[Marot, Agnès] Les succulentes aventures de Mila et Bulle – La Fleur-de-Sucre

Titre : Les succulentes aventures de Mila et Bulle – La Fleur-de-Sucre
Auteur : Agnès Marot
édition :Scrineo
Nombre de pages : 160 pages

Présentation de l’éditeur :

Rien ne va plus au village de Mila et Bulle, son petit dragon-fennec, depuis que la dernière Fleur-de-Sucre a disparu… Les desserts perdent peu à peu leur petit goût de bonheur. Pas étonnant que tout le monde soit de plus en plus triste ! Une vie sans muffin à la myrtille ? Jamais ! C’est décidé : direction la forêt de bûches glacées pour essayer de la retrouver. Car, s’il y a une chose que Mila aime autant que son quatre-heures, c’est bien de partir à l’aventure avec son compagnon de toujours !

Mon avis :

C’est une très jolie histoire qui nous est contée là. Nous suivons Mila, fille de boulanger-pâtissier dont les créations ravissent les villageois. Mais pour combien de temps ? La Fleur-de-Sucre, cette plante qui donnait quelque chose en plus aux desserts conçus par les parents de Mila a disparu. Que faire pour la retrouver ? C’est très simple : aller la chercher là où elle est, c’est à dire dans l’antre du Golem qui la garde pour lui seule.

Mila ne part pas seule à l’aventure, Bulle, le dragon-fennec dont elle a sauvé la vie l’accompagne. L’on peut croire, comme il s’agit d’un roman pour enfant, que l’aventure sera « facile ». Pas vraiment. Le tracé pour se rendre chez le Golem sera tout sauf linéaire, les risques encourus seront bien réels et Mila devra faire des choix. Elle devra aussi composer avec Bulle : si, jusqu’à présent, c’est elle qui a toujours pris les décisions pour eux deux, elle comprend qu’il a lui aussi son mot à dire concernant leurs aventures.

Ce roman montre l’importance de l’amitié, de la confiance que l’on se porte les uns les autres, mais aussi du lien parents-enfants : chaque parent essaie de faire de son mieux pour son enfant, et de son mieux, c’est déjà très bien. Il montre aussi comment certains actes peuvent être incompris par les uns et par les autres, d’où la nécessité de se parler et plus encore d’écouter réellement l’autre : pour bien communiquer, il faut que les deux parties le veuillent. J’ai trouvé intéressant d’aborder ses thèmes dans un roman en apparence léger.