[Arzo, Silvio (d')] Maison des autres
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[Arzo, Silvio (d')] Maison des autres
Maison des autres
![[Arzo, Silvio (d')] Maison des autres 41heku10](https://i.servimg.com/u/f27/14/87/83/34/41heku10.jpg)
Auteur : Silvio d’Arzo
Silvio d’Arzo (Enzio Comparoni) est né à Reggio Emilia en 1920. Il y est mort en 1952, sans en être jamais vraiment parti. Il déserta de l'armée en 1943 parce qu'il n'aimait pas le fascisme. Et c'était un grand admirateur de Henry James, de Conrad et de Stevenson.
Editeur : Verdier (collection « Terra d’altri ») 1988 existe en édition de poche chez Rivages
Nombre de pages : 86
4ème de couverture :
Grand admirateur de James et de Conrad, D'Arzo sait bien que les moments essentiels sont ceux où " il ne se passe rien ". Mais ce rien engendre ici une prose tendue et scandée où chaque mot semble arraché à la plus secrète réticence. La douloureuse question que la vieille femme de Maison des autres, après maints détours et lapsus, pose au prêtre d'un village perdu de l'Apennin émilien ne peut avoir de réponse. Dans un univers minéral et désolé que rythme le retour obsédant des saisons et des gestes, à peine troublé par le drame indicible qui fait le livre, elle renvoie chaque lecteur au profond de lui-même.
Mon avis :
![[Arzo, Silvio (d')] Maison des autres 41heku10](https://i.servimg.com/u/f27/14/87/83/34/41heku10.jpg)
Auteur : Silvio d’Arzo
Silvio d’Arzo (Enzio Comparoni) est né à Reggio Emilia en 1920. Il y est mort en 1952, sans en être jamais vraiment parti. Il déserta de l'armée en 1943 parce qu'il n'aimait pas le fascisme. Et c'était un grand admirateur de Henry James, de Conrad et de Stevenson.
Editeur : Verdier (collection « Terra d’altri ») 1988 existe en édition de poche chez Rivages
Nombre de pages : 86
4ème de couverture :
Grand admirateur de James et de Conrad, D'Arzo sait bien que les moments essentiels sont ceux où " il ne se passe rien ". Mais ce rien engendre ici une prose tendue et scandée où chaque mot semble arraché à la plus secrète réticence. La douloureuse question que la vieille femme de Maison des autres, après maints détours et lapsus, pose au prêtre d'un village perdu de l'Apennin émilien ne peut avoir de réponse. Dans un univers minéral et désolé que rythme le retour obsédant des saisons et des gestes, à peine troublé par le drame indicible qui fait le livre, elle renvoie chaque lecteur au profond de lui-même.
Mon avis :
Invité- Invité
Re: [Arzo, Silvio (d')] Maison des autres
Ce court roman, plutôt une longue poésie en prose nous promène dans les Apenins, région de montagnes où il ne se passe rien. La vie s’écoule au rythme des saisons, du passage des chèvres. Pourtant… le curé va rencontrer une vieille femme, aucune parole n’est échangée, ils se guettent pendant plusieurs semaines et un jour, Zelinda, tel est son prénom, finira pas poser Sa question : « Est-ce que, dans un cas spécial, tout à fait différent des autres, sans faire de mal à personne, quelqu’un pourrait avoir la permission de finir un peu plus tôt ? ». Le prêtre ne saura lui répondre que la sauce convenue de l’Eglise et ne saura pas aider et rejoindre Zelinda. Il se retrouve face à son inutilité et part.
Ce livre si beau est un chant mélancolique sur la solitude, le silence uniquement rompu par le bruit des clarines. C’est une ode à la beauté de cette région que Silvio D'Arzo décrit tel un peintre.
Ce petit livre est un vrai bijou à lire, relire encore et encore. Je dois le rendre à la bibliothèque, mais une chose est certaine : je vais me l’acheter pour me repaître de cette poésie. Il n’y a pas besoin d’action, de circonvolution pour faire un beau livre. Silvio d’Arzo nous en fait une démonstration magistrale.
Un vrai et réel coup de cœur.
Ce livre si beau est un chant mélancolique sur la solitude, le silence uniquement rompu par le bruit des clarines. C’est une ode à la beauté de cette région que Silvio D'Arzo décrit tel un peintre.
Ce petit livre est un vrai bijou à lire, relire encore et encore. Je dois le rendre à la bibliothèque, mais une chose est certaine : je vais me l’acheter pour me repaître de cette poésie. Il n’y a pas besoin d’action, de circonvolution pour faire un beau livre. Silvio d’Arzo nous en fait une démonstration magistrale.
Un vrai et réel coup de cœur.

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