[Lee, Tanith] Le dit de la terre plate
Partage lecture :: Nos critiques :: Littératures de l'Imaginaire :: Autres auteurs - Littératures de l'imaginaire
Page 1 sur 1
Votre avis sur "Le dit de la terre plate"
[Lee, Tanith] Le dit de la terre plate
Genre : Fantasy mythique
Editions : Presses Pocket
ISBN : 2-266-02928-2 / 2-266-02728-x / 2-266-02767-0 / 2-266-02292-x / 2-266-02280-6
1824 pages en tout
Quatrièmes de couverture :
Tome 1 - Le maître des Ténèbres
- Spoiler:
- Sivesh, l’enfant mortel, a bien de la chance : le Maître des Ténèbres en personne l’aime comme un fils et lui donne tout ce qu’un simple humain peut souhaiter. Pour le satisfaire, il a fait pousser la belle Ferajin, Fille-de-Fleur. Mais Sivesh grandit, il veut connaître la Terre des hommes et vivre sa propre vie. Le Maître des ténèbres accepte ; il n’oubliera pas de se venger.
Comme tous les démons, il aime torturer les hommes par des enchantements et des cauchemars ; pour lui, c’est un jeu. Bientôt il ne reste plus à Ferajin que ses yeux pour pleurer. De là naît le collier des sept larmes, qu’on ne peut voir sans le désirer et qu’on ne peut désirer sans tuer celui que le détient.
Alors, la malédiction se répand de proche en proche, dansant sur toute la Terre une sarabande endiablée. Pour les hommes, la vie n’est plus qu’un long supplice ; en eux grandit la Haine – pas l’art de la haine que les démons cultivent pour s’amuser, mais la Haine insatiable qui dévore tout et peut détruire le monde.
Le Maître des Ténèbres a-t-il voulu cela ?
Comprendra-t-il qu’il ne peut se passer des hommes ?
- Spoiler:
- Simmu, né d’une vivante et d’un mort, peut devenir tour à tour fille ou garçon.
Sous la forme d’une fille, il séduit Jirem, un jeune prêtre qui ne se pardonne pas d’avoir succombé à l’horreur de la chair et qui, reniant ses vœux, demande à servir Ajrarn, prince des Démons. Mais Ajrarn lui préfère Simmu. Mieux : il lui offre une occasion de conquérir l’eau d’Immortalité échappée de la Terre des Dieux ; il construit pour lui Simmurad, la cité des immortels.
Triste cité, dont les habitants ont oublié le désir et vivent dans une morne apathie : Ajrarn a une façon perverse et bien à lui de combler ses favoris de cadeaux désespérants. Pourtant Uhlumé, le Seigneur de la Mort, ne s’en satisfait pas : il veut retrouver son pouvoir sur les hommes ; il refuse l’impossible suicide de Jirem et le lance à l’assaut de Simmurad.
Les deux amants – l’invulnérable et l’immortel – s’affrontent dans un combat dantesque où il ne peut y avoir de vaincu.
- Spoiler:
- Chuz, Prince de la Folie, a-t-il le droit de traiter les hommes comme des jouets ?
Ce n’est pas l’avis d’Ajrarn, le plus beau et le plus cruel des seigneurs démons, qui se réserve ce plaisir pour lui tout seul. Or, Chuz choisit un roi ambitieux, le souille de sa démence et le pousse à construire une tour géante qui importune les dieux. Contre cet édifice délirant, leur courroux sera terrible – ce qui d’ailleurs n’est pas pour déplaire au Maître de la Folie.
Mais Ajrarn, irrité, entre en guerre contre lui. De là cent ans de carnage, où Ajrarn connaît l’amour avec une mortelle, Ame-de-Lune, et lui fait un enfant : une petite fille aux cheveux noirs comme l’âme de son père et à la peau pâle comme la clarté lunaire. Ame-de-Lune, fille parfaite, est protégée par les sortilèges de son amant et semble immortel.
Mais Chuz veille : il a recueilli une goutte de sang cristallisé d’Ajrarn et saura en faire usage.
