[Panier-Alix, Claire] Sang d'Irah
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[Panier-Alix, Claire] Sang d'Irah
Editions Le Pré aux Clercs, 492 pages: 19 euros
Résumé:
Le valeureux prince d'Irah en proie aux tourments de la guerre et de l'amour.
Sur l'île Nopalep'am Brode, « La Terre des Hommes » dans le langage des Anciens, les enjeux politiques étaient fort simples : au nord, les Kurstanais, l'Empire des Trolls lycanthropes... et au sud, le désert sacré des Hommes-Dieux d'Orkaz, tous deux malmenés par des climats extrêmes et victimes des incessantes agressions des troupes de la reine de Nicée, Maryanor.
Le jour où le prince Duncan d'Irah se rend à Mosquir à l'appel de la reine de Nicée, il ne sait pas encore qu'elle est la cause des invasions qui ravagent leurs royaumes respectifs. Encore moins qu'il va se retrouver entraîné dans un torrent d'aventures aux multiples rebondissements où se jouent tout à la fois son destin et celui de l'île.
Mon avis
Cela faisait un moment déjà que je voulais lire du Claire Panier-Alix! Pensez une auteur(e) de fantasy et française en plus!!
Roman de fantasy "classique", Sang d'Irah ne conviendra sans doute pas à tous ceux qui veulent de l'action, de la sorcellerie et des dragons. Sang d'Irah est en fait une geste sur l'épopée de Duncan, le prince (puis roi) d'Irah. Une geste à la mode du moyen âge, quand le conteur racontait les moments les plus frappants de la vie d'un héros. Quand on a compris ça ,on voit le roman d'un autre oeil. Et franchement ça devient très interessant. Mon problème c'est que je n'ai réalisé ça qu'à la fin du roman, il faudrait peut être le faire comprendre plus clairement au départ car sinon on est un peu perdu par la façon dont l'histoire est racontée. En effet le roman est raconté de façon linéaire avec parfois des sauts dans le temps d'un dizaine d'années (sans doute que Duncan n'a rien vécu de passionnant pendant cette période), ce qui peut être un peu déroutant quand on n'a pas (comme moi) compris le principe du récit!
Une fois que tout ceci est clair, alors le récit prend toute son ampleur. Le grand talent de Claire Panier-Alix c'est d'avoir réussi à créer une sorte de monde fermé (sur une ile) à l'intérieur même de notre monde à nous (sous Louis XIII). Son autre force est d'avoir créé des personnages ambigus et complexes, parfois tellement tiraillés entre devoir et plaisir qu'on aurait envie de les secouer un peu! Pas de manichéisme dans cette histoire, chaque personnage a son coté sombre. Certains plus que d'autres il est vrai (la reine Maryanor par exemple), mais aussi Duncan qui s'accroche à son amour perdu de façon parfois irritante pour le lecteur.
Le tout constitue une histoire basée surtout sur la politique, les intrigues, quelques guerres (de pouvoir et d'armée) et qui raconte des tranches de vie de Duncan et des personnages qui l'entourent.
Le tout est superbement écrit, j'ai vraiment beaucoup aimé le style.
Il y a aussi quelques points négatifs à mon avis. certains passages sont un peu long et font un peu trop penser à un livre d'Histoire (de ceux qu'on a lu à l'école), et surtout on a du mal à s'attacher aux personnages qui sont tous tellement obnubilés par le pouvoir et leur devoir qu'ils en deviennent un peu lassants. Du moins jusqu'au dernier tiers où les personnages vieillissants (et donc moins attirés par le pouvoir) deviennent d'un seul coup beaucoup plus attachants. Dois je dire que j'ai pleuré comme une madeleine à la fin...oui, trop tard je l'ai dis! Et pourtant je ne l'aurais jamais pensé car le personnage de Duncan ne me plaisait pas du tout au début!
