jusqu'au bout - parce que j'aime l'écriture d'Olivier Adam - je n'ai pu entrer dans le personnage d'Olivier qui voit sa mère lui apparaître (comme s'il s'agissait de la "vierge" à Lourdes, Fatima, Banneux ou ailleurs !) ou qu'il croit la reconnaître dans telle femme qu'il aperçoit.
D'accord, il y a le suicide de sa mère, la découverte d'un corps méconnaissable sur la grève, et la vie qui n'a pas été rose pour son frère et lui avec leur père, après la mort de leur mère. .Il passera vingt années à fuir son père et à chercher sa mère, "jusqu'à tomber en poussière et se désagréger ainsi qu'un mur lépreux". C'est Claire, qui le sauvera du gouffre.
Et c'est en la regardant, assise sur la tombe de son père, allaitant leur petite Chloé que le rideau va se déchirer sur cette partie de sa vie dont il accusait son père de la lui avoir ôtée que la mémoire va lui revenir sur cette période de bonheur qu'ils ont quand même dû vivre ensemble, sa mère, son père, son frère et lui.
Je ne suis pas entré dans cette "quête de la mère" qui l'a poursuivi pendant vingt ans, et j'ai trouvé morbide ce retour aux falaises dans lequel il a entraîné sa femme et sa fille.
J'en connais la raison : elle est tout simplement due au fait que je n'ai jamais aimé ma mère. Elle ma toujours donné tout ce que je voulais. Je n'ai manqué de rien, même pendant la guerre. Mais elle a toujours monnayé "son amour".
Quand il m'arrivait de résister à son chantage, elle me punissait arbitrairement. Elle ne m'a pas appris à l'aimer, ni à aimer mon père qu'elle même n'a jamais aimé vraiment. Elle a fait de moi un égoïste et les miens ont eu à en souffrir. Je n'oublierai jamais qu'une fois, elle a giflé mon père devant moi quand j'étais petit, parce qu'il prenait ma défense. Mon père était bon. Je l'ai compris trop tard. Je n'ai pas assez parlé avec mon papa mais il est trop tard aujourd'hui.
Quand mon berger allemand est mort, j'ai pleuré. Quand ma mère est morte, ça m'a laissé de marbre.

Je relirai probablement ce livre, d'ici quelque temps.

Ce que j'ai retenu, quelques phrases, dans les dernières pages du livre :

"Je sais que rien n'est fiable, que tout se défait, se fissure et se brise, que tout fane et que tout meurt. La vie abîme les vivants et personne, jamais, ne recolle les morceaux, ni ne les ramasse" (p. 184)
"Sous nos pas, tout se dérobe, et dans nos mains la vie s'enfuit comme du sable entre les doigts" (p.186)
"Nous avons beau nous hisser sur la pointe des pieds, nous demeurons plus petits que nous mêmes" (id)
Et la dernière phrases du livre (p.187). Elle est de Olivier (le protagoniste) :
"Je sais déjà qu'à mon réveil, quand j'ouvrirai les yeux les rideaux, tout sera calme et lumineux.

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Message par BESMAR Lun 11 Oct 2010 - 14:46

J'aime beaucoup Olivier Adam et je constate que les avis sont vraiment différents déjà ! comme toi, Michel, je ne suis pas disposée à lire sur ce thème là mais je vois que ce livre t'a quand même bien amené à réfléchir après sa lecture !!! Les questions existentielles sur le passé ne m'inspirent pas. Ce qui est fait est fait et vivons au jour présent et pour l'avenir ... donc je ne pense pas lire ce livre. Merci pour vos commentaires très intéressants.
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Message par Invité Jeu 7 Juin 2012 - 14:13

Certes, un goût de déjà lu - variations sur un même thème, motifs similaires, figures jumelles - mais très beau / très sombre, comme toujours chez Olivier Adam. Un écrivain talentueux à mon sens, que d'autres jugeront sans doute répétitif et obsessionnel. ce roman en tout cas m'a beaucoup touchée...

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Message par Invité Dim 22 Juil 2012 - 21:06

Ce livre, même une fois fini, est resté quelques temps dans mon esprit...J'ai tout aimé, le style, l'histoire, les personnages.
Je pense qu'Olivier Adam n'est pas prêt de me décevoir, son écriture est à la fois forte et pleine de finesse. Les pages se tournent et l'on ne comprend pas ce qui nous arrive, on est comme happé par la vie de ce jeune homme. La perte d'un être cher, le souvenir qu'il laisse et ce que la vie réserve après un tel événement, tout cela est abordé par Olivier Adam. Lorsque la dernière page se tourne (avec beaucoup de regret) se pose la question de la construction d'une vie, des souvenirs et de leurs subjectivités, des blocages émotionnels...
Les livres d'Olivier Adam amènent le lecteur à réfléchir sur le thème de l'enfance, de l'amour parental et de la figure maternelle, celle dont on peut penser que le personnage principal rechercha toute sa vie...
Une lecture qui m'a beaucoup touchée...et que j'ai littéralement adorée!

