[Wassmo, Herbjorg] Fils de la Providence, tome 2
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[Wassmo, Herbjorg] Fils de la Providence T.ll
[Wassmo, Herbjorg] Fils de la Providence, tome 2
Fils de la Providence T.ll
Herbjorg Wassmo
10/18
317 pages
Quatrième de couverture
J'avais besoin d'une alternative à l'angoisse et au sang. Ainsi, je les regardais. Je reniflais leur odeur. Me tenais près d'elles chaque fois que je le pouvais. En faisais l'objet de ma convoitise pendant que je galopais sur les champs couverts de gelée blanche. Cela m'aidait à tenir le reste à distance. Les canons. Les incendiés. Les corps d'hommes maltraités. Ceux qui revenaient du front le soir, ceux qui avaient encore la faculté de penser, étaient comme moi, ils fumaient et pinçaient les filles, buvaient et dormaient. Quelquefois, ils chantaient. Il y en avait un qui avait amené un vieil orgue de Barbarie. Les femmes étaient comme la musique. Terriblement présentes. Physiquement. Et cependant inaccessibles. Présentes pour nous provoquer ou nous émouvoir. Un état d'âme. Jamais permanent. Elles finissaient toujours par quitter la pièce. Les livres, et les rêves par contre, on pouvait les emporter avec soi, Même jusqu'ici. Dans l'enfer. Je ne sais pas s'il m'est arrivé de rêver depuis que j'ai tué Karna.
Mon avis
Voici donc Benjamin qui est le narrateur de ce deuxième tome,toujours errant, de çi de là, à la recherche de sa mère, menant une vie de plaisir toujours en compagnie d’Aksel et d’Anna, on s’amuse, on discute, les deux garçons sont maintenant diplômés, les voila médecins. Benjamin rentre dans son village natal, au domaine familial il retrouve Anders, celui qu’il a élu comme père car Dina ne lui a jamais révélé l’identité de son père réel...Anders s’occupe du domaine, il s’est marié avec Dina à la demande de celle-ci avant sa fuite, lui aussi souffre car il attend toujours le retour de sa femme volage, cet homme est pêcheur de métier et semble mener tout de main de maître. Benjamin croyait pouvoir faire sa vie sur le modèle d’Anders, mais il n’est satisfait et le voila reparti à la recherche de sa mère. Et un jour la voici, il la voit arriver et croit qu’elle fait partie de ses rêves, mais non c’est bien elle. Très vite, elle fait partie de leur bande, ils vont à une soirée dansante et Aksel ne la lâche plus, Benjamin comprend alors qu’elle ne changera jamais, on croit comprendre qu’ils partiront ensemble et que Benjamin va repartir vers le domaine avec la petite Karna, mais tout cela ne sont que suppositions de ma part, car une autre trilogie qui a pour titre “ L’héritage de Karna “peut encore être lue après ce diptyque.....Deux tomes qui m’ont parus assez longs et moins passionnants que les séries précédentes. 4/5
Herbjorg Wassmo
10/18
317 pages
Quatrième de couverture
J'avais besoin d'une alternative à l'angoisse et au sang. Ainsi, je les regardais. Je reniflais leur odeur. Me tenais près d'elles chaque fois que je le pouvais. En faisais l'objet de ma convoitise pendant que je galopais sur les champs couverts de gelée blanche. Cela m'aidait à tenir le reste à distance. Les canons. Les incendiés. Les corps d'hommes maltraités. Ceux qui revenaient du front le soir, ceux qui avaient encore la faculté de penser, étaient comme moi, ils fumaient et pinçaient les filles, buvaient et dormaient. Quelquefois, ils chantaient. Il y en avait un qui avait amené un vieil orgue de Barbarie. Les femmes étaient comme la musique. Terriblement présentes. Physiquement. Et cependant inaccessibles. Présentes pour nous provoquer ou nous émouvoir. Un état d'âme. Jamais permanent. Elles finissaient toujours par quitter la pièce. Les livres, et les rêves par contre, on pouvait les emporter avec soi, Même jusqu'ici. Dans l'enfer. Je ne sais pas s'il m'est arrivé de rêver depuis que j'ai tué Karna.
Mon avis
Voici donc Benjamin qui est le narrateur de ce deuxième tome,toujours errant, de çi de là, à la recherche de sa mère, menant une vie de plaisir toujours en compagnie d’Aksel et d’Anna, on s’amuse, on discute, les deux garçons sont maintenant diplômés, les voila médecins. Benjamin rentre dans son village natal, au domaine familial il retrouve Anders, celui qu’il a élu comme père car Dina ne lui a jamais révélé l’identité de son père réel...Anders s’occupe du domaine, il s’est marié avec Dina à la demande de celle-ci avant sa fuite, lui aussi souffre car il attend toujours le retour de sa femme volage, cet homme est pêcheur de métier et semble mener tout de main de maître. Benjamin croyait pouvoir faire sa vie sur le modèle d’Anders, mais il n’est satisfait et le voila reparti à la recherche de sa mère. Et un jour la voici, il la voit arriver et croit qu’elle fait partie de ses rêves, mais non c’est bien elle. Très vite, elle fait partie de leur bande, ils vont à une soirée dansante et Aksel ne la lâche plus, Benjamin comprend alors qu’elle ne changera jamais, on croit comprendre qu’ils partiront ensemble et que Benjamin va repartir vers le domaine avec la petite Karna, mais tout cela ne sont que suppositions de ma part, car une autre trilogie qui a pour titre “ L’héritage de Karna “peut encore être lue après ce diptyque.....Deux tomes qui m’ont parus assez longs et moins passionnants que les séries précédentes. 4/5
lalyre- Grand sage du forum
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Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
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Re: [Wassmo, Herbjorg] Fils de la Providence, tome 2
Je suis comme toi, j'ai également moins appréciée ce livre.
