[Tardieu, Laurence] Le jugement de Léa

Le jugement de Léa


Auteur : Laurence Tardieu

Laurence Tardieu a publié en septembre 2002, Comme un père, aux éditions Arléa. Le Jugement de Léa est son deuxième roman.

Editeur : Arlea (Mars 2004)
Nombre de page : 108
4ème de couverture :

Une jeune femme, Léa, a commis l'irréparable. Sous la surveillance d'un gardien, elle attend que les jurés de la cour d'assises rendent leur verdict. Le huis-clos et la violence morale de la situation font remonter à sa mémoire le frère adoré et disparu, les parents qui ne savaient pas aimer, les hommes qui ont traversé sa vie. Au cours de ces trois heures, un lien se noue entre Léa et le gardien, deux êtres que tout devrait tenir éloignés, mais que la solitude rapproche pour quelques instants. Et c'est ainsi que l'heure du verdict devient, pour Léa, celui de la grâce. Après Comme un père, Laurence Tardieu signe ici son deuxième roman.

Mon avis :

sortant du loup, je vais attendre pour lire ce livre. Mais je le note. Comme toujours, tu as de belles lectures et tu en parles bien

M

Voilà un livre que j'ai envie de découvrir.
Ca se voit qu'en ce moment tu es inspirée par les livres mimi. Et c'est génial.

Merci pour ta critique.

Je passe mon tour. Je n'aime pas les livres trop courts. Pour le même nombre de pages, je préfère les nouvelles.

et bien lis en des nouvelles !!!, plutôt que d'émettre un jugement tranché et réducteur à propos d'un livre que tu n'as pas lu !!!

Du calme mimi! Chacun ses opinions! François ne te dit rien de mal... Il a le droit de préférer lire des nouvelles. Merci de rester cordiale!

alexielle63 a écrit:Du calme mimi! Chacun ses opinions! François ne te dit rien de mal... Il a le droit de préférer lire des nouvelles. Merci de rester cordiale!

je t'envoie un MP à ce propos

Merci Mimi de m'avoir fait découvrir ce livre !
Mon avis :

Ce livre laisse son sillon dans ma tête et dans mon cœur. En ironisant, l’on pourrait dire « pauvre petite fille riche ». Léa-Marie n’a jamais connu les joies d’une enfance choyée. Elle n’a toujours vu, du moins le croit-elle, que le reproche dans les yeux de sa mère et la fuite en avant de son père. Elle a si peu d’estime en elle qu’elle écrit, en parlant de sa rencontre éphémère avec l’homme qui la rendra mère : « c’était l’époque où j’abandonnais mon corps à tous les hommes qui en avaient envie »
Mais, le bonheur auprès ne durera que 2 années. A 4 ans, Théo meurt. « Je suis là pour mon enfant, Théo, Il a 4 ans et il est mort. Ils disent que je l’ai tué……. » ainsi se présente-t-elle en ouverture du livre.
Cela résume l’état mental de Léa. Abasourdie, le mot est faible, elle ne peut plus parler, tout est enfoui en elle.
Elle attend dans le couloir son jugement. Démarre un face à face avec un gardien qui, en lui offrant un peu d’eau, un peu d’humanité, va permettre à Léa d’ouvrir les vannes de sa mémoire. Petit à petit, elle va parler de son frère adoré Théo mort, du non-amour de ses parents, de son mariage, du père de l’enfant, de sa vie, de l’attention qu’elle n’a jamais obtenue. L’on perçoit la folie qui l’assiège jusqu’à l’irrémédiable. Elle va pouvoir enfin PLEURER et, pourquoi pas, entrer sur un chemin de repentance.
Ce roman est brut dans le sens où Laurence Tardieu ne met pas de fioriture dans ses phrases, ne cache rien. L'on ne juge pas Léa, on l'écoute sans un mot.
C’est un petit livre par le nombre de pages, mais un grand livre par l’écriture
Pour moi un coup de cœur et, surtout, un coup de poing au cœurr

C'est vrai. Mon champ de vision s'est élargi....