[Ono-dit-Biot, Christophe] Birmane
2 participants
Page 1 sur 1
votre avis
[Ono-dit-Biot, Christophe] Birmane
Titre : Birmane
Auteur Christophe Ono-dit-Biot
Editeur : Pocket
Parution le : 4 Septembre 2008
Pages : 406
Présentation : Pour fuir son quotidien, César va se perdre en Birmanie. Il y découvre une réalité tout simplement inimaginable. Décidé à changer le cours de sa vie, un jeune homme s'envole pour le pays de tous ses fantasmes avec un projet fou : décrocher l'interview du plus grand trafiquant d'opium de tous les temps. Un scoop sans prix. Double problème : César est un amateur, et la Birmanie une dictature. À Rangoon, où la paranoïa le dispute à la moiteur tropicale, il rencontre une jeune femme au charme trouble. Médecin humanitaire passionnée et déterminée, elle se montre parfois mélancolique, lointaine... Fasciné, il en tombe amoureux. En lui venant en aide, elle va le faire plonger au coeur d'un pays où tous ses repères volent en éclats. Jusqu'à le mettre sur le chemin d'une figure mythique de la rébellion politique réfugiée dans la jungle : la Femme-Tigre. De la jeunesse dorée de Rangoon aux ethnies du Triangle d'Or, des villages lacustres du lac Inle à la vallée des Rubis, voici l'itinéraire aventureux d'un héros de notre temps. En quête d'amour et d'absolu dans le pays le plus fermé, le plus enivrant, le plus sensuel de toute l'Asie.
Avis : Cette histoire est en dent de scie, comme un électrocardiogramme, il y a des pics d’action puis des passages plus calmes.
A chaque moment plus mouvementé, on espère mais ça redevient très vite so soft ; cela dit ça donne plus de réalisme à l’histoire. On découvre la Birmanie, ses paysages, ses odeurs et sa situation politique quoique celle-ci soit un peu confuse.
Cesar, le personnage principal est quelconque, il part sur un coup de tête vers se pays pour se prouver qu’il peut être lui aussi un grand reporter, il va se retrouver bien malgré lui à jouer les J.Bond, là encore j’ai trouvé de la confusion, on suit ses démarches mais pas toujours le sens.
J’aurai aimé découvrir ce pays à travers une histoire mieux construite et plus captivante, je suis un peu déçue, c’est embrouillé et loin de ce que la 4° couverture annonce.
Dernière édition par Cassiopée le Dim 27 Oct 2013 - 19:51, édité 2 fois (Raison : Correction titre et sondage)
Re: [Ono-dit-Biot, Christophe] Birmane
J'ai ce livre dans ma PàL.... Après avoir vécu 3 ans en Birmanie (2003/2006), je l'ai achete pour justement me replonger dans le décor birman et mes souvenirs....
Invité- Invité
Re: [Ono-dit-Biot, Christophe] Birmane
Mon avis :
Mon sentiment sur cette lecture est mitigé.
Je l’ai aimé pour le contexte et le cadre que l’auteur maîtrise bien : la Birmanie. Grâce à son expérience de reporter, Christophe Ono-dit-Biot nous offre un aperçu de ce pays malheureusement très méconnu et oublié des pays occidentaux. Oh bien sûr, le film récent de Luc Besson a le mérite de nous rappeler la terrible situation politique que connaît la Birmanie. Mais on en parlera pendant combien de temps ?
Alors voilà, je l’avoue, avant de lire Birmane, je ne connaissais rien à la Birmanie et je suis donc un parfait exemple de l’amnésie collective voire l’ignorance (tel était mon cas) qui semble frapper nombre de nos concitoyens (et autres) concernant ce pays.
Grâce à ce roman, j’ai donc fait connaissance avec ce coin d’Asie, une partie de son Histoire, ses incroyables et fascinants paysages et monuments, le sourire de sa population malgré la dictature, le climat de peur ambiant, la violence, la drogue, les exactions, les viols et les massacres des ethnies qui refusent de se soumettre au pouvoir militaire birman.
Pour ce qui est de l’histoire en elle-même, c’est là que le bât blesse.
Je n’y ai pas cru un seul instant. Je suis peut-être un peu trop terre-à-terre mais j’ai besoin, pour entrer complètement dans un récit, de le trouver un minimum plausible. Or j’ai trouvé ça digne d’un film à grand spectacle hollywoodien. Le monsieur tout le monde bien franchouillard qui a envie d’une vie plus trépidante que la sienne et qui va jouer tantôt les James Bond tantôt les Indiana Jones sous la dictature, excusez-moi mais ça ne passe pas du tout !