Au risque de provoquer une terrible vengeance…
- Spoiler:
- Ajriaz est fille d’Ajrarn, le Maître des Ténèbres, et d’une mortelle, Ame-de-Lune.
Elle a grandi dans une île voilée de brume, gardée par des esprits, destinée à vivre en rêve. Mais sa beauté attire le Prince Chuz, Maître des Illusions, qui la libère de sa prison et fait d’elle la Maîtresse des Délires. A la fois démoniaque et humaine, elle peut supporter le jour fatal aux démons et la nuit qu’ils chérissent.
Pourtant elle ne sait pas que son amant est à la fois son oncle, son parrain, et le meurtrier de sa mère ; elle ne se doute pas qu’Ajrarn prépare une terrible vengeance. Tour à tour déesse, reine, fugitive, championne et prophétesse, elle affrontera l’ultime alternative : devenir une pure démone, immortelle mais condamnée à vivre une seule vie ; opter pour la condition humaine, cycle éternel de morts et de réincarnations.
Chuz lui a donné le pouvoir de se suicider – un choix sur lequel on ne revient pas…
- Spoiler:
- Le Prince Chuz, Maître des Illusions, a enlevé Ajriaz, la fille du Maître des Ténèbres.
Les deux amants se sont enfuis chez les hommes pour échapper à la vengeance du Seigneur du Mal réduit à l’état de père outragé. Mais tous ces démons, au plus fort de leur vendetta, n’oublient ni leurs pouvoirs ni leur malice ; les hommes qu’ils rencontrent vont d’enchantement en enchantement, de malédiction en malédiction.
La forêt des sortilèges comble les vœux d’un petit esclave persécuté mais châtie cruellement ses maîtres. Un prince charmant et une belle princesse, à la suite d’un message lu, s’attendent l’un l’autre en vain pendant des siècles. Ajriaz elle-même trouve le moyen de renaître dans une enveloppe charnelle où elle pourra finalement se vouer à l’amour, à son impossible amour pour Chuz – le tout sous le signe du cinquième seigneur démon.
Mais qui est donc ce mystérieux personnage ?
Ajrarn est un démon. Il est même le prince des démons. Immortel, infiniment puissant, fabuleusement beau, maître dans l’art de la séduction, il a fait de l’humanité, mortelle, faible, et imparfaite, son jouet favori, avec des conséquences parfois inattendues. Car qui pouvait prédire qu’Ajrarn, lui aussi, pâtirait de cette trop grande attention ? Qu’il serait contaminé par le mal le plus honteux de son espèce : l’Amour ?
Uhlumé est le maître de la mort et, à l’instar de son non-frère Ajrarn, immortel. Comme lui, il passe le plus clair de son temps en compagnie des humains, même s’il le fait par obligation et non par goût. Et, comme lui, il leur inspire une peur mêlée de fascination. Jusqu’à ce qu’un mortel, avec l’aide d’Ajrarn, ne menace son pouvoir en dérobant le secret de l’immortalité. Pour le bonheur de l’humanité. Ou pour son malheur. Car quelle est la valeur de l’éternité, froide et stérile, face à l’éclat aveuglant d’une vie que la mort menace ?
Quant à Chuz, maître de la folie, il n’avait nul besoin de devin pour prédire que s’éprendre de sa non-nièce, la fille du flamboyant Ajrarn, lui apporterait autant de souffrances que de joies. Mais il ne pouvait, lui moins que nul autre, renoncer à une telle tentation. Car qu’est l’amour, sinon une des facettes de la folie ?
Ancien testament, mythologies grecques et nordiques, contes des mille et une nuits, affleurent sans complexe dans cet enchaînement de récits courts, aux dénouements tour-à-tour charmants ou tragiques. Toutefois, loin de tomber dans une réécriture aux allures de pot-pourri, l’auteur a su habilement exploiter les codes du genre sans les galvauder, suggérer sans dévoiler, s’inspirer sans plagier.
Parfums exotiques de l’Orient, sombres mystères des forêts du Nord, cieux glacés et dorés, étincelants royaumes souterrains, démons et sorciers, magiciens et chimères, sans oublier un érotisme idéalisé et omniprésent, autant de classiques qu’elle est parvenue à renouveler avec originalité et poésie.
