[Viel, Tanguy] La disparition de Jim Sullivan
Page 1 sur 1
Votre avis?
[Viel, Tanguy] La disparition de Jim Sullivan
Editeur: Les Editions de Minuit
Date de parution: 7 mars 2013
Broché: 153 pages
Résumé:
Du jour où j'ai décidé d'écrire un roman américain, il fut très vite clair que beaucoup de choses se passeraient à Detroit, Michigan, au volant d'une vieille Dodge, sur les rives des grands lacs. Il fut clair aussi que le personnage principal s'appellerait Dwayne Koster, qu'il enseignerait à l'université, qu'il aurait cinquante ans, qu'il serait divorcé et que Susan, son ex-femme, aurait pour amant un type qu'il détestait.
Mon avis:
Livre lu dans le cadre du Prix Livre France Inter organisé à l’échelle de ma bibliothèque.
J’ai du mal à qualifier ce livre de roman…
Il y a bien une histoire : Dwayne Koster, la cinquantaine est professeur de littérature à l’université. Divorcé suite à une aventure qu’il a eue avec une de ses étudiantes, il reste obsédé par son ex-femme, qu’il observe depuis sa voiture, et il va découvrir qu’elle fréquente un certain Alex Dennis, un de ses collègues, lui aussi professeur de littérature à l’université… qu’il déteste.
Quand son oncle Lee va lui proposer de régler le « problème » Dennis en échange d’un petit service, Dwayne va finir par accepter.
Mais cette histoire est bien plus originale qu’il n’y paraît puisqu’elle est ponctuée des diverses réflexions, pensées du narrateur/auteur qui fait tout pour écrire un « roman américain ».
On se retrouve donc plongés dans la vie de Dwayne où tout est fait pour qu’il s’accorde parfaitement au roman américain (parfait ?) que rêve de faire l’auteur.
On suit donc le cheminement de la pensée de l’auteur pour qu’il nous explique ce qu’est un roman américain pour lui. J’imagine que si l’on confiait à plusieurs auteurs la tâche d’écrire un « roman américain » chacun aurait sa propre vision des choses.
Là on se situe donc à Detroit, et s’en suit une succession d’exercices de style qui construisent peu à peu le roman.
Après le lieu il fallait un héros, avec un nom typiquement américain, qui ait une profession typique des héros de romans américains (professeur), et dont on nous explique un peu des bribes de son passé avec des anecdotes par-ci par-là.
On nous rajoute une dose de sexe (mais pas trop non plus) en lui donnant une aventure extraconjugale avec une étudiante et serveuse, Milly (là encore un prénom typiquement américain pour une serveuse) ; une dose d’aventure avec la proposition de l’oncle Lee ; une dose de roman policier quand on fait intervenir des forces de l’ordre.
Malgré l’apparence que ça peut donner, ce récit est tout sauf désordonné, et les interventions de l’auteur/narrateur donnent vraiment corps au récit, et en fait c’est vraiment le liant de toute cette histoire. Et tout en lisant ce livre, on réfléchit aussi aux romans américains que l’on a pu lire et on se demande si on retrouve bien ce qu’il raconte comme étant les « recettes » du roman américain.
J’ai vraiment adoré ce roman, une vraie découverte, et je relirai volontiers d’autres livres de Tanguy VIEL, je suis très curieuse de lire d’autres choses de lui.
Ma note: 4 /5
Invité- Invité
Re: [Viel, Tanguy] La disparition de Jim Sullivan
Merci pour cette présentation, tu me donnes envie de le découvrir.
Invité- Invité
Re: [Viel, Tanguy] La disparition de Jim Sullivan
J'ai voté : apprécié
Voici un roman court et original, qui se lit sans peine.
Comment écrire un roman américain, un roman international, un de ces romans "qu'on trouve traduits dans toutes les langues du monde et qui se vendent dans beaucoup de librairie" ? L'auteur va tenter d'en appliquer la "recette". Et va écrire, non sans humour, une sorte de synopsis plutôt réussi.
C'est un bon roman pour se détendre. Le seul reproche que je ferai est l'écriture un peu alambiquée, avec des phrases parfois si longues qu'il m'a fallu les relire deux fois. Mais c'est un détail.
Les éléments du roman américains sont présents, je pense (j'ai peu d'expérience de lecture en ce domaine) et l'auteur mène bien son projet à terme. Un projet original. Un livre un peu nouveau. Ça change et ça fait du bien.
Voici un roman court et original, qui se lit sans peine.
Comment écrire un roman américain, un roman international, un de ces romans "qu'on trouve traduits dans toutes les langues du monde et qui se vendent dans beaucoup de librairie" ? L'auteur va tenter d'en appliquer la "recette". Et va écrire, non sans humour, une sorte de synopsis plutôt réussi.
C'est un bon roman pour se détendre. Le seul reproche que je ferai est l'écriture un peu alambiquée, avec des phrases parfois si longues qu'il m'a fallu les relire deux fois. Mais c'est un détail.
Les éléments du roman américains sont présents, je pense (j'ai peu d'expérience de lecture en ce domaine) et l'auteur mène bien son projet à terme. Un projet original. Un livre un peu nouveau. Ça change et ça fait du bien.
Invité- Invité
Sujets similaires
» [Viel, Tanguy] La fille qu'on appelle
» [Viel, Tanguy] Article 353 du code pénal
» [Sullivan, Philip A.] Web Killer
» [O'Sullivan, Colin] Killarney Blues
» [Roberts, Nora] La fortune des Sullivan
» [Viel, Tanguy] Article 353 du code pénal
» [Sullivan, Philip A.] Web Killer
» [O'Sullivan, Colin] Killarney Blues
» [Roberts, Nora] La fortune des Sullivan
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|