Sur ma table de chevet il y a encore: "L’héritage de Karna', qui m'attend sagement, mais je veux finir le dernier volume qui me reste a lire de la TRILOGIE DE THORA du même auteur, qui finalement me touche bien plus que les LIVRES DE DINA.
Sur ma table de chevet il y a encore: "L’héritage de Karna', qui m'attend sagement, mais je veux finir le dernier volume qui me reste a lire de la TRILOGIE DE THORA du même auteur, qui finalement me touche bien plus que les LIVRES DE DINA.
Invité- Invité
Re: [Wassmo, Herbjorg] Fils de la Providence, tome 2
Mon ressenti
Benjamin continue de nous raconter son histoire. Après la guerre où étourdi par le sang, les cris et les gémissements, il choisit de devenir médecin. C’est sur les champs de batailles, qu'il croise le chemin de Karna, une jeune femme courageuse et déterminée.
Tout deux vivront une relation mais sans jamais s’appartenir et s’engager. Benjami fait ses études de médecine. Contrairement à son ami qui partage ses longues réflexions, il est l’homme de tout les excès : beuvries, femmes… Il voue une véritable obsession pour ces dernières. Il s'accapare visuellement ou physiquement de celles qui lui plaisent et ce sans retenue aucune, incapable d'agir autrement. Au travers de cette quête insensée et éperdue, c’est sa mère qu’il essaye de retrouver et de comprendre. Mère qu’il n’a pas vu depuis qu’il avait 10 ans.
Il a du mal à se stabiliser, à s’engager. Malgré sa quête effrénée de réponses, la vie en a décidé autrement. Il devient père lorsqu’il retrouve sa mère qui est venu pour le voir. Ensemble, ils vont faire un bout de chemin pour essayer de combler un fossé dans leur relation et cicatriser des plaies.
J’ai suivi avec plaisir les pensées, les émotions, les sensations, la confusion, les désillusions, le désespoir et la souffrance de Benjamin. Je me suis sentie proche de lui. De façon passionnelle, Herbjorg décrit et dépeint les émotions sans pareil, de la sensualité aux détails les plus sordides. Il est intéressant de voir comment les comportements de femme (Dina) et d’ homme (Benjamin) ne sont pas reçus et connotés de la même manière, alors que tous les deux ont la même colère et le même souci face à l’engagement. Si pour Dina, sauvage, rebelle, sensualité viennent résoner sur la beauté, la liberté et la sensualité, pour Benjamin les résonances sont celles de la consommation, du non respect et de l’instabilité… Les codes sociétales ne sont pas les mêmes pour une femme ou pour un homme.
Toujours grâce aux quelques jours qu’il a passé avec sa mère, il s’engage sur la route de la paternité et donne un nom à sa fille. Avec elle, il rentre au domaine : Comment va grandir Karna ? Qu’est-ce que sa grand-mère et son père lui ont transmis comme héritage relationnel ? Je poursuis mon voyage au travers de cette fresque historique de la fin de 19ème siécle où l’auteure témoigne avec maiestria de la pénombre des âmes…
A découvrir
Benjamin continue de nous raconter son histoire. Après la guerre où étourdi par le sang, les cris et les gémissements, il choisit de devenir médecin. C’est sur les champs de batailles, qu'il croise le chemin de Karna, une jeune femme courageuse et déterminée.
Tout deux vivront une relation mais sans jamais s’appartenir et s’engager. Benjami fait ses études de médecine. Contrairement à son ami qui partage ses longues réflexions, il est l’homme de tout les excès : beuvries, femmes… Il voue une véritable obsession pour ces dernières. Il s'accapare visuellement ou physiquement de celles qui lui plaisent et ce sans retenue aucune, incapable d'agir autrement. Au travers de cette quête insensée et éperdue, c’est sa mère qu’il essaye de retrouver et de comprendre. Mère qu’il n’a pas vu depuis qu’il avait 10 ans.
Il a du mal à se stabiliser, à s’engager. Malgré sa quête effrénée de réponses, la vie en a décidé autrement. Il devient père lorsqu’il retrouve sa mère qui est venu pour le voir. Ensemble, ils vont faire un bout de chemin pour essayer de combler un fossé dans leur relation et cicatriser des plaies.
J’ai suivi avec plaisir les pensées, les émotions, les sensations, la confusion, les désillusions, le désespoir et la souffrance de Benjamin. Je me suis sentie proche de lui. De façon passionnelle, Herbjorg décrit et dépeint les émotions sans pareil, de la sensualité aux détails les plus sordides. Il est intéressant de voir comment les comportements de femme (Dina) et d’ homme (Benjamin) ne sont pas reçus et connotés de la même manière, alors que tous les deux ont la même colère et le même souci face à l’engagement. Si pour Dina, sauvage, rebelle, sensualité viennent résoner sur la beauté, la liberté et la sensualité, pour Benjamin les résonances sont celles de la consommation, du non respect et de l’instabilité… Les codes sociétales ne sont pas les mêmes pour une femme ou pour un homme.
Toujours grâce aux quelques jours qu’il a passé avec sa mère, il s’engage sur la route de la paternité et donne un nom à sa fille. Avec elle, il rentre au domaine : Comment va grandir Karna ? Qu’est-ce que sa grand-mère et son père lui ont transmis comme héritage relationnel ? Je poursuis mon voyage au travers de cette fresque historique de la fin de 19ème siécle où l’auteure témoigne avec maiestria de la pénombre des âmes…
A découvrir
Pinky- Grand sage du forum
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