[Black, Benjamin] Les disparus de Dublin

Titre: Les disparus de Dublin
Auteur: Benjamin Black
Editions Nil (7 janvier 2010)
Nombre de pages: 436
ISBN: 978-2841114399

Quatrième de couverture

C'est là, dans son repaire, un soir d'ivresse, que le cadavre d'une inconnue déclarée morte dans de troublantes circonstances va obliger Quirke à sortir de l'ombre - à se lancer dans une enquête que tous cherchent à lui faire abandonner. Car cette enquête, qui met en cause l'Eglise toute-puissante des années 1950, menace de dynamiter la haute société catholique, de Dublin à Boston. Et de gangrener l'âme de sa propre famille, en réveillant ses blessures les plus enfouies.

Je suis perplexe devant ce livre. Vendu comme un « thriller haletant » (4ème de couv.), j’attends encore le palpitant.

J’ai réussi à cataloguer ce qui m’a plu et ne m’a pas plu :
Une belle écriture fluide, qui tient la route et ne nous perd pas dans les méandres de l’histoire.
Je suis très contente du développement autour des personnages. Ils sont bien décrits, on semble les connaître de manière intime et on sent que l’auteur à bien développé ses personnages.
L’atmosphère aussi est presque réussie.
Cependant, p. 220, j’attends toujours que l’action arrive. Que les fameux Disparus de Dublin se manifestent (ou disparaissent ; c’est comme on veut).
L’écriture ne pouvait pas nous perdre dans les méandres de l’histoire car il n’y en a pas (d’histoire). L’histoire est là juste comme prétexte à soulever des secrets de famille qui progressivement se dévoilent d’eux-mêmes. Pas de surprises, pas de retournements de situation et tout est bien qui fini bien. Rien de plus barbant.

J’ai été très déçue de cette lecture car j’en attendais beaucoup. Toutefois, je lirai bien un autre livre de l’auteur (qui est en vérité John Banville) parce que j’ai aimé sa plume.
Pour conclure, je dirais que la forme est là mais que le fond est absent, creux, insipide. Pas de quoi écrire 437 pages.

merci Mevlana pour ta critique

Merci Mevlana pour ta critique, j'avais demandé ce livre à la biblio, mais je suis comme soeur Anne, je ne vois rien venir

Je n'ai pas aimé, ce qui fait que je l'ai trouvé long et pénible bien que je l'aie terminé. L'ouvrage m'a semblé bâcler. Était-ce une demande contractuelle à se débarrasser?
J'ai éprouvé des difficultés avec l'époque qui m'apparaissait erronée, avec la syntaxe de la traduction et, surtout, avec la ponctuation, ce qui fait disparaître une autre couche de plaisir à la lecture.
À jeun, le personnage principal est amorphe. L'alcool semble le seul élément qui puisse le faire bouger, ce qui devient pénible. Et ces personnages semblent toujours en manque de cigarettes, d'allumettes, de briquets ou de cendriers.
Les personnages eux-mêmes m'apparaissent superficiels. La viande manque.
Ma cote: 3/10.

Citation:
«Chez eux, la rage archaïque, la souffrance ou bien le manque d'amour s'étaient durcis et mués en une sorte d'indifférence, une forme de tolérance presque, si bien qu'ils cognaient, estropiaient, aveuglaient ou tuaient sans animosité, effectuant leur tâche quotidienne méthodiquement, en pensant à autre chose.»
(John Banville alias Benjamin Black, "Les disparus de Dublin")

Mevlânâ, magnifique avatar!

Merci Moulin-à-vent pour ta critique il ne me tente guère

Pas trop apprécié non plus .... je l'ai lu mais certainement pas comme un thriller.
Je suis arrivée à la fin mais n'en garderai pas un souvenir impérissable, un roman à mettre au fond de ma bibliothèque pour éviter de le relire dans un moment d'égarement ...

marie do a écrit:
Je suis arrivée à la fin mais n'en garderai pas un souvenir impérissable, un roman à mettre au fond de ma bibliothèque pour éviter de le relire dans un moment d'égarement ...

Je l'ai déjà oublié!!!

Merci Moulin à vent!!