En résumé c'est un roman passionnant, mais auquel il faut s'accrocher, surtout au milieu ou il y a quelques longueurs, mais ça en vaut le coup car c'est un roman de fantasy assez atypique, basé sur les intrigues, l'appât du pouvoir et la notion de devoir qui régissent la vie de tous les protagonistes de ce roman. Il faut garder en tête que c'est une geste à la mode du Moyen-âge (si je l'avais su au début je pense que j'aurais beaucoup plus apprécié ma lecture). Je n'en lirais pas des comme ça tous les jours, mais une fois de temps en temps c'est un réel plaisir..
Résumé:
Le valeureux prince d'Irah en proie aux tourments de la guerre et de l'amour.
Sur l'île Nopalep'am Brode, « La Terre des Hommes » dans le langage des Anciens, les enjeux politiques étaient fort simples : au nord, les Kurstanais, l'Empire des Trolls lycanthropes... et au sud, le désert sacré des Hommes-Dieux d'Orkaz, tous deux malmenés par des climats extrêmes et victimes des incessantes agressions des troupes de la reine de Nicée, Maryanor.
Le jour où le prince Duncan d'Irah se rend à Mosquir à l'appel de la reine de Nicée, il ne sait pas encore qu'elle est la cause des invasions qui ravagent leurs royaumes respectifs. Encore moins qu'il va se retrouver entraîné dans un torrent d'aventures aux multiples rebondissements où se jouent tout à la fois son destin et celui de l'île.
Mon avis
Cela faisait un moment déjà que je voulais lire du Claire Panier-Alix! Pensez une auteur(e) de fantasy et française en plus!!
Roman de fantasy "classique", Sang d'Irah ne conviendra sans doute pas à tous ceux qui veulent de l'action, de la sorcellerie et des dragons. Sang d'Irah est en fait une geste sur l'épopée de Duncan, le prince (puis roi) d'Irah. Une geste à la mode du moyen âge, quand le conteur racontait les moments les plus frappants de la vie d'un héros. Quand on a compris ça ,on voit le roman d'un autre oeil. Et franchement ça devient très interessant. Mon problème c'est que je n'ai réalisé ça qu'à la fin du roman, il faudrait peut être le faire comprendre plus clairement au départ car sinon on est un peu perdu par la façon dont l'histoire est racontée. En effet le roman est raconté de façon linéaire avec parfois des sauts dans le temps d'un dizaine d'années (sans doute que Duncan n'a rien vécu de passionnant pendant cette période), ce qui peut être un peu déroutant quand on n'a pas (comme moi) compris le principe du récit!
Une fois que tout ceci est clair, alors le récit prend toute son ampleur. Le grand talent de Claire Panier-Alix c'est d'avoir réussi à créer une sorte de monde fermé (sur une ile) à l'intérieur même de notre monde à nous (sous Louis XIII). Son autre force est d'avoir créé des personnages ambigus et complexes, parfois tellement tiraillés entre devoir et plaisir qu'on aurait envie de les secouer un peu! Pas de manichéisme dans cette histoire, chaque personnage a son coté sombre. Certains plus que d'autres il est vrai (la reine Maryanor par exemple), mais aussi Duncan qui s'accroche à son amour perdu de façon parfois irritante pour le lecteur.
Le tout constitue une histoire basée surtout sur la politique, les intrigues, quelques guerres (de pouvoir et d'armée) et qui raconte des tranches de vie de Duncan et des personnages qui l'entourent.
Le tout est superbement écrit, j'ai vraiment beaucoup aimé le style.
Il y a aussi quelques points négatifs à mon avis. certains passages sont un peu long et font un peu trop penser à un livre d'Histoire (de ceux qu'on a lu à l'école), et surtout on a du mal à s'attacher aux personnages qui sont tous tellement obnubilés par le pouvoir et leur devoir qu'ils en deviennent un peu lassants. Du moins jusqu'au dernier tiers où les personnages vieillissants (et donc moins attirés par le pouvoir) deviennent d'un seul coup beaucoup plus attachants. Dois je dire que j'ai pleuré comme une madeleine à la fin...oui, trop tard je l'ai dis! Et pourtant je ne l'aurais jamais pensé car le personnage de Duncan ne me plaisait pas du tout au début!