Je n’ai pas du tout aimé ce personnage principal. Je l’ai trouvé franchement immature, pas très futé et un peu trop porté sur la Chose. Oui parce que quand monsieur est amoureux d’une fille, chez lui ça se réduit au physique et au sexe. Et ça, ça m’a beaucoup énervée ! « Une folle histoire d’amour » disait la 4 de couv … désolée, mais pour ma part, je n’ai pas vu d’amour dans cette histoire, ça manquait vraiment de profondeur, de poésie et de sentiments. C’est peut-être aussi pour ça que je n’y ai pas cru du tout. De plus, ils se mentent, ne se livrent pas complètement. A plusieurs reprises, César ne reconnaîtra pas cette Julie qu’il a idéalisée. Il fait une obsession sur une image d’elle complètement illusoire.
Et quant à la demoiselle, alors là, c’est encore pire …
Pour conclure, je dirais que ce livre est à lire surtout pour son côté documentaire. Pour le côté romanesque, les amateurs de longs métrages à sensations ou ces dames à tendance fleur bleue-Harlequin pourront probablement se régaler. N’appartenant à aucune de ces deux catégories, j’ai été soulagée d’en terminer avec ce roman.
C’est dommage parce qu’il y avait vraiment matière à faire un magnifique roman bien étoffé. J’aurais voulu être plus plongée au cœur du quotidien de la population, avoir plus de descriptions des paysages et des modes de vie, j’aurais vraiment voulu ressentir la moiteur, l’atmosphère des lieux.
Toutefois, si l’objectif de Christophe Ono-dit-Biot était justement, à l’image de son personnage, de faire connaître la Birmanie à travers son récit, alors dans ce cas, l’objectif est atteint et c’est déjà une belle réussite !
Mon sentiment sur cette lecture est mitigé.
Je l’ai aimé pour le contexte et le cadre que l’auteur maîtrise bien : la Birmanie. Grâce à son expérience de reporter, Christophe Ono-dit-Biot nous offre un aperçu de ce pays malheureusement très méconnu et oublié des pays occidentaux. Oh bien sûr, le film récent de Luc Besson a le mérite de nous rappeler la terrible situation politique que connaît la Birmanie. Mais on en parlera pendant combien de temps ?
Alors voilà, je l’avoue, avant de lire Birmane, je ne connaissais rien à la Birmanie et je suis donc un parfait exemple de l’amnésie collective voire l’ignorance (tel était mon cas) qui semble frapper nombre de nos concitoyens (et autres) concernant ce pays.
Grâce à ce roman, j’ai donc fait connaissance avec ce coin d’Asie, une partie de son Histoire, ses incroyables et fascinants paysages et monuments, le sourire de sa population malgré la dictature, le climat de peur ambiant, la violence, la drogue, les exactions, les viols et les massacres des ethnies qui refusent de se soumettre au pouvoir militaire birman.
Pour ce qui est de l’histoire en elle-même, c’est là que le bât blesse.
Je n’y ai pas cru un seul instant. Je suis peut-être un peu trop terre-à-terre mais j’ai besoin, pour entrer complètement dans un récit, de le trouver un minimum plausible. Or j’ai trouvé ça digne d’un film à grand spectacle hollywoodien. Le monsieur tout le monde bien franchouillard qui a envie d’une vie plus trépidante que la sienne et qui va jouer tantôt les James Bond tantôt les Indiana Jones sous la dictature, excusez-moi mais ça ne passe pas du tout !
Je n’ai pas du tout aimé ce personnage principal. Je l’ai trouvé franchement immature, pas très futé et un peu trop porté sur la Chose. Oui parce que quand monsieur est amoureux d’une fille, chez lui ça se réduit au physique et au sexe. Et ça, ça m’a beaucoup énervée ! « Une folle histoire d’amour » disait la 4 de couv … désolée, mais pour ma part, je n’ai pas vu d’amour dans cette histoire, ça manquait vraiment de profondeur, de poésie et de sentiments. C’est peut-être aussi pour ça que je n’y ai pas cru du tout. De plus, ils se mentent, ne se livrent pas complètement. A plusieurs reprises, César ne reconnaîtra pas cette Julie qu’il a idéalisée. Il fait une obsession sur une image d’elle complètement illusoire.
Et quant à la demoiselle, alors là, c’est encore pire …
- Spoiler:
- Il n’y avait vraiment que le personnage principal (prénommé César … quel affront !) pour ne pas s’être douté de l’identité de Wei-Wei. Et là, j’ai vraiment été choquée. Ça m’a fortement rappelé ce cliché, maintes fois exploité au cinéma et en littérature, de l’occidental se faisant passer pour un dieu auprès d’une tribu d’indigènes. Donc notre chère Julie alias Wei-Wei joue les héroïnes et prend en main la lutte de sa tribu contre les vilains militaires birmans. On la voit dans ce nouveau rôle à la fois violente et sans pitié, elle inspire même la crainte à « son propre peuple ».
