[Saramago, José] L’aveuglement
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Quel est votre avis sur le livre "L'Aveuglement" ?
[Saramago, José] L’aveuglement
L’aveuglement
Auteur : José SARAMAGO
Edition : Points
Nombre de pages : 366
Quatrième de couverture :
Un homme devient soudain aveugle.
C'est le début d'une épidémie qui se propage à une vitesse fulgurante à travers tout le pays. Mis en quarantaine, privés de tout repère, les hordes d'aveugles tentent de survivre à n'importe quel prix. Seule une femme n'a pas été frappée par la "blancheur lumineuse ". Saura-t-elle les guider hors de ces ténèbres désertées par l'humanité?
Né en 1922 au Portugal, José Saramago est l'un des écrivains majeurs de la littérature portugaise.
Son œuvre, disponible en Points, est aujourd'hui traduite dans le monde entier.
À noter : il est mort cette année (2010) et a obtenu le prix Nobel de littérature en 1998.
Mon appréciation :
Il m’a fallu quelques pages pour m’habituer à la forme : pas de sauts de ligne, les dialogues s’enchaînent sans tirets, ni guillemets… Mais très rapidement, ce choix de présentation passe à un second plan tant le récit est riche, prenant et l’écriture belle et profonde. Car en racontant l’histoire de ce groupe de personnes frappées de cécité et parquées dans un mouroir où règne la loi du plus fort, c’est l’essence même de l’humanité que Saramago décortique. Et de cet examen, l’humanité n’en sort pas indemne, le lecteur non plus. « L’aveuglement » est un livre fort et beau, sordide aussi, mais qui se dévore comme un thriller, la profondeur en plus. Bref, un livre que j’ai adoré et que je conseille chaleureusement.
Ma note : 18.5/20
Invité- Invité
Re: [Saramago, José] L’aveuglement
Merci pour ta critique.
C'est vrai que Saramago c'est le haut du panier même si son style est difficile à appréhender
C'est vrai que Saramago c'est le haut du panier même si son style est difficile à appréhender
Invité- Invité
Re: [Saramago, José] L’aveuglement
Nous avions lu Les intermittences de la mort du même auteur pour la lecture commune, l'année dernière. Effectivement le style est difficile à lire parfois (cela avait rebuté bon nombre de lecteurs) mais j'avais apprécié le fond de l'histoire. Je pense que je me replongerais volontiers dans un de ses livres, surtout que le thème semble être parallèle... Je regarderai à la médiathèque, la prochaine fois s'il y est!
Merci pour ta critique, elle est fort bien réussie, surtout pour une première
Merci pour ta critique, elle est fort bien réussie, surtout pour une première
Invité- Invité
Re: [Saramago, José] L’aveuglement
Comme souvent chez Saramago pas d'espace temps ni géographique, une ponctuation réduite au minimum, pas de paragraphe... mais quand on rentre dans son univers... un pur bonheur littéraire, des histoires intemporelles, souvent sombres mais avec l'espoir en bout de course...
Je me souviens de mon premier roman "Tous les noms" !
Je me souviens de mon premier roman "Tous les noms" !
Invité- Invité
Re: [Saramago, José] L’aveuglement
Mon ressenti
Comme dans « les intermittences de la mort », l’auteur signe un livre dense, sans ponctuation (il faut du temps pour s’y habituer), sans nom : personne n’est nommé, pas de sentimentalisme, cela renforce c’est impression de masse, de « grouillonnement ». LA peur est omniprésente et l’histoire montre et démontre combien l’humain est vulnérable.
Ici, c’est la cécité qui frappe notre civilisation et du jour au lendemain, tous les gestes de la vie quotidienne deviennent un calvaire d’autant que pour protéger ceux qui n’ont pas été atteint par ce mal et pour juguler l’épidémie, le gouvernement enferme les « aveugles », les parquent surveillés par l’armée. Imaginez, il suffit de croiser un aveugle pour le devenir… c’est la panique générale !
