[Giard, Michel] La carriole
Page 1 sur 1
Avez vous aimé ce livre ?
[Giard, Michel] La carriole
Titre : La Carriole
Auteur : Michel Giard
Editeur : Isoète
1ère parution : 2011
Nombre de pages : 87 pages
ISBN : 978-2-357-76013-4
Quatrième de couverture :
1939, un gamin de l'Assistance Publique se lie d'amitié aves deux paysans. Les années passent et le jeune garçon revient les voir régulièrement jusqu'à ce jour de juin 1944. Il ne "savait pas encore que la fin de l'enfance commençait le jour où l'on croisait la mort...".
Présentation de l'auteur :
Ecrivain éclectique, Michel Giard, bien connu pour ses chroniques sur France Bleu Cotentin, a publié une quarantaine d'ouvrages.
Mon avis :
Un petit garcon de l'Assistance Publique se trouve placé aupres d'une famille d'accueil peu avant la guerre. Famille d'accueil est un bien grand mot pour cette femme autoritaire et méchante qui le bat et le méprise, tout comme les autres enfants a l'école. Il n'est pas grand chose, ce n'est qu'un gamin sans parents, sans famille et dont personne n'a rien a faire.
Mais dans ce village de Normandie, il y a quand meme Edmond et Jeanne, un couple particulier, un frère et une soeur. Lorsque Edmond a perdu sa femme et son garcon en couches, sa soeur est venu l'aider et n'est jamais repartie. Ils mènent une vie simple de paysans, et sont les seuls avec qui le petit garcon réussit à trouver un peu de réconfort. Puis le garcon grandit et part tenter sa chance à l'usine du côté de Cherbourg, mais il revient régulierement revoir Edmond et Jeanne. Jusqu'au jour où ceux-ci se font tuer dans un bombardement. Le semblant de famille que le petit garcon avait réussi à se construire s'effondre, il se retrouve à nouveau seul.
J'ai beaucoup aimé le style de l'auteur, les phrases sont vraiment très belles, touchantes, poignantes. Nous partageons les émotions de ce petit garcon et la nostalgie de l'homme qu'il est devenu. Je regrette cependant que bien des aspects ne soient pas plus approfondis, j'ai eu l'impression de survoler un peu le livre, et de ce fait, certains passages se retrouvent aussi un peu confus.
"J'avais un état civil, des papiers, mais je n'existais plus dans le regard de qui que ce soit. Et si c'était cela le rôle d'une mère ? Dire à son enfant qu'elle l'aime, qu'elle veut lui tenir la main, qu'elle est là pour l'encourager, l'applaudir et parfois le gronder. L'amour maternel se blottit dans les bizarreries du quotidien et, pour l'instant, je n'en savais rien."
"On dit que le temps finit par tout gommer, par tout faire oublier. Mais qu'en sait-il au juste, le temps, de nos douleurs ?"
chichie- Membre connaisseur
-
Nombre de messages : 363
Age : 42
Localisation : Angleterre
Date d'inscription : 08/04/2011
Sujets similaires
» ONFRAY, Michel
» [Quint, Michel] Max
» [Field, Michel] Le soldeur
» [Houellebecq, Michel] Soumission
» TREMBLAY, Michel
» [Quint, Michel] Max
» [Field, Michel] Le soldeur
» [Houellebecq, Michel] Soumission
» TREMBLAY, Michel
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum