[Reinach,Lucien de] Lettres d'Indochine;1893-1899
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[Reinach,Lucien de] Lettres d'Indochine;1893-1899
Lettres d’Indochine 1893-1899
Auteur : Lucien de Reinach
« Si courte qu'elle ait été, la vie de Lucien de Reinach est un bel exemple pour ceux qui voient dans le service de la patrie le plus rigoureux des devoirs en même temps que la source la plus féconde de satisfactions et de consolations. Arrivé à l'âge où l’on se décide a suivre une carrière, Lucien de Reinach pouvait, à raison des ; études consciencieuses qu'il avait faites et de sa situation de famille, choisir sa voie. Il n'hésita pas à marquer sa préférence pour le métier des armes. II entra donc à Saint-Cyr le 1er octobre 1885 à l'âge de 21 ans, en sortit le 1er octobre 1887, suivit pendant une année les cours de l'Ecole d'application de cavalerie, et fut nommé, à sa sortit de Saumur, sous-lieutenant au 190 Chasseurs. Promu lieutenant au 2e Hussards le 1er juillet 1891, il se donna tout entier à son métier, publia en 1 892'la traduction d'une étude allemande sur Le Passage des cours d' eau par la cavalerie et en 1893 se présenta à l'Ecole de Guerre, où, après avoir été admissible il n'échoua que de quelques points. Par décision ministérielle du 23 mars 1893, il fut mis à la disposition de M. de Lancssan, Gouverneur général de l'Indochine, et s'embarqua le 27 avril pour le Tonkin. Mais quatre années passées au Laos avaient altéré sa santé. I1 dut demander un congé qu'il vint passer en France. Mais quatre années passées au Laos avaient altéré sa santé. Il dut demander un congé qu'il vint passer en France. »
J. CHARLES-ROUX, Président de l'Union Coloniale Française et de la Fondation Lucien de Reinach.
Editeur : Dubuisson
Nombre de pages : 144
4ème de couverture :
Les lettres réunies dans ce recueil ont été adressées par le lieutenant de Reinach à sa famille pendant les six années qu'il a passées en Indochine. Écrites au jour le jour, sans aucune recherche de style, elles n'étaient pas destinées à être rendu public. On y trouvera, à côté de descriptions simples, mais sincères du pays, les difficultés de la vie coloniale où l'officier et l'administrateur doivent, de leur propre initiative, suppléer à l'insuffisance des moyens dont ils disposent. On y verra le lieutenant de Reinach faisant, tour à tour, œuvre de militaire, d'explorateur, de juge, d'ingénieur, voire même de vaccinateur.
Mon avis :
Auteur : Lucien de Reinach
« Si courte qu'elle ait été, la vie de Lucien de Reinach est un bel exemple pour ceux qui voient dans le service de la patrie le plus rigoureux des devoirs en même temps que la source la plus féconde de satisfactions et de consolations. Arrivé à l'âge où l’on se décide a suivre une carrière, Lucien de Reinach pouvait, à raison des ; études consciencieuses qu'il avait faites et de sa situation de famille, choisir sa voie. Il n'hésita pas à marquer sa préférence pour le métier des armes. II entra donc à Saint-Cyr le 1er octobre 1885 à l'âge de 21 ans, en sortit le 1er octobre 1887, suivit pendant une année les cours de l'Ecole d'application de cavalerie, et fut nommé, à sa sortit de Saumur, sous-lieutenant au 190 Chasseurs. Promu lieutenant au 2e Hussards le 1er juillet 1891, il se donna tout entier à son métier, publia en 1 892'la traduction d'une étude allemande sur Le Passage des cours d' eau par la cavalerie et en 1893 se présenta à l'Ecole de Guerre, où, après avoir été admissible il n'échoua que de quelques points. Par décision ministérielle du 23 mars 1893, il fut mis à la disposition de M. de Lancssan, Gouverneur général de l'Indochine, et s'embarqua le 27 avril pour le Tonkin. Mais quatre années passées au Laos avaient altéré sa santé. I1 dut demander un congé qu'il vint passer en France. Mais quatre années passées au Laos avaient altéré sa santé. Il dut demander un congé qu'il vint passer en France. »
J. CHARLES-ROUX, Président de l'Union Coloniale Française et de la Fondation Lucien de Reinach.
Editeur : Dubuisson
Nombre de pages : 144
4ème de couverture :
Les lettres réunies dans ce recueil ont été adressées par le lieutenant de Reinach à sa famille pendant les six années qu'il a passées en Indochine. Écrites au jour le jour, sans aucune recherche de style, elles n'étaient pas destinées à être rendu public. On y trouvera, à côté de descriptions simples, mais sincères du pays, les difficultés de la vie coloniale où l'officier et l'administrateur doivent, de leur propre initiative, suppléer à l'insuffisance des moyens dont ils disposent. On y verra le lieutenant de Reinach faisant, tour à tour, œuvre de militaire, d'explorateur, de juge, d'ingénieur, voire même de vaccinateur.
