[Taïa, Abdellah] Le jour du roi
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votre avis sur ce livre :
[Taïa, Abdellah] Le jour du roi
Editions Points
18/08/11
190 pages
Quatrième de couverture :
Au Maroc, deux adolescents, l'un riche, l'autre pauvre, sont unis par une amitié profonde. Ils la croient indestructible jusqu'au jour où l'on annonce la venue du roi Hassan II, leur idole, dans la ville de Salé. Quand Khalid, fils privilégié, est choisi pour embrasser la main du roi, Omar ne supporte pas cette énième preuve de mépris et jure de venger son honneur. La guerre des clans se termi
nera dans un bain de sang.
Mon avis :
Deux garçons, deux amis qui partagent tout et qui vivent au Maroc, à Salé, au moment du règne d'Hassan II. L'un est riche, l'autre beaucoup moins, mais ce n'est pas l'argent, leurs conditions sociales différentes qui vont les faire courir à leur perte. Ce qui va faire basculer leurs vies c'est le Roi. Ce dernier passe à Salé, jusqu'ici, rien de bien dérangeant, au contraire. La vie s'arrête et les habitants n'attendent qu'une chose, voir le roi. Même les cours sont suspendus ce jour-là. Ce qui va venir faire toute la différence c'est la rencontre. En effet, Khalid remporte le droit de rencontrer le Roi. Omar ne lui pardonnera pas.
L'auteur nous livre un récit cruel, une critique du culte de la personnalité institué autour de la figure du roi. Les phrases sont courtes, incisives et cela leur donne une force incroyable. On prend de plein fouet ce texte, rien n'est caché, tout est dit. L'auteur manipule les mots comme autant d'armes pour atteindre le lecteur. Lorsqu'on le fini on se dit que le mot liberté prend tout son sens, ou plutôt son non-sens dans le contexte de l'histoire.
Avec ce livre j'ai découvert un auteur singulier qui n'hésite pas à livrer des histoires empruntent de vérité et de cruauté.
Invité- Invité
Re: [Taïa, Abdellah] Le jour du roi
Mon avis :
Le jour du Roi raconte la vie d’un adolescent de quatorze ans, Omar, qui vit au Maroc à Salé. Omar est pauvre, et son meilleur ami, Khalid, est riche. Omar rêve de rencontrer le Roi, Khalid, lui, le rencontre. Omar vit seul avec son père, sa mère est partie avec son petit frère, elle est retournée chez elle, dans son village. Khalid vit une belle maison, un palais, avec ses parents et des domestiques, et est promis à un bel avenir.
Dans les yeux d’un adolescent, nous vivons ses peurs et ses joies dans un Maroc plein d’odeurs, joyeux, superstitieux, pauvre et riche à la fois. L’auteur possède un style assez incisif, direct, sans fioriture. Il nous mène dans le quotidien de ce jeune homme dans un pays entre l’océan et la mer, entre tradition et renouveau. A la lecture de ce roman de Adbellah TaÏa, des souvenirs d’anciennes lectures remontent, celle de Tahar Ben Jelloun dans Lettre à Delacroix. Ils racontent le Maroc par des couleurs, des odeurs, des sensations, immergeant le lecteur sous les couches superficielles du pays laissées aux touristes, dans la vie des habitants, qu’ils soient miséreux ou non.
L’auteur a un style très dépouillé, les dialogues se contentent d’être une suite de phrases, à nous de nous y retrouver, mais il utilise aussi la poésie pour nous conter ce jeune garçon Omar. Un roman, qui bien qu’il m’ait plu, est un peu déroutant.
Le jour du Roi raconte la vie d’un adolescent de quatorze ans, Omar, qui vit au Maroc à Salé. Omar est pauvre, et son meilleur ami, Khalid, est riche. Omar rêve de rencontrer le Roi, Khalid, lui, le rencontre. Omar vit seul avec son père, sa mère est partie avec son petit frère, elle est retournée chez elle, dans son village. Khalid vit une belle maison, un palais, avec ses parents et des domestiques, et est promis à un bel avenir.
Dans les yeux d’un adolescent, nous vivons ses peurs et ses joies dans un Maroc plein d’odeurs, joyeux, superstitieux, pauvre et riche à la fois. L’auteur possède un style assez incisif, direct, sans fioriture. Il nous mène dans le quotidien de ce jeune homme dans un pays entre l’océan et la mer, entre tradition et renouveau. A la lecture de ce roman de Adbellah TaÏa, des souvenirs d’anciennes lectures remontent, celle de Tahar Ben Jelloun dans Lettre à Delacroix. Ils racontent le Maroc par des couleurs, des odeurs, des sensations, immergeant le lecteur sous les couches superficielles du pays laissées aux touristes, dans la vie des habitants, qu’ils soient miséreux ou non.
L’auteur a un style très dépouillé, les dialogues se contentent d’être une suite de phrases, à nous de nous y retrouver, mais il utilise aussi la poésie pour nous conter ce jeune garçon Omar. Un roman, qui bien qu’il m’ait plu, est un peu déroutant.
Invité- Invité
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