[Bourdeaut, Olivier] Pactum Salis

Bourdeaut Olivier - Pactum Salis
Finitude (2018) –  256 pages
Lu en version numérique


Quatrième de couverture : Très improbable, cette amitié entre un paludier misanthrope, ex-Parisien installé près de Guérande, et un agent immobilier ambitieux, prêt à tout pour « réussir ». Le premier mène une vie quasi monacale, déconnecté avec bonheur de toute technologie, tandis que le second gare avec fierté sa Porsche devant les boîtes de nuit.

Liés à la fois par une promesse absurde et par une fascination réciproque, ils vont passer une semaine à tenter de s'apprivoiser, au coeur des marais salants.

Mon avis : Jean est paludier, Michel est agent immobilier, « son seul ami fidèle est le prix au m2 ». Jean mène une petite vie tranquille jusqu’à ce que Michel, par un soir de beuverie, vienne s’échouer dans ses marais salants. Les deux hommes vont nouer une singulière relation.

J’avais beaucoup aimé En attendant Bojangles, j’avais hâte de découvrir le deuxième roman d’Olivier Bourdeaut.
Au final, je me suis franchement ennuyée : la première moitié du livre est faite de descriptions, de l’environnement, de la vie des protagonistes ; la deuxième est la rencontre, la relation entre les deux hommes. A part quelques répliques acerbes entre les deux personnages, j’ai trouvé le reste de l’histoire inintéressant, et plus que tout la fin absurde.


Extraits : « L’homme est ainsi fait, il passe sa vie à se trouver des circonstances atténuantes. »

Tout comme Lili, j'avais hâte de découvrir ce second livre. J'ai été déçue car on ne retrouve en rien ce qui a fait mon coup de coeur pour "en attendant Bojangles". Néanmoins, une fois la déception passée, il reste une écriture agréable et fluide et une histoire assez originale.

Merci pour ces critiques. Etant sur la fin de En attendant Bojangles, j'ai eu envie de lire ce deuxième roman, et il est disponible à la médiathèque (enfin, après...)

Je tenterai quand même, je pense.

Mon ressenti

Un livre qui m’a particulièrement touché puisque l’auteur présente les marais salants et le métier de paludier : deux choses qui existent chez moi et que dire de Guérande (il faut compter les ronds-points qui comme l’indique l’auteur sont nombreux mais de là à aller jusqu’au nombre qu’il nomme…) … Bref, les descriptions, le vocabulaire, les insectes, la culture, je me suis sentie chez moi.

Olivier ne manque ni de piquant, ni de sel pour le coup ! Une rencontre improbable entre ce paludier misanthrope et un agent immobilier malhonnête ; des personnages haut en couleur et touchants, viennent agrémenter cet environnement insolite fait de senteurs iodées, de sons particuliers, de sérénité. Humour, légèreté et sérénité baigne ce livre.

J’ai aimé me promener dans ces descriptions et ces dialogues qui nous montrent que nous pouvons choisir notre façon de vivre tout nommant nos excès.

A découvrir