Comme dans tout lieu d’enfermement, les êtres humains vont s’attribuer des rôles et des fonctions et mettre en place une hiérarchie : se nourrir et boire deviennent des moyens de pression, de pouvoir où la loi du plus fort est la seule qui existe.
Dans ce huis clos, la morale disparaît seule la notion de survie est forte et tout est permis dans ce sens. Un régime de terreur qui n’est pas sans rappeler certaines pages de notre histoire.
Au travers de cette histoire, l’auteur démontre notre vulnérabilité, amène une réflexion autour de notre déshumanisation rapide et y dénonce le cynisme gouvernemental qui préfèrent sauvegarder la masse que plutôt d’essayer de soigner et comprendre comment ce mal se propage… une allégorie sur la société qui devient aveugle face aux valeurs humaines
Ce livre est inspiré d’un autre livre de SF, le jour des triffides de John Wyndham, une autre vision des choses que je vous recommande...
Dernière édition par Pinky le Mer 11 Jan 2012 - 7:32, édité 1 fois
Pinky- Grand sage du forum
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Date d'inscription : 04/06/2008
Re: [Saramago, José] L’aveuglement
Génial! L'écriture abolit les bornes habituelles qui nous permettent une lecture facilement linéaire. Habituellement: un sujet, un verbe, un complément. Ici l'étendue désertique de la ponctuation semble nous permettre de participer légèrement à cette perte de repères causée par la cécité. L'aspect scatologique est omniprésent, mais il est facile d'imaginer dans quel merdier nous serions littéralement enfoncés si une telle horreur survenait.
La fin semble avoir été écrite pour plaire à une commande et s'adapte plutôt malhabilement à l'histoire.
Quel roman!
Ma cote: 20/20
La fin semble avoir été écrite pour plaire à une commande et s'adapte plutôt malhabilement à l'histoire.
Quel roman!
Ma cote: 20/20
Moulin-à-Vent- Grand sage du forum
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Date d'inscription : 07/01/2012
Re: [Saramago, José] L’aveuglement
Ce livre traînait depuis longtemps sous ma PAL SF, l’idée de cet aveuglement m’avait intrigué ; sa lecture fut un bon moment.
Peu à peu, tout le mode devient aveugle, au départ le gouvernement prend ce fléau en charge et parque les aveugles ; nos personnages principaux sont les premiers aveugles, enfermés dans un asile, ils vont finir à être 300. Si au départ, on essaie de respecter des règles, l’anarchie va finir par s’installer. Une seule personne a gardé la vue, elle est nos yeux pour décrire dans les conditions dans laquelle ils vivent.
Dans un deuxième temps, on est de nouveau à l’extérieur et on découvre une ville vivant dans des situations dramatiques (je suis heureuse que les livres n’est pas d’odeur).
C’est un roman d’anticipation très riche et très prenant, on s’attache à nos principaux personnages, se demandant comment ils vont survivre.
Peu à peu, tout le mode devient aveugle, au départ le gouvernement prend ce fléau en charge et parque les aveugles ; nos personnages principaux sont les premiers aveugles, enfermés dans un asile, ils vont finir à être 300. Si au départ, on essaie de respecter des règles, l’anarchie va finir par s’installer. Une seule personne a gardé la vue, elle est nos yeux pour décrire dans les conditions dans laquelle ils vivent.
Dans un deuxième temps, on est de nouveau à l’extérieur et on découvre une ville vivant dans des situations dramatiques (je suis heureuse que les livres n’est pas d’odeur).
C’est un roman d’anticipation très riche et très prenant, on s’attache à nos principaux personnages, se demandant comment ils vont survivre.
Re: [Saramago, José] L’aveuglement
Lire un prix nobel de littérature ne promet pas forcément une lecture passionnante, une lecture qu'on a trop souvent du mal à quitter, une lecture à laquelle on repense durant la journée , une lecture qui même une fois terminée laisse une sensation de tristesse, de questionnements.
L'aveuglement n'est pas simple à classer et pas simple à lire au premier abord. J'avoue avoir été déroutée avant d'accrocher au récit.