Tanith Lee nous livre avec Le dit de la Terre Plate une épopée aussi envoûtante que ses héros.
A découvrir absolument.
Ma note : 9,5/10Uhlumé est le maître de la mort et, à l’instar de son non-frère Ajrarn, immortel. Comme lui, il passe le plus clair de son temps en compagnie des humains, même s’il le fait par obligation et non par goût. Et, comme lui, il leur inspire une peur mêlée de fascination. Jusqu’à ce qu’un mortel, avec l’aide d’Ajrarn, ne menace son pouvoir en dérobant le secret de l’immortalité. Pour le bonheur de l’humanité. Ou pour son malheur. Car quelle est la valeur de l’éternité, froide et stérile, face à l’éclat aveuglant d’une vie que la mort menace ?
Quant à Chuz, maître de la folie, il n’avait nul besoin de devin pour prédire que s’éprendre de sa non-nièce, la fille du flamboyant Ajrarn, lui apporterait autant de souffrances que de joies. Mais il ne pouvait, lui moins que nul autre, renoncer à une telle tentation. Car qu’est l’amour, sinon une des facettes de la folie ?
Ancien testament, mythologies grecques et nordiques, contes des mille et une nuits, affleurent sans complexe dans cet enchaînement de récits courts, aux dénouements tour-à-tour charmants ou tragiques. Toutefois, loin de tomber dans une réécriture aux allures de pot-pourri, l’auteur a su habilement exploiter les codes du genre sans les galvauder, suggérer sans dévoiler, s’inspirer sans plagier.
Parfums exotiques de l’Orient, sombres mystères des forêts du Nord, cieux glacés et dorés, étincelants royaumes souterrains, démons et sorciers, magiciens et chimères, sans oublier un érotisme idéalisé et omniprésent, autant de classiques qu’elle est parvenue à renouveler avec originalité et poésie.
Tanith Lee nous livre avec Le dit de la Terre Plate une épopée aussi envoûtante que ses héros.
A découvrir absolument.
Invité- Invité
Re: [Lee, Tanith] Le dit de la terre plate
merci Saphyr, j'ai lu il y a longtemps, les deux premiers tomes... j'avais pourtant apprécié... mais je ne me souviens plus par contre pourquoi je m'en suis tenu là... à relire pour moi...
Pinky- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 8060
Age : 61
Localisation : Les Sables d'Olonne (85)
Emploi/loisirs : Educatrice spécialisée, peinture, dessin, bricolage, ballade, baignade, tricot, couture
Genre littéraire préféré : Je lis de tout en littérature mais j'ai beaucoup de mal avec les policiers... j'en lis 1 ou 2 dans l
Date d'inscription : 04/06/2008
Re: [Lee, Tanith] Le dit de la terre plate
Probablement parce que certains tomes, et notamment les derniers, sont restés longtemps introuvables faute de réédition (j'ai déniché les miens d'occasion au fin fond d'une librairie spécialisée dans le fantastique) .Pinky a écrit:j'ai lu il y a longtemps les deux premiers tomes... j'avais pourtant apprécié... mais je ne me souviens plus par contre pourquoi je m'en suis tenu là...
Apparemment, Mnemos a réédité récemment une intégrale .
