Le fléau des Dieux - Série [Mangin & Gajic A.]

Nom de la série: Le Fléau des Dieux

Scénariste: Mangin

Dessinateur: Gajic A.

Edition: Soleil

Genre: Science-Fiction

Nombre de Tome: 6





Présentation:


Cela fait maintenant plus de mille ans que l’Empire Romain Galactique, l’Orbis, règne en maître sur notre galaxie. Appuyé par ses invincibles légions, l’Empereur à imposer l’aigle romain à la totalité du genre humain, ses dieux sont adorés dans des centaines de mondes. Mais voilà que son hégémonie est remise en question. A l’aide de mystérieuses créatures, les Léviathans, voilà que des hordes innombrables de guerriers assoiffés de sang s’abattent sur l’Empire, surgissant du vide de l’espace et ravageant des dizaines de planètes. Ils répandent la mort et la destruction au nom de leur antique déesse : Kerka, la déesse du chaos. Leur particularité : ils sont humains. Leur nom : les Huns. Leur commandant : Attila, le jeune fils de leur roi. Et pendant que son Empire est dévasté, l’Empereur médite sur son trône, dans son resplendissant palais de la planète Rome. Car, enfouie au cœur de sa citadelle se trouve une chambre forte secrète, accessible seulement par les membres de la famille impériale. Et le secret que renferme cette salle est terrible, capable de briser l’Empire à jamais. En effet, il y est dit que l’Orbis n’est pas le premier empire romain. Sur une planète nommée Terre, il y a bien longtemps, une ville nommée Rome s’éleva au-dessus de ses rivales, et bâtit un empire millénaire. Mais cet empire fut vaincu et détruit par un peuple : les Huns. Avec à leur tête un chef impitoyable : Attila. Alors, l’histoire peut-elle se répéter, n’est-elle qu’un éternel recommencement ?

Flaevia Aetia ignore tout cela. Et quant bien même elle serait au courant, cela lui importerait peu. En effet, jeune romaine d’une des planètes périphériques, elle à été enlevée par les Huns lors de l’un de leurs raids sanglants. Avec ses compagnons d’infortune, la voilà amenée au pied d’une antique statue de la Déesse du Chaos. Les uns après les autres ils sont égorgés pour que leur sang honore Kerka. Bientôt il n’en reste plus un seul en vie. Mais c’est alors que l’impensable se produit : du tas de cadavre surgit Flaevia, maculée de son propre sang, mais la gorge intacte. Et la lumière qui éclaire son visage ne laisse planer aucun doute : elle ressemble, traits pour traits à la statue de la divine Kerka. Aussitôt, elle est acclamée, et proclamée incarnation de la Déesse. Le premier temps de surprise passée, la voilà qui tente de mettre sa position unique à profit pour prendre sa revenge sur ceux qui l’ont enlevée et ont détruit sa vie : les Huns eux-mêmes. Mais cela ne sera pas si facile, car sa venue à bouleversé les plans de beaucoup, et certains préfèreraient la voir morte, et font tout pour lutter contre son influence. Et si ce n’était que cela… Car dans la Chambre forte de l’Empereur, à coté des fresques relatant l’histoire de Rome, se trouve les statues des dieux du Panthéon Romain, cachées depuis des siècles. Et l’une d’entre-elles, celle du Dieu Mars, ressemble furieusement à Attila, beaucoup trop pour que ce ne soit qu’une simple coïncidence…

Alors, Flaevia est-elle effectivement la réincarnation d’une déesse ? Ou bien n’est-elle qu’une marionnette que l’on agite et dont on se sert pour un but bien précis ? Et qu’en est-il d’Attila ? Les dieux marchent-ils parmi nous ? Venez découvrir l’histoire de cette machination que l’on prépare depuis des siècles, de cette vengeance qui traverse les générations. Et faites votre choix : dieux ou hommes ?




Mon Avis:

Une série tout bonnement époustouflante. Basée sur une idée originale et génialissime, émaillée de purs éclats de génie, regorgeant de complots, manipulations et trahisons en out genre, la cohérence est respectée du début jusqu'a la fin, des rebondissements à foison, une action trépidante qui ne masque pourtant pas une réflexion profonde et une analyse au final très fine de la société présentée, possiblement issue de la notre. Et le tout avec des personnages dont la dimensions psychologiques atteint un degré rare, spécialement en BD. De plus, les dessins sont absolument étourdissants. Et la fin est SUBLIME! Bref, j'ai bien aimé... Cette série est à recommandé FORTEMENT, d'autant plus qu'il s'agit véritablement d'un cycle, l'histoire tient en 6 volumes, il n'est donc pas question de se trainer les personnages pendant des dizaines de tomes, parce que les auteurs avaient autant besoin d'argent que d'idées... (je pourrais citer pas mal de nom, mais je serai gentil). Enfin soit, essayez cette série, elle devrait plaire à de nombreuses personnes (surtout ceux qui aiment la SF).