Le style semble extrêmement « curieux ». Pas de sauts de ligne, les dialogues ne sont pas signalés par des guillemets, les retraits sont inexistants sauf au début des « chapitres » qui n'en sont pas vraiment, l'auteur prend des libertés de styles osées qui peu à peu, au fil de l'intrigue vont donner un relief impressionnant et totalement adapté à l'histoire.
L'histoire est apocalyptique, du jour au lendemain sans aucune explication scientifique des hommes, des femmes, des enfants perdent la vue. Les autorités gouvernementales afin d'éviter une contagion en masse décident d'isoler les « aveugles », mais l 'épidémie se propage et l'ensemble de la population devient aveugle. Nous suivrons un groupe de personne, le premier aveugle, la femme du premier aveugle, le médecin, la femme du médecin...et ainsi de suite , l'auteur imprègne à nouveau son style d'un audacieux procédé, celui de mettre le lecteur face des personnages sans identité précise, comme si le lecteur devenait un des leurs. Mais ces personnages sans noms vous marqueront profondément.
L'intrigue parvient à tenir le lecteur en haleine en permanence, parce que la situation est cruelle, les personnages ne sont à aucun moment épargnés, l'humanité semble avoir été dévastée par cet aveuglement, tous ceux qui perdent la vue décrivent "voir" une lumière blanche épaisse. A aucun moment l'auteur ne parle pas de cécité, il parle d'aveuglement et il semble que la nuance ait son importance dans ce roman. La situation que décrit José Saramango pendant l'enfermement en quarantaine est d'une brutalité inouïe, on se prend à s'imaginer dans cette même situation insurmontable, inhumaine. Ces scènes d’enfermement rappellent des scènes semblables mais hélas réelles qui font partie de notre Histoire, l'aveuglement fait partie des barbaries qui conduisent les hommes au pire, à l'inimaginable.
Saramengo décrit la nature humaine dans ce qu'elle a de pire. Son côté sombre et cruel qui prend le dessus face au situations de crises, l'homme bascule à une vitesse vertigineuse de l'autre "côté" uniquement pour sa survie comme un animal !
L'auteur nous prouve que l'homme a besoin d'apprendre avec ses propres erreurs mais qu'il parvient à les recréer malgré tout en oubliant sa conscience .
J'ai tout simplement adoré et un coup de cœur .
L'aveuglement n'est pas simple à classer et pas simple à lire au premier abord. J'avoue avoir été déroutée avant d'accrocher au récit.
Le style semble extrêmement « curieux ». Pas de sauts de ligne, les dialogues ne sont pas signalés par des guillemets, les retraits sont inexistants sauf au début des « chapitres » qui n'en sont pas vraiment, l'auteur prend des libertés de styles osées qui peu à peu, au fil de l'intrigue vont donner un relief impressionnant et totalement adapté à l'histoire.
L'histoire est apocalyptique, du jour au lendemain sans aucune explication scientifique des hommes, des femmes, des enfants perdent la vue. Les autorités gouvernementales afin d'éviter une contagion en masse décident d'isoler les « aveugles », mais l 'épidémie se propage et l'ensemble de la population devient aveugle. Nous suivrons un groupe de personne, le premier aveugle, la femme du premier aveugle, le médecin, la femme du médecin...et ainsi de suite , l'auteur imprègne à nouveau son style d'un audacieux procédé, celui de mettre le lecteur face des personnages sans identité précise, comme si le lecteur devenait un des leurs. Mais ces personnages sans noms vous marqueront profondément.
L'intrigue parvient à tenir le lecteur en haleine en permanence, parce que la situation est cruelle, les personnages ne sont à aucun moment épargnés, l'humanité semble avoir été dévastée par cet aveuglement, tous ceux qui perdent la vue décrivent "voir" une lumière blanche épaisse. A aucun moment l'auteur ne parle pas de cécité, il parle d'aveuglement et il semble que la nuance ait son importance dans ce roman. La situation que décrit José Saramango pendant l'enfermement en quarantaine est d'une brutalité inouïe, on se prend à s'imaginer dans cette même situation insurmontable, inhumaine. Ces scènes d’enfermement rappellent des scènes semblables mais hélas réelles qui font partie de notre Histoire, l'aveuglement fait partie des barbaries qui conduisent les hommes au pire, à l'inimaginable.
