[Schlesser, Thomas] Les yeux de Mona

[Schlesser, Thomas]
Les yeux de Mona
Albin Michel 31 janvier 2024
496 pages
Quatrième de couverture
Cinquante-deux semaines : c'est le temps qu'il reste à Mona pour découvrir toute la beauté du monde. C'est le temps que s'est donné son grand-père, un homme érudit et fantasque, pour l'initier, chaque mercredi après l'école, une oeuvre d'art, avant qu'elle ne perde, peut-être pour toujours, l'usage de ses yeux. Ensemble, ils vont sillonner le Louvre, Orsay et Beaubourg. Ensemble, ils vont s'émerveiller, s'émouvoir, s'interroger, happés par le spectacle d'un tableau ou d'une sculpture.
Empruntant les regards de Botticelli, Vermeer, Goya, Courbet, Claudel, Kahlo ou Basquiat, Mona découvre le pouvoir de l'art et apprend le don, le doute, la mélancolie ou la révolte, un précieux trésor que son grand-père souhaite inscrire en elle à jamais

Mon avis
En 52 semaines et 52 chapitres, nous lecteurs, avons eu le plaisir d’admirer et détailler 52 oeuvres d’art en compagnie de la petite Mona vive et sensible et son grand-père qui est un vrai puit de science. Ces œuvres que ce soient des sculptures ou des tableaux sont dans trois musées parisiens : le Louvre, Orsay et Beaubourg. Au fil des pages, nous déambulons avec la petite fille âgée de 10 ans et son Dadé, et avec un certain plaisir, nous apprenons à regarder, méditer, décrypter et comprendre le contexte de l’œuvre, les intentions de l’artiste et ses interprétations. Et c’est grâce à l’érudition de Dadé, que nous allons assister à un véritable éveil spirituel chez Mona, par ses questionnements et ses observations grâce au pouvoir de l’art. J’ai beaucoup apprécier le bref épisode de la vie de Mona et la description de l’œuvre choisie commentée en italique par Dadé, la relation de tendresse et d’admiration de toute beauté entre le grand-père et la fillette étonnante de maturité. Tout cela est écrit d’une façon simple et très agréable pour décrire ces visites et surtout Mona qui a toutes les cartes en main pour là guider au cœur d’une nuit qui semble s’annoncer sans fin…..Encore une fois, presqu’un coup de cœur.