[Butcher, Jim] Dresden Files - Tome 5: Masques mortuaires

HARRY DRESDEN - MAGICIEN
Trouve tout et n’importe quoi. Enquêtes paranormales. Consultations & Conseils. Prix attractifs.
Pas de philtre d’amour, de porte-monnaie inépuisables ou autres grotesqueries

Pour une fois, les affaires sont bonnes. Un peu trop, même : Harry Dresden, le seul magicien professionnel de Chicago, est carrément débordé. Et voilà que surviennent quelques menus imprévus…
Le champion de la Cour rouge des vampires a décidé de le tuer en duel pour mettre fin à la guerre entre vampires et magiciens. Le Suaire de Turin porté disparu, Harry n’est pas le seul à sa recherche : une troupe de démons est aussi sur le coup, et ça ne les dérangerait pas, tant qu’à faire, de prendre l’âme d’Harry au passage. Ah oui, Murphy lui a aussi demandé d’enquêter sur un mystérieux cadavre retrouvé sans tête ni mains.
Sans parler du retour de son ex-petite amie, Susan, toujours en lutte contre sa nature semi-vampirique, et qui semble avoir un nouvel homme dans sa vie.
Il y a des jours où sortir du lit n’est pas vraiment payant, et ce, quels que soient vos tarifs.

Après Le chevalier de l’été, qui m’avait proprement emballée avec sa galerie de personnages attachants, ses sorts à se gondoler de rire, et son suspense habilement distillé tout au long du récit, il faut reconnaître qu’il y a du mou dans les cordages...

Il n’y que peu de nouveaux protagonistes, esquissés à la va-vite et donc sans réelle présence. Cela aurait pu avoir une importance limitée si les personnages des tomes précédents avaient fait quelques apparitions dignes de ce nom (moi j’attendais les Alphas, quelques fées, au moins un membre de la B.E.S. autre que Murphy...). Malheureusement, Jim Butcher ne nous gratifie que de quelques apparitions incontournables : Thomas, Michaël, Murphy, Charity, sans même en profiter pour nous révéler une nouvelle facette de leur personnalité. Le retour de Susan donne un peu de peps à l’ensemble (ainsi qu’une scène de fesse un peu facile), mais sans plus.
Heureusement, Harry et ses bonnes vieilles répliques à la six-quatre-deux sont encore là pour nous faire sourire, mais cela tient plus du rictus nerveux que de la franche rigolade. Même Mister et Bob sont moins drôles qu’à l’ordinaire...

Quant à l’histoire, c’est vite expédié, un peu brouillon et sans réel suspense.

Bref, je croise les doigts avec conviction pour que ce tome ne soit qu’une introduction un peu longuette pour les tomes suivants, que j’espère plus consistants :<v:.