Saramengo décrit la nature humaine dans ce qu'elle a de pire. Son côté sombre et cruel qui prend le dessus face au situations de crises, l'homme bascule à une vitesse vertigineuse de l'autre "côté" uniquement pour sa survie comme un animal !
L'auteur nous prouve que l'homme a besoin d'apprendre avec ses propres erreurs mais qu'il parvient à les recréer malgré tout en oubliant sa conscience .
J'ai tout simplement adoré et un coup de cœur .
Sara2a- Grand sage du forum
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Nombre de messages : 3030
Age : 54
Localisation : Porto-Vecchio
Genre littéraire préféré : Thrillers, fantastiques et un peu de tout ce qui peut me tomber sous les yeux .
Date d'inscription : 24/01/2010
Re: [Saramago, José] L’aveuglement
Lance toi tisa2mars, cette histoire t'interpellera forcément, l'intrigue est prenante, le style original, tu te feras forcement happée ! .... bon ça sens la propagande à plein nez mais cette lecture mérite d'être vécue .
Sara2a- Grand sage du forum
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Re: [Saramago, José] L’aveuglement
Très belle critique, Sara2a.
Elle donne vraiment envie de lire ce livre !
Mais n'est-il pas trop difficile à supporter pour une âme sensible comme moi ?
Elle donne vraiment envie de lire ce livre !
Mais n'est-il pas trop difficile à supporter pour une âme sensible comme moi ?
Invité- Invité
Re: [Saramago, José] L’aveuglement
La vérité est parfois dure c'est certain ...Ce roman parle "vrai" , à toi de voir.
Sara2a- Grand sage du forum
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Date d'inscription : 24/01/2010
Re: [Saramago, José] L’aveuglement
Je vais le noter, et je verrai si un jour, je me sens d'attaque pour le lire...
Pas ces jours-ci, en tous cas, car cette météo pourrie me sape le moral.
Pas ces jours-ci, en tous cas, car cette météo pourrie me sape le moral.
Invité- Invité
Re: [Saramago, José] L’aveuglement
J'ai voté : apprécié
Avec cette lecture, j'ai découvert José Saramago, un auteur dont les livres sont souvent lus et critiqués sur ce forum mais que je ne connaissais pas encore.
J'avoue que j'ai eu du mal avec le style de cet auteur : ces pages compactes, ces dialogues sans ponctuation autre que des virgules et des majuscules pour indiquer le changement de personnage, ces "commentaires" sur les actions ou l'environnement des personnages...
Mais je m'y suis habituée. Et l'intrigue de ce récit est tellement forte qu'on avance dans la lecture sans même s'en rendre compte. Un aveugle, puis un autre, puis le médecin qui l'a ausculté, puis... De fil en aiguille, la situation devient de plus en plus problématique. Le gouvernement cherche des solutions et tous les personnages suivis au début de l'histoire se retrouvent en quarantaine dans les locaux d'un ancien hôpital psychiatrique.
Ils n'ont pas de noms, et n'en auront jamais. Il y a le docteur, la femme du docteur, le premier aveugle, la jeune fille aux lunettes teintées, l'homme au bandeau noir... Ils n'ont plus d'identité et ne sauront bientôt plus s'ils sont encore des hommes et des femmes. Quand cesse-t-on d'être humain ? Quels comportements peuvent être considérés comme indignes pour des êtres humains ? Jusqu'où l'horreur de leur situation va-t-elle les conduire ? Et y aura-t-il, à la fin, une solution pour les guérir de ce "mal blanc" qui les éblouit et leur ôte la vision ?