En résumé c'est un roman passionnant, mais auquel il faut s'accrocher, surtout au milieu ou il y a quelques longueurs, mais ça en vaut le coup car c'est un roman de fantasy assez atypique, basé sur les intrigues, l'appât du pouvoir et la notion de devoir qui régissent la vie de tous les protagonistes de ce roman. Il faut garder en tête que c'est une geste à la mode du Moyen-âge (si je l'avais su au début je pense que j'aurais beaucoup plus apprécié ma lecture). Je n'en lirais pas des comme ça tous les jours, mais une fois de temps en temps c'est un réel plaisir..
Dernière édition par phooka le Dim 14 Mar 2010 - 13:53, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: [Panier-Alix, Claire] Sang d'Irah
Merci Phooka, pourrais-tu juste ajouter le nombre de pages au début?
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Re: [Panier-Alix, Claire] Sang d'Irah
SANG D'IRAH de Claire Panier-Alix
Mon avis
En quatrième de couverture nous pouvons lire "Sang d'Irah plonge e lecteur au coeur d'une grande fresque épique" ; je confirme à mon grand regret pour le terme "épique" parce que la fantasy purement épique n'est pas la fantasy que je préfère.
Tout le livre n'est que batailles ou presque, des alliances, des trahisons, des stratégies. Les combats se déroulent au sud de l'ïle-continent, puis au nord, ils ne cessent quasiment jamais !
Lorsque une lueur de paix semble enfin acquise, un gredin ambitieux fait reprendre les hostilités de plus belle !
Tout ça est un peu trop, j'ai eu du mal par moment à accrocher à l'histoire, aux personnages, à être captivée la lassitude montrant le bout de son nez !
Ceci dit les amateurs du genre y trouveront grandement leur compte et se régaleront.
Je dois tout de même reconnaître que malgré le peu d'intérêt que je peux avoir pour la fantasy épique j'ai apprécié certains aspects du livre.
J'ai bien aimé l'Homme Dieu d'Orkaz, sa force morale et physique après avoir été traité plusieurs fois de façon immonde.
J'ai beaucoup moins apprécié la reine de Nicée, personnage obnubilé par le culte du jade, au caractère assez faible, elle m'est antipathique.
Duncan d'Irah, seigneur d'Irah, petite enclave où il fait bon vivre , j'aurais aimé en savoir plus sur cette contrée.
Les énigmatiques îles Levantines ont avivé ma curiosité, elles me semblent avoir une certaine ressemblance avec une île mythique mais je vous le laisse découvrir par vous même.
D'ailleurs cette île-continent ne manque pas de nous rappeler des époques historiques.
"Sang d'Irah" est en trois parties, j'ai une grande préférence pour la première partie qui est la moins guerrière, celle où l'on découvre l'île-continent et ses habitants.
Le rythme de ce roman est soutenu ce qui donne envie de poursuivre, de vouloir savoir la suite !
Globalement ce fût une agréable lecture et j'aurais bien aimé un tome 2 pour pouvoir retrouver les Îles Levantines et ses peuples en temps de paix.
Mon avis
En quatrième de couverture nous pouvons lire "Sang d'Irah plonge e lecteur au coeur d'une grande fresque épique" ; je confirme à mon grand regret pour le terme "épique" parce que la fantasy purement épique n'est pas la fantasy que je préfère.
Tout le livre n'est que batailles ou presque, des alliances, des trahisons, des stratégies. Les combats se déroulent au sud de l'ïle-continent, puis au nord, ils ne cessent quasiment jamais !
Lorsque une lueur de paix semble enfin acquise, un gredin ambitieux fait reprendre les hostilités de plus belle !
Tout ça est un peu trop, j'ai eu du mal par moment à accrocher à l'histoire, aux personnages, à être captivée la lassitude montrant le bout de son nez !
Ceci dit les amateurs du genre y trouveront grandement leur compte et se régaleront.