J’ai quand même lu le livre jusqu’à la fin avec le fol espoir que celle-ci serait assez surprenante pour rehausser un peu mon ressenti global mais non … Là encore déception, on ne sait pas ce que deviennent les personnages, si César a pu accomplir la mission que Julie lui avait confiée c’est-à-dire « promouvoir » l’action de Wei-wei et ainsi sensibiliser l’opinion publique occidentale à la situation en Birmanie. Et on ne sait pas plus ce que devient Julie. Donc sentiment d’inachevé, de « tout ça pour rien ».
Pour conclure, je dirais que ce livre est à lire surtout pour son côté documentaire. Pour le côté romanesque, les amateurs de longs métrages à sensations ou ces dames à tendance fleur bleue-Harlequin pourront probablement se régaler. N’appartenant à aucune de ces deux catégories, j’ai été soulagée d’en terminer avec ce roman.
C’est dommage parce qu’il y avait vraiment matière à faire un magnifique roman bien étoffé. J’aurais voulu être plus plongée au cœur du quotidien de la population, avoir plus de descriptions des paysages et des modes de vie, j’aurais vraiment voulu ressentir la moiteur, l’atmosphère des lieux.
Toutefois, si l’objectif de Christophe Ono-dit-Biot était justement, à l’image de son personnage, de faire connaître la Birmanie à travers son récit, alors dans ce cas, l’objectif est atteint et c’est déjà une belle réussite !
Invité- Invité
Re: [Ono-dit-Biot, Christophe] Birmane
Je reviens de trois semaines de voyage en Birmanie, et j’avais emporté ce livre dans ma valise. Quelle déception que ce roman ! Enfin, si on peut qualifier de « roman » ces 400 pages de phrases-clichés, d’invraisemblances et de pleurnicheries du narrateur sur son triste sort. En effet, celui-ci, prénommé César (j’ai supposé que c’était une allusion à Jules César, illustre personnage ayant marqué l’Histoire, mais la référence manque son but, parce que le César dont il est question ici correspondrait plutôt à l’effigie d’une marque de nourriture pour chiens, style gentil toutou à sa maîtresse), est correcteur pour un magazine féminin. Il trouve ça minable, et à force de corriger les articles du grand reporter maison, se prend à rêver de décrocher le scoop du siècle en allant interviewer l’un des personnages les plus inaccessibles de Birmanie (excusez du peu). Engourdi par le confort monotone de la vie du parisien-lambda, le voilà pourtant qui se secoue et décide de « prendre sa vie en mains » lorsque sa copine le plaque au cours d’un voyage au Laos. Ni une ni deux, notre héros en mal d’exotisme prend un billet pour Rangoon, envoyant au passage promener employeur et « vie occidentale si superficielle » pour chercher l’aventure et « l’authenticité de la vraie vie », retour « aux vraies valeurs » en prime (ramassis de clichés, je vous l’avais dit).
Les péripéties de ce roman sont toutes plus invraisemblables les unes que les autres, on n’y croit jamais, et on est en pleine caricature avec la « beauté des Birmanes », la « nature envoûtante », le « pouvoir corrompu » (bon, ça c’est vrai), la « lumineuse médecin humanitaire adorée par ses malheureux patients », l’expatrié « qui se trouve si bien dans ce pays qu’il ne lui serait plus possible de se réadapter à la France », et j’en passe.
Les personnages ne sont pas attachants, et le narrateur est franchement pathétique.
Et en plus c’est mal écrit. Je me demande pourquoi ce bouquin a obtenu un prix littéraire.
Un point positif tout de même : la bonne description du contexte politique de l’époque, et la recherche bien documentée sur les ethnies dont il est question dans l’histoire.
Mais à part ça, je vous conseillerais, plutôt que de lire ce livre, de boucler votre sac à dos et d’aller découvrir la Birmanie par vous-même…
Les péripéties de ce roman sont toutes plus invraisemblables les unes que les autres, on n’y croit jamais, et on est en pleine caricature avec la « beauté des Birmanes », la « nature envoûtante », le « pouvoir corrompu » (bon, ça c’est vrai), la « lumineuse médecin humanitaire adorée par ses malheureux patients », l’expatrié « qui se trouve si bien dans ce pays qu’il ne lui serait plus possible de se réadapter à la France », et j’en passe.