Invité- Invité
Re: [Lee, Tanith] Le dit de la terre plate
c'est bon à savoir, merci Saphyr
Pinky- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 8060
Age : 61
Localisation : Les Sables d'Olonne (85)
Emploi/loisirs : Educatrice spécialisée, peinture, dessin, bricolage, ballade, baignade, tricot, couture
Genre littéraire préféré : Je lis de tout en littérature mais j'ai beaucoup de mal avec les policiers... j'en lis 1 ou 2 dans l
Date d'inscription : 04/06/2008
Re: [Lee, Tanith] Le dit de la terre plate
LE DIT DE LA TERRE PLATE (Livre 1)
Fantasy, édité chez Mnémos Editions en avril 2010
688 pages
Résumé
« Ensorcelant et merveilleux. Une oeuvre majeure de la Fantasy. » Le Dit de la Terre plate Intégrale
¤ Le Maître des Ténèbres (nomination au World Fantasy Award 1979)
¤ Le Maître de la Mort (British Fantasy Award 1980, nomination au Locus Award 1980)
¤ Le Maître des Illusions (nomination aux Mythopoeic Award & Locus Award 1982)
En ces temps-là la Terre n'était pas une sphère, et d'innombrables démons vivaient dans de vastes royaumes souterrains, s'amusant parfois à remonter à la surface pour tourmenter les humains, leur accorder mille merveilles pour mieux les faire sombrer dans d'innommables horreurs.
Le plus grand d'entre eux, le plus cruel aussi, était Ajrarn, le Seigneur des Ténèbres, le Maître des cauchemars et des créatures de la nuit. Nombre de mortels avaient vu leur destinée brisée pour simplement assouvir ses caprices, et pourtant il cachait dans son cœur démoniaque un profond mystère qui allait changer à jamais la nature même de la réalité... Bienvenue dans un antique monde de ténèbres et de beauté, de palaces scintillants et d'êtres extraordinaires, de passions cruelles et d'amours éternels. Bienvenue dans le monde merveilleux de la Terre Plate.
Née en 1947 à Londres, Tanith Lee a commencé à publier en Angleterre des ouvrages pour la jeunesse, parallèlement à sa carrière de bibliothécaire, avant de se tourner vers les Etats-Unis dans les années 7O pour connaître un très grand succès avec des romans désormais destinés au public adulte — elle en écrira plus de 70, dans tous les genres de l'imaginaire, régulièrement distingués par les prix les plus prestigieux.
Le Dit de la Terre Plate, son oeuvre la plus ambitieuse, fait partie des classiques incontournables de la fantasy.
Mon ressenti
La terre plate est un univers étonnant, fantastique, mystérieux, violent, il n’y fait pas spécialement bon d’y vivre. Bien sûr en tant qu’humain, maintenant si vous êtes un démon ou seigneur des ténèbres vous serez dans votre élément.
Cet univers, l’auteure a su le rendre vivant, parfois magique, d’une profondeur abyssale et parfois même magique, dans le sens sombre du terme…. Elle a un talent extraordinaire pour ces multitudes histoires qu’elle nous livre tout comme des contes ou à l’instar des mille et une nuits.
C’’est avec plaisir que j’ai suivi les péripéties des différents personnages et monstres qui font que les générations se succèdent mais aussi que le temps défile. Mythes, légendes, métamorphoses, les relations entre les démons et les humains sont indéniables : les uns ne peuvent se passer des autres et vice versa. C’est ainsi que le mélange amène une autre diversité….
Je n’ai pas lu tout d’une traite, j’ai fait des pauses pour mieux reprendre. Un univers à découvrir. Ce livre regroupe les trois premiers livres de sa série, à savoir :
- Le maître des ténèbres
- Le maître de la mort
- Le maître des illusions
A découvrir
Fantasy, édité chez Mnémos Editions en avril 2010
688 pages
Résumé
« Ensorcelant et merveilleux. Une oeuvre majeure de la Fantasy. » Le Dit de la Terre plate Intégrale
¤ Le Maître des Ténèbres (nomination au World Fantasy Award 1979)
¤ Le Maître de la Mort (British Fantasy Award 1980, nomination au Locus Award 1980)
¤ Le Maître des Illusions (nomination aux Mythopoeic Award & Locus Award 1982)
En ces temps-là la Terre n'était pas une sphère, et d'innombrables démons vivaient dans de vastes royaumes souterrains, s'amusant parfois à remonter à la surface pour tourmenter les humains, leur accorder mille merveilles pour mieux les faire sombrer dans d'innommables horreurs.