Ma note: 10/10 (oui, c'est rare que j'en donne un).

Allez, voici la présentation qu'en fait Soleil (oui, j'aime tellement cette série que je me suis tapé le site de Soleil, qui est pourtant le site le plus mal fichu de la galaxie. JE HAIS LE SITE DE SOLEILLLLLLLLLLLLLLLLL!!!).

Après mille ans de paix, l’Orbis, l’Empire Romain Galactique
qui se croyait tout puissant, tremble sur ses fondations.
Les Huns, de sauvages guerriers surgis du néant,
sont partis à sa conquête. Le roi Attila a déjà pillé et brûlé
plusieurs dizaines de planètes sans qu’aucune légion ne puisse
l’arrêter ni même le ralentir. Et pour le malheur de Rome, Kerka ,
la propre déesse du Chaos des Huns, est de retour.
Mais les dieux ont le goût de la tragédie :
c’est dans le corps de Flavia Aetia, une jeune romaine,
que Kerka semble s’être réincarnée.
Flavia est-elle vraiment cette macabre divinité,
est-elle le produit d’une terrifiante machination,
ou simplement la victime d’un horrible destin ?
Libre adaptation de l’affrontement du roi hun Attila et du général
romain Flavius Aetius, Le Fléau des Dieux rejoue à la dimension
galactique, l’éternelle lutte de l’ordre et du chaos.À mi-chemin
entre la science-fiction et l’heroic fantasy, cette gigantesque
fresque épique chante tout autant la grandeur antique
que la barbarie qui dort en notre avenir.

Ainsi que quelques petites images supplémentaires pour donner une idées du dessin...

Je crois qu'on a tous compris que tu aimes cette BD.

Ca fait un moment que j'hésite à les acheter. Je devrais peut être me décider...

L'histoire me paraît hyper compliquée et j'ai l'impression qu'il faut être habitué de ce genre de BD, ou tout du moins de Fantasy, pour en apprécier toutes les subtilités.
La transposition de la Rome antique et de son panthéon dans l'univers de la science-fiction amène une comparaison entre l'histoire telle que nous la connaissons et la façon dont elle est ici traitée.

Y a-t-il un message véhiculé à travers cela ?

Une relecture de la Rome antique d'un point de vue historique ?
Une analyse détournée de notre société contemporaine ?
Une anticipation ?
La chute de l'Empire romain, sa décadence, aboutissement logique de toute société contemporaine ?

...???...

Enfin il me semble quand même que ça s'adresse à un public averti ou à un public de connaisseurs.

Il est clair qu'il ya plusieurs niveaux de lecture. Néanmoins, l'histoireest telle que, même au "premier" degré elle reste très très agréable à lire. Par ailleurs, je ne pense pas qu'il s'agisse ici d'une relecture de l'histoire de Rome, celle-ci ayant été plutôt choisie par la symbolique forte qu'elle porte encore maintenant. Par contre, l'analyse de notre société contemporaine, autant que l'anticipation de son devenir son à mon avis très présent (je pense notamment au lien entretenu entre les personnages et factions, faut-il s'allier avec un tel, malgré ses dérives, pour pouvoir s'opposer plus efficacement à un autre; les dérives auxquelles peuvent mener la science, tout comme celles auxquelles mènent les religions, l'attrait du pouvoir et son pouvoir corrupteur,...). Ceci dit, je n'aime pas beaucoup dire que cela s'adresse à un public "averti", cela reviendrait un peu à dire que d'autres n'auraient pas le droit de lire tel ou tel chose, ou n'en serait pas capable. Après tout, comment devient t'on membre du susdit "public averti"?Y-a-t'il des séances d'initiations mystérieuses et diaboliques au fond de cryptes sombres?( ). Je suis partisan du: lisez ce que vous voulez.

Merci de ces éclaircissements Olorin.

Pour faire partie d'un public averti, il suffit juste d'être "averti", or de par ta critique, avertis nous le sommes désormais... Merci à toi.