Nous sommes dans les années 1950 en Irlande, pays ou l'église catholique est toute puissante...

Notre toubib, médecin légiste,reconverti pour les besoins de l'histoire en policier, est un flic dont le cœur est bien abimé, plaies et bosses laissées par son enfance, la perte de son épouse et de leur enfant qu'il croit mort-né, et surtout son amour contrarié pour sa belle-sœur.

Il a surpris de drôles de choses dans la clinique où il exerce, et surtout un cadavre qui disparait, ce qui lui donne envie d'en savoir un peu plus, quitte à égratigner sa propre famille, illustre parmi la société très catholique de Dublin. Sa haine pour son beau-frère sera son moteur....

Quirke l'alcoolique tient à peine debout, comment fait-il pour faire ressortir la vérité de cette sordide histoire? C'est surtout la question que je me suis posée...

J'ai trouvé ce livre ennuyeux par moment, un peu lent .....ce n'est pas du tout un thriller, tout juste un policier...mais je n'avais pas lu que c'était un thriller, je l'avais chargé en Ebook.!!!!

Mais je n'ai jamais eu envie de le lâcher, grâce surement à la plume de John Banville.
Et ce moment de lecture n'a pas été si désagréable que ça.

J'ai découvert la puissance de l'église à cette époque, dans ce pays, même si les faits sont imaginaires, il y a toujours une part de vérité.

Il y a parait-il une suite, je la lirai peut-être.

Je voterai apprécié.

Contrairement aux avis précédents j'ai plutôt apprécié ce roman. Certes ce n'est pas un roman policier avec beaucoup d'actions mais un bon roman noir qui prend son temps. Le héros, qui n'en est pas vraiment un, m'est apparu sympathique. C'est vrai qu'il a tendance à boire plus que de raisons mais des raisons de boire il en a quelques unes justement. Tout s'imbrique bien, les personnages, les événements, les rapports entre eux et jusqu'à la fin on se demande comment cela va se terminer. Y a juste un petit truc qui m'a gênée sur la fin parce que je n'ai pas bien vu l'intérêt de la scène qui n'apporte rien à l'histoire. Mais sinon ça a été un agréable moment de lecture

Yaki, nous sommes à peu près du même avis....

Vous me rassurez un peu : je n'aurai sans doute pas le temps de le lire avant fin février mais j'y compte bien. Et je suis vraiment désolée pour ceux qui n'ont pas aimé (c'est moi qui l'avait proposé : ne pas taper ).

Tu proposes, tu ne lis pas, on aime pas trop .... et nous on ne doit pas frapper ??????? on va voir ce qu'on peut faire Alexielle ....

Il me tarde d'avoir ton avis Alexielle

marie do a écrit:Tu proposes, tu ne lis pas, on aime pas trop .... et nous on ne doit pas frapper ??????? on va voir ce qu'on peut faire Alexielle ....

Mais si mais si, je compte le lire quand même ! C'est juste que je serai "hors délai" : de toute façon maintenant, il est dans ma Pal

Mwouai, mwouai ....

Mon avis
Plusieurs personnages dans ce roman à l’atmosphère noire, cependant c’est Quirke, médecin légiste très curieux et cela lui amène pas mal d’ennuis. Ce roman qui n’est pas un policier est bien ficelé sinon que j’y ai trouvé trop de descriptions, mais j’ai apprécié l’histoire sur fond de trafics de bébés. L’enquête n’est pas difficile à suivre, des intrigues, de légers suspenses ou je n’ai eu aucun mal à deviner la suite. Le roman se partage entre Dublin et les bas-quartiers de Boston pendant les années 1950 et nous livre des histoires, d’hommes, de femmes et de lieux, bien sûr il y a aussi des meurtres et des histoires de familles irlandaises. Un roman facile à lire, qui m’a paru long et qui se laissera facilement oublier, je l’ai d’ailleurs moyennement apprécié……

Mon avis :
J'ai apprécié ce livre, mais sans plus. On s'attend à un thriller haletant, mais c'est juste un policier avec quelques longueurs. Néanmoins, le livre se lit facilement et est bien écrit. Les chapitres sont bien découpés et on s'attache aux différents personnages. Mais, si çà avait été plus court, c'était aussi bien.