[Mosse, Kate] La fille du taxidermiste

[Mosse, Kate]
La fille du taxidermiste
JC Lattès 3 février 2016
ISBN 978 2 7096 4907 0
395 pages
Quatrième de couverture
Sussex, 1912. Dans le cimetière d'une église, des villageois se rassemblent. Selon une vieille superstition, c'est cette nuit que l'on verra marcher en procession les fantômes de ceux qui mourront dans l'année à venir. Or ici, où l'estuaire ouvre sur la grande mer, les superstitions ont la vie dure. Seule, un peu à l'écart, la fille du taxidermiste observe la scène. À vingt-deux ans, Constantia Gifford vit avec son père, dans une maison délabrée qui contient les vestiges de l'ancien musée de taxidermie, jadis mondialement célèbre. Les oiseaux empaillés qui ornaient autrefois les salons des maisons bourgeoises sont passés de mode, et Gifford est devenu un homme amer, frappé par la disgrâce. Les événements qui ont mené à la fermeture du musée tenu par son père ne sont jamais évoqués.

Mon avis
Donc Constantia (Connie) cachée dans les buissons a vu une femme vêtue d’un manteau bleu, hors il se fait que quelques heures plus tard, le corps de cette femme est découvert dans les marais. Ce ne sera pas facile pour Connie ayant perdu la mémoire des douze premières années de sa vie suite à un accident, cependant à de rares moments des flashs des années oubliées remontent en surface, cela pourrait peut-être l’aider à démasquer l’assassin. Un inquiétant club nommé les corvidés dont font partie des élites, est-il en cause ? Car trois hommes disparaissent, qui sont-ils et pourquoi ? Il y avait aussi une certaine Cassie, mais il semblerait qu’elle soit disparue, est-elle morte ou vivante ? Et le père brisé et alcoolique de Connie qui était taxidermiste et dont celle-ci a pris la relève. Il y a aussi Mary et sa mère Jenny, celle-ci trainant un secret depuis de nombreuses années. C’est un bon roman-thriller troublant sur fond sombre ou le suspense m’a tenue scotchée jusqu’à la fin surprenante.