Le plus grand d'entre eux, le plus cruel aussi, était Ajrarn, le Seigneur des Ténèbres, le Maître des cauchemars et des créatures de la nuit. Nombre de mortels avaient vu leur destinée brisée pour simplement assouvir ses caprices, et pourtant il cachait dans son cœur démoniaque un profond mystère qui allait changer à jamais la nature même de la réalité... Bienvenue dans un antique monde de ténèbres et de beauté, de palaces scintillants et d'êtres extraordinaires, de passions cruelles et d'amours éternels. Bienvenue dans le monde merveilleux de la Terre Plate.
Née en 1947 à Londres, Tanith Lee a commencé à publier en Angleterre des ouvrages pour la jeunesse, parallèlement à sa carrière de bibliothécaire, avant de se tourner vers les Etats-Unis dans les années 7O pour connaître un très grand succès avec des romans désormais destinés au public adulte — elle en écrira plus de 70, dans tous les genres de l'imaginaire, régulièrement distingués par les prix les plus prestigieux.
Le Dit de la Terre Plate, son oeuvre la plus ambitieuse, fait partie des classiques incontournables de la fantasy.
Mon ressenti
La terre plate est un univers étonnant, fantastique, mystérieux, violent, il n’y fait pas spécialement bon d’y vivre. Bien sûr en tant qu’humain, maintenant si vous êtes un démon ou seigneur des ténèbres vous serez dans votre élément.
Cet univers, l’auteure a su le rendre vivant, parfois magique, d’une profondeur abyssale et parfois même magique, dans le sens sombre du terme…. Elle a un talent extraordinaire pour ces multitudes histoires qu’elle nous livre tout comme des contes ou à l’instar des mille et une nuits.
C’’est avec plaisir que j’ai suivi les péripéties des différents personnages et monstres qui font que les générations se succèdent mais aussi que le temps défile. Mythes, légendes, métamorphoses, les relations entre les démons et les humains sont indéniables : les uns ne peuvent se passer des autres et vice versa. C’est ainsi que le mélange amène une autre diversité….
Je n’ai pas lu tout d’une traite, j’ai fait des pauses pour mieux reprendre. Un univers à découvrir. Ce livre regroupe les trois premiers livres de sa série, à savoir :
- Le maître des ténèbres
- Le maître de la mort
- Le maître des illusions
A découvrir
Pinky- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 8060
Age : 61
Localisation : Les Sables d'Olonne (85)
Emploi/loisirs : Educatrice spécialisée, peinture, dessin, bricolage, ballade, baignade, tricot, couture
Genre littéraire préféré : Je lis de tout en littérature mais j'ai beaucoup de mal avec les policiers... j'en lis 1 ou 2 dans l
Date d'inscription : 04/06/2008
Re: [Lee, Tanith] Le dit de la terre plate
LE DIT DE LA TERRE PLATE (livre 2)
Fantasy, édité chez Mnemos éditions en avril 2010
652 pages
Résumé
A l'époque où la Terre était toujours plate, où les démons venaient hanter les rêves et l'existence des hommes, naquit de l'union d'une beauté mortelle et d'Ajrarn, le Seigneur des Ténèbres, une fille qui fut nommée Ajriaz. On la cacha sur une île entourée d'une brume magique pour qu'elle passe sa vie à rêver, mais sa beauté et sa puissance attirèrent bientôt l'attention d'un autre puissant seigneur-démon, ennemi intime d'Ajrarn : le prince Chuz, le Maître des Illusions, qui oeuvra alors pour la libérer de sa prison et la métamorphoser en Maîtresse des Délires. Ainsi serait-elle connue dans les royaumes humains et démoniaques, et sa destinée en ferait successivement une déesse, une reine, une guerrière, un sage, devant laquelle même le Seigneur des Ténèbres finirait par s'incliner...
Mon ressenti
Second opus de cette saga qui donne les premiers rôles aux méchants très très méchants (comme dirait la chanson !), si les histoires sont un peu plus longues que dans le premier, les contes servent tout autant de trame et d’avancé dans le temps. C’est toujours un plaisir de se fondre dans cet univers particulier remplis de sensualité et d’ironie. Ainsi le Prince des Ténèbres est en premier lieu le Seigneur de la Méchanceté. Ajrarn, dont la figure traverse tout le cycle révèle sa grandiose mesquinerie et sa cruauté affectueuse.