Je dois tout de même reconnaître que malgré le peu d'intérêt que je peux avoir pour la fantasy épique j'ai apprécié certains aspects du livre.
J'ai bien aimé l'Homme Dieu d'Orkaz, sa force morale et physique après avoir été traité plusieurs fois de façon immonde.
J'ai beaucoup moins apprécié la reine de Nicée, personnage obnubilé par le culte du jade, au caractère assez faible, elle m'est antipathique.
Duncan d'Irah, seigneur d'Irah, petite enclave où il fait bon vivre , j'aurais aimé en savoir plus sur cette contrée.
Les énigmatiques îles Levantines ont avivé ma curiosité, elles me semblent avoir une certaine ressemblance avec une île mythique mais je vous le laisse découvrir par vous même.
D'ailleurs cette île-continent ne manque pas de nous rappeler des époques historiques.
"Sang d'Irah" est en trois parties, j'ai une grande préférence pour la première partie qui est la moins guerrière, celle où l'on découvre l'île-continent et ses habitants.
Le rythme de ce roman est soutenu ce qui donne envie de poursuivre, de vouloir savoir la suite !
Globalement ce fût une agréable lecture et j'aurais bien aimé un tome 2 pour pouvoir retrouver les Îles Levantines et ses peuples en temps de paix.
Invité- Invité
Re: [Panier-Alix, Claire] Sang d'Irah
Bonjour,
Voici mon avis:
Lorsque l’on commence à lire Sang d’Irah, on se dit que ce livre est très prometteur.
Claire Panier-alix n’écrit pas, elle brode...
L'auteur nous plonge dans un canevas littéraire très intéressant et très pointu du point de vue linguistique.
Il est agréable de trouver, enfin, un texte bien construit où les mots danse pour former un tout très cohérent.
Sous la plume de l’auteur, on sent une culture médiévale très poussée, certainement due à son diplôme d’histoire médiévale.
Quoiqu’il en soit, remarquons que le résumé ne rend pas justice à l’œuvre, car cette histoire, c’est bien plus qu’une banale histoire d’amour entre deux êtres, teintée de politique.
Ce livre, c’est avant tout une formidable histoire d’amitié entre deux hommes, une histoire de bravoure et de respect, une épopée et le combat de toute une vie pour la paix d’un royaume.
Comme le dit Phooka, ce livre est une chanson de geste, pas un récit d’actions et d’aventures propre aux histoires de Fantasy moderne.
Les personnages sont creusés et poussés dans leur infime retranchement.
Claire panier-Alix réussi à faire passer une émotion intense: on les déteste, on les adore, on les plaint à tour de rôle, tout en suivant leurs exploits et leurs trahisons avec délectation.
Les héros sont peints. On voit chaque coup de pinceaux qui agrémentent l’ensemble des individus. Et au fil du temps, chaque trait met en valeur un nouveau trait de caractère qui amplifie l’ambivalence des protagonistes.
Je n’ai vu dans aucun commentaire le fait que l'auteur ait réussi à créer une nouvelle race imaginaire qui se fond parfaitement dans l’histoire : les trolls lycanthropes.
Ils sont là, ils sont présents, on les sent, on les craint, ils nous dégouttent… bref, ils rendent l’histoire vivante.
Est aussi un personnage hors norme : Sail l’homme-dieu d’Orkaz, qui, à mon sens, est le plus marquant des protagonistes du livre.
De cet homme, se dégage une puissance calme et maîtrisée, une force d’esprit incomparable capable de rivaliser avec les hauts faits d’armes de son ami.
Sail est un messie, un guide pour son peuple mais aussi pour le peuple qu’il n’a pas choisi. Et pourtant, il est peu question de religion là-dedans, je dirais qu’il est plutôt question de tradition.
Sail est tout ce qu’on ne dit pas de lui. Il est marquant par son silence, par sa souffrance, par sa réclusion et par son charisme.
Il est un dieu parmi les hommes…
L’auteur ne laisse rien au hasard, tout est dessiné avec minutie et chaque personnage qui apparaît, chaque fait qui est mené est repris par la suite.