Les personnages ne sont pas attachants, et le narrateur est franchement pathétique.
Et en plus c’est mal écrit. Je me demande pourquoi ce bouquin a obtenu un prix littéraire.
Un point positif tout de même : la bonne description du contexte politique de l’époque, et la recherche bien documentée sur les ethnies dont il est question dans l’histoire.
Mais à part ça, je vous conseillerais, plutôt que de lire ce livre, de boucler votre sac à dos et d’aller découvrir la Birmanie par vous-même…
Invité- Invité
Re: [Ono-dit-Biot, Christophe] Birmane
Merci Viou et aux autres pour vos critiques je vais le laisser dans les rayons
louloute- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 24703
Age : 56
Localisation : Var, Sanary-sur-mer
Emploi/loisirs : mère au foyer
Genre littéraire préféré : thriller, historique, policier
Date d'inscription : 11/12/2009
Re: [Ono-dit-Biot, Christophe] Birmane
Mon avis rejoint fortement celui de Aaliz sur cette lecture, je suis tout à fait mitigée. Je m'attendais à une histoire me permettant de m'évader (d'autant plus que la couverture est absolument magnifique) et elle n'a que partiellement répondu à mes attentes. C'est un roman très inégal, j'ai été balancée entre un agacement profond et un émerveillement total.
J'ai adoré découvrir la Birmanie au travers des descriptions de l'auteur, qui m'ont fait découvrir des cadres, des odeurs, des endroits qui m'étaient inconnus. Il s'agit malheureusement de l'unique partie m'ayant fait voyager.
Le personnage principal, tout d'abord, m'a énormément déplu, journaliste raté parti en Birmanie décrocher le scoop du siècle pour concurrencer le reporter vedette d'un magazine féminin. Présenté comme un homme parti loin d'une vie monotone pleine de déceptions humaines, je n'ai vu en lui qu'un personnage égoïste, agaçant, stupide, construit des clichés les plus inintéressants. Un personnage en somme, sans aucune profondeur.
Ce qui m'a déplu ensuite, est que l'histoire s'éparpille énormément. En voulant dépeindre toute la Birmanie, entre tribus montagnardes et jeunesse dévergondée, l'auteur manque énormément de finesse. Plus j'avançais, plus les évènements me paraissaient invraisemblables et farfelus, anéantissant toute tentative de donner de la profondeur à l'intrigue, lui conférant plutôt une théâtralité exténuante.
Lecture très inégale en somme, que j'ai tout de même globalement appréciée pour la fluidité de sa lecture et les moments de voyage magique qu'elle m'a fait passer.
J'ai adoré découvrir la Birmanie au travers des descriptions de l'auteur, qui m'ont fait découvrir des cadres, des odeurs, des endroits qui m'étaient inconnus. Il s'agit malheureusement de l'unique partie m'ayant fait voyager.
Le personnage principal, tout d'abord, m'a énormément déplu, journaliste raté parti en Birmanie décrocher le scoop du siècle pour concurrencer le reporter vedette d'un magazine féminin. Présenté comme un homme parti loin d'une vie monotone pleine de déceptions humaines, je n'ai vu en lui qu'un personnage égoïste, agaçant, stupide, construit des clichés les plus inintéressants. Un personnage en somme, sans aucune profondeur.
Ce qui m'a déplu ensuite, est que l'histoire s'éparpille énormément. En voulant dépeindre toute la Birmanie, entre tribus montagnardes et jeunesse dévergondée, l'auteur manque énormément de finesse. Plus j'avançais, plus les évènements me paraissaient invraisemblables et farfelus, anéantissant toute tentative de donner de la profondeur à l'intrigue, lui conférant plutôt une théâtralité exténuante.
Lecture très inégale en somme, que j'ai tout de même globalement appréciée pour la fluidité de sa lecture et les moments de voyage magique qu'elle m'a fait passer.
Invité- Invité
Re: [Ono-dit-Biot, Christophe] Birmane
Merci Lou-Anna pour ta critique
louloute- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 24703
Age : 56
Localisation : Var, Sanary-sur-mer
Emploi/loisirs : mère au foyer
Genre littéraire préféré : thriller, historique, policier
Date d'inscription : 11/12/2009
Sujets similaires
» [Ono-Dit-Biot, Christophe] Plonger
» [Orwell, George] Une histoire birmane
» [André, Christophe] Secrets de psy
» Collection Hanté [Bec, Christophe]
» [Coquin, Christophe] Internés
» [Orwell, George] Une histoire birmane
» [André, Christophe] Secrets de psy
» Collection Hanté [Bec, Christophe]
» [Coquin, Christophe] Internés
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum