[Perdue, Lewis] L'héritage sacré

Présentation :

La célèbre historienne de l’art, Zoe Ridgeway, est enlevée en pleine rue. Au même moment, un mystérieux collectionneur suisse succombe dans l’explosion de sa maison. Y aurait-il un lien entre ces deux affaires ? Face à l’inertie de la police, le mari de Zoe, un ancien enquêteur, part lui-même à la recherche de sa femme.

Il découvre que le collectionneur dissimulait de ténébreux secrets et, surtout, un trésor inestimable : un linceul, plus précieux encore que le Saint Suaire. Cette relique, si elle s’avérait authentique, prouverait l’existence d’un autre messie, un personnage dont le Vatican a toujours nié l’existence.

Pour sauver sa femme, Seth Ridgeway affronte les forces obscures d’une conspiration séculaire. Et ces ennemis puissants, tapis dans l’ombre, ne reculent devant rien pour garder leurs secrets… ?

Mon avis :

Zoe Ridgeway est passionnée par l'art et en a fait son métier. Réputée mondialement comme historienne de l'art, elle se voit offrir un contrat en or : restituer les oeuvres volées par les nazis lors de la seconde guerre mondiale, et perdus jusqu'à maintenant, aux propriétaires légitimes. L'homme qui est en possession de ces chefs-d'oeuvre, lui donne aussi quelques vieux parchemins qui lui révéleront un secret bien gardé du Vatican. Un secret pour lequel il y en a qui sont prêts à tuer, les uns pour le garder secret, les autres pour s'en emparer.

Les personnages sont bien, même si je ne me suis pas vraiment attachée aux personnages principaux. Je me suis plutôt attachée à Thalia, captive au même titre que Zoé, mais qui a un peu plus de liberté dû à des conditions spéciales. Elle fait tout pour alléger le quotidien de Zoe selon ses maigres moyens, tout en gardant une attitude joyeuse et j'ai trouvé ça touchant.

Dès les premières pages, ce qui m'a frappée c'est la richesse de l'écriture de l'auteur. C'est très imagé et ça reste fluide. Les scènes d'actions (il y en a beeeaaauuuucoup!) sont bien décrites, avec juste assez de détails pour bien se les représenter sans casser le rythme. Car il y a un bon rythme dans ce roman malgré quelques passages que j'ai trouvés longs et superflus, mais ils ne sont pas nombreux.

L'histoire est bien documentée. Nous naviguons entre les souvenirs de la deuxième guerre mondiale, l'histoire de la chrétienté, à ses débuts sous le règne de l'empereur Constantin et il y a même des informations sur la religion au temps de la préhistoire. Cette histoire, bien que romancée, est remplie de faits véridiques et l'auteur, en fin de roman, nous explique quelles recherches il a mené pour ce roman et nous permet de démêler le vrai du faux.

Un très bon triller pour ceux qui aiment quand ça tourne autour de l'histoire et de la religion!

4/5