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[Harmange, Pauline] Moi, les hommes, je les déteste

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Message par Sharon Mar 18 Jan 2022 - 5:18

[Harmange, Pauline] Moi, les hommes, je les déteste Cvt_mo11

Titre : Moi, les hommes, je les déteste
Auteur : Pauline Harmange
éditeur : édition monstrograph
Nombre de pages : 96 pages

Présentation de l’éditeur :

Et si les femmes avaient de bonnes raisons de détester les hommes ?
Et si la colère à l’égard des hommes était en réalité un chemin joyeux et émancipateur dès lors qu’on la laisse s’exprimer ?
Dans ce court essai, Pauline Harmange défend la misandrie comme une manière de faire place à la sororité et à des relations bienveillantes et exigeantes.
Un livre féministe et iconoclaste.

Mon avis :

Je n’aurai pas forcément envie d’être gentille en chroniquant ce livre. D’ailleurs, pourquoi être « gentille » ? Cela n’a aucun intérêt. Pour l’histoire, cet essai, publié le 19 août 2020 a failli ne jamais paraître. En effet, son titre et son quatrième de couverture ont attiré les foudres d’un chargé de mission au ministère délégué à l’égalité femmes-hommes. Rien que cela ! En effet, il soutenait que ce livre invitait à la haine des hommes. Il est facile de critiquer un livre que l’on n’a pas lu. Oui, il est tellement plus facile de rappeler que les hommes, eux, aiment les femmes. C’est d’ailleurs toujours ce que l’on entend dans les médias quand un homme tue sa conjointe. « Ah, mais il l’aimait ! » Les femmes peuvent se passer d’un tel amour.

Que contient ce livre, finalement ? Eh bien il s’agit avant tout d’un essai qui parle des femmes, les femmes, que l’on n’encourage pas à se mettre en avant, les femmes, qui se dévalorisent très fréquemment, qui n’ont pas confiance en elles, les femmes, aussi, qui s’opposent entre elles au lieu de chercher à tisser des liens entre elles, à être bienveillantes, d’abord envers elles-mêmes, ce qui n’est pas forcément le plus facile.

Des femmes, aussi, qui doivent se défaire du regard des hommes (je suis tout à fait d’accord avec ce point), ne plus attendre leur approbation, quel que soit le sujet. Et moi de me dire que nous, les femmes, sommes sans arrêt confronter à des situations, dans la vie courante, mais aussi dans les livres, les séries télévisées, dans lesquelles les femmes cherchent toujours l’approbation des hommes. J’ai retenu aussi que les femmes, dès leur plus jeune âge, sont encouragées à la retenue, pour ne pas dire à la passivité, alors que l’on attend des hommes qu’ils agissent, qu’ils réagissent, qu’ils soient actifs. Ceci n’est pas un scoop : il y a toujours des hommes (et des femmes !) qui encouragent les femmes à rester à leur place, c’est à dire à ne surtout rien dire et rien faire.

C’est peut-être l’une des limites de cet essai : sa brièveté, alors qu’il y aurait tant à dire sur ce sujet. Cet ouvrage offre cependant déjà suffisamment matière à se questionner.

Pour terminer, un extrait : C’est fou ce qu’on peut s’oublier, quand on est écrasée au quotidien par le poids de l’importance masculine. Ils ne sont peut-être pas tous malveillants, mais il est difficile de lutter contre l’idée très tôt imprimée dans nos esprits que l’avis des hommes, parfois d’un simple passant dans la rue, a plus d’importance que le nôtre. Même dans des relations qu’on estime égalitaires, nous sommes nombreuses à policer qui nous sommes et comment nous nous montrons au monde pour plaire aux hommes de notre entourage. Nous achetons des vêtements flatteurs mais inconfortables pour « rester séduisante » aux yeux de notre partenaire. Nous ravalons notre irritation quand il laisse le lait hors du frigo alors qu’on lui a rappelé quinze fois de le ranger, parce qu’après tout on n’est pas sa mère* (* C’est marrant que cette expression revienne si souvent dans les récits de relations hétérosexuelles. C’est le cri du cœur de femmes qui font face à des hommes-enfants, incapables de se prendre en charge tout seuls, le rejet de ce rôle maternel qui n’a pas lieu d’être entre adultes mais que tant d’hommes recherchent. Mais c’est aussi une manière de reporter la faute sur la mère, qui aurait dû faire un meilleur boulot d’éducation. Quid du père ? Quid de l’homme adulte qui a les capacités de prendre ses responsabilités ?– ) et que c’est fatigant de râler pour des broutilles. Nous nous empêchons de contredire un homme lors d’une conversation pour ne pas le mettre en porte-à-faux, ou parce que nous manquons de confiance en notre opinion.
Sharon
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