Les récits se fondent parfois dans le domaine du roman, l’auteure emploie avec maestria les hyperboles, les métaphores, et autres figures de style baroque. Il ne faut pas hésiter à faire des pauses dans les histoires qui peuvent parfois amenées de la saturation.
Un cycle épique et fantastique qui foisonne d’imagination et qui encore une fois montre l’interdépendance qu’il existe entre les démons et les êtres humains. Nous ne sommes pas tous blancs ou tous noirs, les nuances sont bien plus attirantes et représentent la vie.
Cet opus regroupe deux livres :
- La Maîtresse des Délires (nomination au Mythopoeic Award 1987)
- Les Sortilèges de la Nuit (nomination aux World Fantasy Award & Locus Award 1988)
A découvrir
Fantasy, édité chez Mnemos éditions en avril 2010
652 pages
Résumé
A l'époque où la Terre était toujours plate, où les démons venaient hanter les rêves et l'existence des hommes, naquit de l'union d'une beauté mortelle et d'Ajrarn, le Seigneur des Ténèbres, une fille qui fut nommée Ajriaz. On la cacha sur une île entourée d'une brume magique pour qu'elle passe sa vie à rêver, mais sa beauté et sa puissance attirèrent bientôt l'attention d'un autre puissant seigneur-démon, ennemi intime d'Ajrarn : le prince Chuz, le Maître des Illusions, qui oeuvra alors pour la libérer de sa prison et la métamorphoser en Maîtresse des Délires. Ainsi serait-elle connue dans les royaumes humains et démoniaques, et sa destinée en ferait successivement une déesse, une reine, une guerrière, un sage, devant laquelle même le Seigneur des Ténèbres finirait par s'incliner...
Mon ressenti
Second opus de cette saga qui donne les premiers rôles aux méchants très très méchants (comme dirait la chanson !), si les histoires sont un peu plus longues que dans le premier, les contes servent tout autant de trame et d’avancé dans le temps. C’est toujours un plaisir de se fondre dans cet univers particulier remplis de sensualité et d’ironie. Ainsi le Prince des Ténèbres est en premier lieu le Seigneur de la Méchanceté. Ajrarn, dont la figure traverse tout le cycle révèle sa grandiose mesquinerie et sa cruauté affectueuse.
Les récits se fondent parfois dans le domaine du roman, l’auteure emploie avec maestria les hyperboles, les métaphores, et autres figures de style baroque. Il ne faut pas hésiter à faire des pauses dans les histoires qui peuvent parfois amenées de la saturation.
Un cycle épique et fantastique qui foisonne d’imagination et qui encore une fois montre l’interdépendance qu’il existe entre les démons et les êtres humains. Nous ne sommes pas tous blancs ou tous noirs, les nuances sont bien plus attirantes et représentent la vie.
Cet opus regroupe deux livres :
- La Maîtresse des Délires (nomination au Mythopoeic Award 1987)
- Les Sortilèges de la Nuit (nomination aux World Fantasy Award & Locus Award 1988)
A découvrir
Pinky- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 8060
Age : 61
Localisation : Les Sables d'Olonne (85)
Emploi/loisirs : Educatrice spécialisée, peinture, dessin, bricolage, ballade, baignade, tricot, couture
Genre littéraire préféré : Je lis de tout en littérature mais j'ai beaucoup de mal avec les policiers... j'en lis 1 ou 2 dans l
Date d'inscription : 04/06/2008
Sujets similaires
» [Cixin, Liu] Terre errante
» [Burke, Jan] En terre et en os
» [Follett, Ken] Les piliers de la terre
» [Rash, Ron] Une terre d'ombre
» Partenariats: Appel à lecteurs
» [Burke, Jan] En terre et en os
» [Follett, Ken] Les piliers de la terre
» [Rash, Ron] Une terre d'ombre
» Partenariats: Appel à lecteurs
Partage lecture :: Nos critiques :: Littératures de l'Imaginaire :: Autres auteurs - Littératures de l'imaginaire
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|