J'ai beaucoup apprécié la partie qui se passe dans l'asile, qui laisse imaginer ce que peuvent être les conditions de vie dans un camp de concentration ou un camp de réfugiés. Mon intérêt a diminué ensuite (je n'en dis pas plus pour ne pas dévoiler l'histoire) et j'ai trouvé la fin un peu trop "facile". J'aurais aimé que, tels des Robinsons sur une île, le groupe organise un nouveau mode de vie. Ce pourrait être l'objet d'un autre roman...
Avec cette lecture, j'ai découvert José Saramago, un auteur dont les livres sont souvent lus et critiqués sur ce forum mais que je ne connaissais pas encore.
J'avoue que j'ai eu du mal avec le style de cet auteur : ces pages compactes, ces dialogues sans ponctuation autre que des virgules et des majuscules pour indiquer le changement de personnage, ces "commentaires" sur les actions ou l'environnement des personnages...
Mais je m'y suis habituée. Et l'intrigue de ce récit est tellement forte qu'on avance dans la lecture sans même s'en rendre compte. Un aveugle, puis un autre, puis le médecin qui l'a ausculté, puis... De fil en aiguille, la situation devient de plus en plus problématique. Le gouvernement cherche des solutions et tous les personnages suivis au début de l'histoire se retrouvent en quarantaine dans les locaux d'un ancien hôpital psychiatrique.
Ils n'ont pas de noms, et n'en auront jamais. Il y a le docteur, la femme du docteur, le premier aveugle, la jeune fille aux lunettes teintées, l'homme au bandeau noir... Ils n'ont plus d'identité et ne sauront bientôt plus s'ils sont encore des hommes et des femmes. Quand cesse-t-on d'être humain ? Quels comportements peuvent être considérés comme indignes pour des êtres humains ? Jusqu'où l'horreur de leur situation va-t-elle les conduire ? Et y aura-t-il, à la fin, une solution pour les guérir de ce "mal blanc" qui les éblouit et leur ôte la vision ?
J'ai beaucoup apprécié la partie qui se passe dans l'asile, qui laisse imaginer ce que peuvent être les conditions de vie dans un camp de concentration ou un camp de réfugiés. Mon intérêt a diminué ensuite (je n'en dis pas plus pour ne pas dévoiler l'histoire) et j'ai trouvé la fin un peu trop "facile". J'aurais aimé que, tels des Robinsons sur une île, le groupe organise un nouveau mode de vie. Ce pourrait être l'objet d'un autre roman...
Invité- Invité
Re: [Saramago, José] L’aveuglement
Alors, à la maison, c'est un point pour Saramago et un contre.
J'ai adoré et mon mari (à qui j'avais offert le livre) détesté. Pas tellement à cause du style déroutant, plutôt parce qu'il a trouvé l'histoire dure et les détails sordides. Sur la quatrième de couverture, on parle d'un livre "plein d'espoir". Je comprends cette vision des choses, mais lui, cela l'a fait ricaner. En fait, j'ai l'impression qu'il faut, pour apprécier ce livre, être capable de se mettre à la place des personnages, et en particulier de la femme du médecin. Si on regarde cela de l'extérieur comme un film, c'est sans doute trop pénible. En tous cas, il vaut mieux comme Virgule, attendre un moment où l'on n'est pas trop déprimé pour le lire.
J'ai adoré et mon mari (à qui j'avais offert le livre) détesté. Pas tellement à cause du style déroutant, plutôt parce qu'il a trouvé l'histoire dure et les détails sordides. Sur la quatrième de couverture, on parle d'un livre "plein d'espoir". Je comprends cette vision des choses, mais lui, cela l'a fait ricaner. En fait, j'ai l'impression qu'il faut, pour apprécier ce livre, être capable de se mettre à la place des personnages, et en particulier de la femme du médecin. Si on regarde cela de l'extérieur comme un film, c'est sans doute trop pénible. En tous cas, il vaut mieux comme Virgule, attendre un moment où l'on n'est pas trop déprimé pour le lire.
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