[Kingfisher, Rupert] Madame Pamplemousse et la confiserie enchantée

Titre : Madame Pamplemouse et la confiserie enchantée
Auteur : Rupert Kingfisher
Editeur : Albin Michel
Nombre de pages : 146

Présentation de l'éditeur :

C’est l’hiver à Paris et Madeleine a quelques problèmes à l’école. Mirabelle, une nouvelle élève, la harcèle. Madeleine a trop honte pour demander de l’aide à ses amis, Madame Pamplemousse et Camembert, mais elle se lie d’amitié avec une femme nommée Madame Bonbon, propriétaire d’un magasin qui semble être une confiserie. Les sucreries que Madame Bonbon donne à Madeleine ont un puissant effet magique et la rendent tout d’abord assez forte pour affronter Mirabelle. Mais ils la plongent bientôt dans un monde étrange et enchanté dont elle s’aperçoit qu’elle ne peut s’échapper. Car Madame Bonbon n’est autre qu’une vieille ennemie de Madame Pamplemousse, venue à paris pour prendre sa revanche.

Mon avis :

Lire un tel livre de littérature jeunesse fait incontestablement du bien. J’ai beaucoup aimé la morale délivrée dans ce roman, et j’aurai aimé pouvoir lire un tel roman quand j’étais enfant. J’ai l’impression qu’il n’en existait pas de tel ! On me dira aussi que de tels problèmes n’existaient pas à l’époque. Je ne pense pas que le harcèlement ait été inventé en 2013, ni l’indifférence des parents envers leur progéniture. Je crois simplement qu’on en parlait nettement moins.

Pour revenir aux qualités de ce roman, il est bien écrit, i parvient à créer un univers à la fois réaliste et rempli de fantaisie. De monstres aussi, à visages humains, et sans silhouettes d’ogre.

Il montre aussi comment il est facile de faire du mal en faisant semblant de faire du bien. Il est facile de jouer avec les idées établies pour stigmatiser ceux qui n’entrent pas dans la norme. Je terminerai par cette citation, qui illustre parfaitement ce thème :

"Mirabelle t’a rendue honteuse d’être spéciale, en te mettant à part. Eh bien, Madeleine, je ne crains pas de l’affirmer : oui, tu es à part, mais il n’y a aucune honte à cela. Et pour ce qui est de "s’intégrer", personnellement je ne l’ai jamais fait, et je n’ai aucune intention de m’y mettre. Tu sais, conclut-elle avec un sourire, cela ne m’empêchera jamais d’avoir des amis."

Merci Sharon pour ta critique, c'est drôle y a peu Alexielle a fait la critique de " Madame Pamplemousse et ses fabuleux délices " 

Merci Louloute pour ta visite.
J'ai lu aussi Madame Pamplemousse et ses fabuleux délices (mais en anglais) qui est le tome 1 des aventures de madame Pamplemousse, son chat Camembert et Madeleine, qui est devenue leur protégé dans le tome 1. Celui-ci est le tome 3.

Je suis toujours aussi fan des couvertures en tout cas (des dessins en général en fait) : ça donne envie de le lire ! Il faut absolument que je le trouve ! Merci, Sharon !

Mon avis :
Dès que j’ai ouvert ce troisième et dernier tome de Madame Pamplemousse, j’ai été emportée dans cette nouvelle aventure qui débute sur une Madeleine en pleurs. Que lui arrive-t-il ? On y fait également la rencontre de Madame Bonbon, une gentille femme, très avenante qui va réconforter notre amie et lui faire gouter à ces chocolats aux effets inattendus. Prêt à décoller pour un nouvel univers toujours aussi empreint de magie et de fantaisie ? Dans ce nouvel opus, nous en saurons également davantage sur le passé de l’énigmatique madame Pamplemousse…
Si j’ai eu un peu de mal avec le début à cause des explications propres aux aventures des volets précédents et qui permettent d’appréhender les personnages, pour ceux qui débarqueraient dans ce troisième tome sans passer par les précédents, et sûrement aussi parce que j’ai lu celui-ci très rapidement après la lecture du deuxième, cela m’a donc paru superflu, il m’a ensuite été impossible de reposer ma lecture avant la fin, toujours aussi séduite par l’écriture, les personnages et l’univers de l’auteur. Je termine ainsi cette série avec un petit pincement au cœur. J’aurais aimé qu’il y ait encore plein de livres dédiés à Madame Pamplemousse, Camembert, Madeleine et leurs compagnons.
Vite, vite, M. Kingfisher : écrivez-nous d’autres jolies histoires du même acabit avec des personnages tout aussi attachants !