Mon avis :
Dernière édition par mimi54 le Sam 2 Avr 2011 - 0:20, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: [Reinach,Lucien de] Lettres d'Indochine;1893-1899
Il est vrai que la correspondance nous met toujours dans une ambiance particulière.
Invité- Invité
Re: [Reinach,Lucien de] Lettres d'Indochine;1893-1899
Une lettre c'est magnifique et précieux comme un morceau d'âme.
Anne Dandurand
On donne toujours un peu de soi dans un courrier, on se dévoile, c'est ce qui fait le charme de l'écrit.
Et puis, on imagine celui ou celle qui attend, son sourire rien qu'en touchant l'enveloppe ... alors on choisit les mots, le papier, le timbre comme autant de cadeaux ...
Anne Dandurand
On donne toujours un peu de soi dans un courrier, on se dévoile, c'est ce qui fait le charme de l'écrit.
Et puis, on imagine celui ou celle qui attend, son sourire rien qu'en touchant l'enveloppe ... alors on choisit les mots, le papier, le timbre comme autant de cadeaux ...
Cassiopée- Admin
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Genre littéraire préféré : un peu tout
Date d'inscription : 17/04/2009
Re: [Reinach,Lucien de] Lettres d'Indochine;1893-1899
Mon avis :
Cette correspondance est divisée en trois parties : le voyage, le séjour en Indochine puis son affectation au Laos. Certains s'étonneront de l'importance accordée au voyage mais ce texte nous replonge dans la réalité du XIXe siècle. Voyager, c'est attendre que la marée monte, que les conditions climatiques s'améliorent, que l'heure de la correspondance arrive. Lucien de Reinach part en Indochine dans un but précis : servir la France. Certes, nous sommes dans une colonie, pourtant il se montre toujours respectueux des indigènes (le mot n'a rien de choquant sous sa plume) qu'il rencontre. Son but est de leur venir en aide, comme le prouve par exemple son oeuvre de vaccinateur (il n'en parle qu'à la toute fin de son séjour, comme si, pour lui, agir ainsi était la moindre des choses.
Sa situation reste longtemps précaire et rend sa tâche difficile : il ne sait où loger, ses missions, pas toujours bien définies, se modifient, la nourriture est peu variée, la chaleur constante. Il passe beaucoup de temps à attendre (pour ne pas dire à tuer le temps) même quand il reçoit son affectation pour le Laos.Lucien de Reinach informe véritablement les siens de ce qu’il vit, et ne se disperse pas inutilement. Son point d’ancrage reste la France et par delà les distances, il se tient informé de ce qui se passe grâce aux journaux français qui lui parviennent, tout comme ses proches se tiennent informés des événements en Indochine.
Cette lecture fut agréable, notamment grâce à un style simple et accessible. Lucien évoque parfois son carnet de bord qui l’aide dans l’écriture de ses lettres. Son texte m’a rappelé les récits des voyageurs du 16e siècle, qui comparaient toujours ce qu’ils voyaient à quelque chose que leurs lecteurs connaissaient (Paris, Trouville, ou encore Nice).
Ce recueil de lettres constitue un témoignage simple et juste de la vie en Indochine au XIXe siècle.
Cette correspondance est divisée en trois parties : le voyage, le séjour en Indochine puis son affectation au Laos. Certains s'étonneront de l'importance accordée au voyage mais ce texte nous replonge dans la réalité du XIXe siècle. Voyager, c'est attendre que la marée monte, que les conditions climatiques s'améliorent, que l'heure de la correspondance arrive. Lucien de Reinach part en Indochine dans un but précis : servir la France. Certes, nous sommes dans une colonie, pourtant il se montre toujours respectueux des indigènes (le mot n'a rien de choquant sous sa plume) qu'il rencontre. Son but est de leur venir en aide, comme le prouve par exemple son oeuvre de vaccinateur (il n'en parle qu'à la toute fin de son séjour, comme si, pour lui, agir ainsi était la moindre des choses.