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Message par bella333 Jeu 17 Jan 2013 - 19:49

Olivier Adam fait partie des auteurs qui me touchent. La sensibilité de son écriture, ses thémes récurrant ( la Bretagne, l'absence, le renouveau...) m'emporte à chaque fois.
Ici c'est Olivier qui du haut de la falaise où sa mère s'est suicidé se plonge dans ses souvenirs, ses pertes, ses rencontres, ses amours.
J'ai aimé cette histoire, ses mots, ce personnage qui se débat pour ne pas tomber.
J'ai voté Très apprécié

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Message par Moulin-à-Vent Ven 26 Juin 2015 - 21:38

Par son écriture, je n'aurais pas dû aimer. Ce fut un coup de coeur! Fi des genres: un coup de coeur ce fut! Les débuts font penser à une pâle résurgence de Christian Bobin ("La plus que vive"). Puis un passage vers une différence plus létale. C'est du connu méconnu. C'est le temps de la meute. C'eut pu être nous, être moi. De très peu... Il s'en fallut de si peu que ce fusse nous... que ce fusse moi. De si peu. «Gore». Delirium tremens partagé. Les énumérations, nombreuses, sont le sang qui fait vivre cette histoire, cette vie.
Une scène. Une ombre assise sur un tabouret de bar. De temps en temps cette ombre se déplace. Cheveux longs, bouclés, vagués. Vision d'un Jésus. Un ami. Mon ami qui conte la vie, sa vie, notre vie. La force du souffle mélancolique, tragique, nous emporte inexorablement. Freinage impossible. Continuité finale et fatale. À quoi bon? Oui! Pour un visage sans cesse renouvelé.
Ma cote: 8/10.

Citations


" ... le silence y faisait un bruit menaçant."



"Cette vision lucide et terrifiée de tout ce qui s'enfuit."



"On ne sait jamais rien de ce qui se noue entre les êtres, eux-mêmes souvent l'ignorent, et le découvrent en se perdant."



" ... ne s'en remettait plus qu'à l'ivresse, à la vitesse et aux sensations.
Ces années-là sont des années de meute..."



" ... un air craintif, ce même air qu'ont toujours les gens quand un inconnu les aborde, comme si le monde était peuplé seulement d'égorgeurs et de violeurs d'enfants, comme si le monde ressemblait vraiment à l'indigente fiction qu'en offrent les journaux télévisés."



"Je sais que rien n'est fiable, que tout se défait, se fissure et se brise, que tout fane et que tout meurt. La vie abîme les vivants et personne, jamais, ne recolle les morceaux, ni ne les ramasse."



Nos vies sont les mêmes. Nos vies sont pareilles et inquiètes. Nos mémoires délavées, rongées par l'acide, trouées comme du mauvais coton. Notre avenir enfoui, notre histoire illisible, sans contour ni colonne vertébrale, toutes lumières éteintes. Nos vies sont des morceaux mal assemblés, des bouts épars qui jamais ne se joignent. Nos vies sont modernes et oubliées, minuscules et laissées pour compte. Millions de fenêtres allumées aux façades, de phares dans la nuit, de corps dans la ville."


Et sans fin tandis que le temps passe, nous regardons les nôtres tomber un à un, nous les voyons s'enfoncer et disparaître. Aujourd'hui nous marchons au hasard et nos pieds fraient dans les cendres. Nous n'avons pas connu l'histoire. Nous ignorons tout du sens de la marche. L'époque ne nous concerne pas et la société est une fiction trop immense pour seulement se la figurer. Nous allons et venons qu gré du courant et tout nous glisse entre les doigts. Nous nous accrochons à ce qui nous rassure et nous retient, nous relie et ainsi, frottés les uns contre les autres sans jamais nous toucher, nous avons moins peur et quelque chose semble enfin se dessiner. Mais rien de précis ne s'affiche jamais nulle part, le vent souffle et le givre est partout. Noyés dans la masse nous dérivons, tremblants de froid nous avançons, comme des têtards aveugles. Sous nos pas tout se dérobe, et dans nos mains la vie s'enfuit comme du sable entre les doigts. Et pourtant nous continuons, pour la plupart nous continuons. Nous essuyons la poussière sur nos mains, sur nos genoux. Nous séchons le sang sur nos paumes, nous croisons les doigts et ainsi nous croyons conjurer le malheur.
Nos vies sont les mêmes. Nos vies sont pareilles et défigurées. Nous pleurons les mêmes morts et vivons dans la compagnie sombre des fantômes, nos corps s'emmêlent et cherchent en vain l'impossible consolation. Infiniment perdus dans la foule, nos vies tiennent dans un dé à coudre. Et nous avons beau nous hisser sur la pointe des pieds, nous demeurons plus petits que nous-mêmes.
Nos vies sont les mêmes. Nos vies se débattent, crient dans la nuit, hurlent et tremblent de peur. Infiniment nous cherchons un abri. Un lieu où le vent siffle moins fort. Un endroit où aller. Et cet abri est un visage, et ce visage nous suffit."



(Olivier Adam, "Falaises")
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