Claire Panier-Alix ne crée pas de situation inutile, toutes les questions et les actions posées en début de livre trouvent une conclusion. Et même le passage où apparaît un semblant de réalité de l’Histoire française est intéressant et se dissipe bien dans le récit.
Au final, je dirais qu’il faut absolument lire ce livre quand on aime la Fantasy et les fresques épiques. D’une part, parce que son auteur est français, et ça donne envie de dire « nous aussi, on écrit de bons livres sur l’imaginaire », d’autre part parce qu’il relève le niveau de certaines œuvres que j’ai pu lire précédemment et qui se prétendent « exceptionnelle ».
Voici mon avis:
Lorsque l’on commence à lire Sang d’Irah, on se dit que ce livre est très prometteur.
Claire Panier-alix n’écrit pas, elle brode...
L'auteur nous plonge dans un canevas littéraire très intéressant et très pointu du point de vue linguistique.
Il est agréable de trouver, enfin, un texte bien construit où les mots danse pour former un tout très cohérent.
Sous la plume de l’auteur, on sent une culture médiévale très poussée, certainement due à son diplôme d’histoire médiévale.
Quoiqu’il en soit, remarquons que le résumé ne rend pas justice à l’œuvre, car cette histoire, c’est bien plus qu’une banale histoire d’amour entre deux êtres, teintée de politique.
Ce livre, c’est avant tout une formidable histoire d’amitié entre deux hommes, une histoire de bravoure et de respect, une épopée et le combat de toute une vie pour la paix d’un royaume.
Comme le dit Phooka, ce livre est une chanson de geste, pas un récit d’actions et d’aventures propre aux histoires de Fantasy moderne.
Les personnages sont creusés et poussés dans leur infime retranchement.
Claire panier-Alix réussi à faire passer une émotion intense: on les déteste, on les adore, on les plaint à tour de rôle, tout en suivant leurs exploits et leurs trahisons avec délectation.
Les héros sont peints. On voit chaque coup de pinceaux qui agrémentent l’ensemble des individus. Et au fil du temps, chaque trait met en valeur un nouveau trait de caractère qui amplifie l’ambivalence des protagonistes.
Je n’ai vu dans aucun commentaire le fait que l'auteur ait réussi à créer une nouvelle race imaginaire qui se fond parfaitement dans l’histoire : les trolls lycanthropes.
Ils sont là, ils sont présents, on les sent, on les craint, ils nous dégouttent… bref, ils rendent l’histoire vivante.
Est aussi un personnage hors norme : Sail l’homme-dieu d’Orkaz, qui, à mon sens, est le plus marquant des protagonistes du livre.
De cet homme, se dégage une puissance calme et maîtrisée, une force d’esprit incomparable capable de rivaliser avec les hauts faits d’armes de son ami.
Sail est un messie, un guide pour son peuple mais aussi pour le peuple qu’il n’a pas choisi. Et pourtant, il est peu question de religion là-dedans, je dirais qu’il est plutôt question de tradition.
Sail est tout ce qu’on ne dit pas de lui. Il est marquant par son silence, par sa souffrance, par sa réclusion et par son charisme.
Il est un dieu parmi les hommes…
L’auteur ne laisse rien au hasard, tout est dessiné avec minutie et chaque personnage qui apparaît, chaque fait qui est mené est repris par la suite.
Claire Panier-Alix ne crée pas de situation inutile, toutes les questions et les actions posées en début de livre trouvent une conclusion. Et même le passage où apparaît un semblant de réalité de l’Histoire française est intéressant et se dissipe bien dans le récit.
Au final, je dirais qu’il faut absolument lire ce livre quand on aime la Fantasy et les fresques épiques. D’une part, parce que son auteur est français, et ça donne envie de dire « nous aussi, on écrit de bons livres sur l’imaginaire », d’autre part parce qu’il relève le niveau de certaines œuvres que j’ai pu lire précédemment et qui se prétendent « exceptionnelle ».
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