Sa situation reste longtemps précaire et rend sa tâche difficile : il ne sait où loger, ses missions, pas toujours bien définies, se modifient, la nourriture est peu variée, la chaleur constante. Il passe beaucoup de temps à attendre (pour ne pas dire à tuer le temps) même quand il reçoit son affectation pour le Laos.Lucien de Reinach informe véritablement les siens de ce qu’il vit, et ne se disperse pas inutilement. Son point d’ancrage reste la France et par delà les distances, il se tient informé de ce qui se passe grâce aux journaux français qui lui parviennent, tout comme ses proches se tiennent informés des événements en Indochine.
Cette lecture fut agréable, notamment grâce à un style simple et accessible. Lucien évoque parfois son carnet de bord qui l’aide dans l’écriture de ses lettres. Son texte m’a rappelé les récits des voyageurs du 16e siècle, qui comparaient toujours ce qu’ils voyaient à quelque chose que leurs lecteurs connaissaient (Paris, Trouville, ou encore Nice).
Ce recueil de lettres constitue un témoignage simple et juste de la vie en Indochine au XIXe siècle.
Sharon- Modérateur
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Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
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Re: [Reinach,Lucien de] Lettres d'Indochine;1893-1899
Mon avis :
Attirée depuis toujours par le style épistolaire, j’ai eu le souhait de découvrir les lettres de ce soldat. Correspondance incomplète (il manque des courriers) mais aussi complète de par la description minutieuse et rigoureuse, quasi militaire de la vie de Lucien de Reinach.
Trois parties vont composer ce livre : Le voyage, le séjour en Indochine et l’affectation au Laos.
Le voyage est long, très long, dépendant de la météo, loin des moyens qui nous sont proposés maintenant.
Les séjours sont faits d’incertitudes, de changements au dernier moment, de la vie de tous les jours au milieu des indigènes (sans connotation péjorative) et au service de la France.
Dans les courriers, on trouve des comparaisons avec ce qu’on peut voir en France pour que le lecteur visualise mieux ce que le soldat veut transmettre.
On découvre de quoi est fait le quotidien, les rencontres avec le gouverneur, les expéditions ; les services rendus etc …
Il transmet peu ses états d’âme, tout au plus, écrit-il « Je suis devenu tout ce qu’il y a de plus occupé. »
Il ne se plaint pas, si la nourriture abimée doit être jetée, il en fait le constat mais ne gémit pas.
Comme si sa condition de soldat l’obligeait à accepter chaque instant de cette vie comme il vient.
Une « tranche de vie » intéressante pour découvrir l’Indochine sous un autre regard à cette époque.
J’aurais beaucoup aimé lire le carnet de bord qu’il évoque.
Attirée depuis toujours par le style épistolaire, j’ai eu le souhait de découvrir les lettres de ce soldat. Correspondance incomplète (il manque des courriers) mais aussi complète de par la description minutieuse et rigoureuse, quasi militaire de la vie de Lucien de Reinach.
Trois parties vont composer ce livre : Le voyage, le séjour en Indochine et l’affectation au Laos.
Le voyage est long, très long, dépendant de la météo, loin des moyens qui nous sont proposés maintenant.
Les séjours sont faits d’incertitudes, de changements au dernier moment, de la vie de tous les jours au milieu des indigènes (sans connotation péjorative) et au service de la France.
Dans les courriers, on trouve des comparaisons avec ce qu’on peut voir en France pour que le lecteur visualise mieux ce que le soldat veut transmettre.
On découvre de quoi est fait le quotidien, les rencontres avec le gouverneur, les expéditions ; les services rendus etc …
Il transmet peu ses états d’âme, tout au plus, écrit-il « Je suis devenu tout ce qu’il y a de plus occupé. »
Il ne se plaint pas, si la nourriture abimée doit être jetée, il en fait le constat mais ne gémit pas.
Comme si sa condition de soldat l’obligeait à accepter chaque instant de cette vie comme il vient.
Une « tranche de vie » intéressante pour découvrir l’Indochine sous un autre regard à cette époque.
J’aurais beaucoup aimé lire le carnet de bord qu’il évoque.
Cassiopée- Admin
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Date d'inscription : 17/04/2009
Re: [Reinach,Lucien de] Lettres d'Indochine;1893-1899
Moi aussi, j'aurai bien aimé le lire.Cassiopée a écrit: J’aurais beaucoup aimé lire le carnet de bord qu’il évoque.
Sharon- Modérateur
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