[Lansdale, Joe R.] Hap Collins et Leonard Pine - Tome 9 : Diable Rouge
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[Lansdale . R, Joe] Diable Rouge
[Lansdale, Joe R.] Hap Collins et Leonard Pine - Tome 9 : Diable Rouge
Diable Rouge
Auteur : Joe R. Lansdale
Edition : Denoël Sueurs Froides
Pages : 318
Quatrième de couverture :
Hap Collins et Leonard Pine, les tontons flingueurs texans sont de retour dans un polar tout feu, tout flamme.
Lorsque leur ami Marvin demande à Hap et Leonard d'enquêter sur une affaire classée de double homicide, ils sont ravis de jouer de nouveau aux détectives privés : certes, ils aiment le danger et la baston, mais plus encore être payés pour s'y frotter.
Les compères ne tardent pas à découvrir que les deux jeunes victimes, qui fricotaient avec une bande de pseudo-vampires gothiques, étaient sur le point d'hériter d'un gros pactole. plus Hap et Leonard examinent la scène du crime, plus ils y voient clair - en particulier une tête de diable rouge graffitée sur un arbre.
Cette signature bizarre, qui se révèle liée à d'autres meurtres serait-ellle celle d'un serial killer sataniste ?
De l'action pétaradante, de l'humour cocasse, des personnages hauts en couleur sont au menu de ce roman qui marque le retour du duo le plus déjanté du polar américain actuel.
Avis et commentaires :
Polar efficace par son mélange de genre ; violence (un peu), suspense (un doigt également), un zest de rebondissements et beaucoup d'humour.
Duo efficace que celui d'Hap et de Leonard, se considérant comme deux frères, agissant soit en simple Robin des Bois (donner une correction à de petites frappes qui ont dépouillé une petite vielle) comme en véritable enquêteurs - limiers lorsque Marvin, le détective les employant leur fait rencontrer une nouvelle cliente n'ayant jamais eu les réponses aux meurtres de son fils et de sa compagne par les voies policières classiques.
Mettant alors toute leur intelligence et leur sens de l'observation au service de cette nouvelle enquête, ce n'est plus un tueur ou un groupe plus ou moins sataniste qu'ils vont découvrir mais une sérial killer..... Plongée à la base sur un fait divers sordide pour enchaîner sur une destruction massive des collatéraux, tout cela est complété par le quatuor formé par Marvin, Leonard, Hap et sa compagne Brett échangeant idées et postures souvent comiques.
Entre dialogues décapant, anecdotes, confrontations avec les vieux fantômes des aventures précédentes, cela défouraille dur et la truculence, le rythme marqué par des chapitres courts et ciselés, on ne s'ennuie pas un instant. On verrait assez bien ce livre à l'écran traité par Quentin Tarentino....
Un bon polar "gris clair" pour une lecture d'été par exemple
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Elise ou la vraie vie de Claire Etcherelli
Pourquoi le saut des baleines de Nicolas Cavaillés
Un loup quelque part d'Amélie Cordonnier.
La pensée du moment :
"Les Hommes sont malheureux parce qu'ils ne réalisent pas les rêves qu'ils ont" Jacques Brel.
Re: [Lansdale, Joe R.] Hap Collins et Leonard Pine - Tome 9 : Diable Rouge
Merci Loubhi pour ta critique
louloute- Grand sage du forum
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Re: [Lansdale, Joe R.] Hap Collins et Leonard Pine - Tome 9 : Diable Rouge
Mon avis :
Si l’on me demandait une définition de l’amitié, je parlerai du lien indéfectible qui unit Hap et Léonard, au delà de tout ce qui peut leur arriver. Etre ami, c’est accepter l’autre tel qu’il est, respecter ses décisions, l’aider en cas de coup dur, et rester toujours franc avec lui : « Laisse-moi te dire, mon pote, va falloir te calmer avec les pancakes si tu veux que je continue à charrier ton gros cul dans l’escalier » dit Léonard à Hap, après un sérieux burn-out de celui-ci. Brett, l’amoureuse fidèle, n’est pas en reste : « J’étais à deux doigts d’appeler le véto pour lui demander d’abréger tes soufrances ». Même les héros texans ne sont pas à l’abri d’un coup de barre – ou d’une panne de cracker en pleine dégustation d’un chili, avec des conséquences parfois dévastatrices. Suis-je nébuleuse ? Alors n’hésitez pas à lire cette aventure de Hap et Léonard, qui les plongent bien malgré eux dans un bain de violence.
En effet, c’est fou le nombre de personnes qui leur en veulent. Je commencerai par deux voyous, qu’ils ont sévèrement dérouillé au début de l’intrigue. Pas pour le plaisir, vous vous doutez bien, non, pour donner une belle leçon après que ces deux charmants individus s’en soient pris à une charmante vieille dame, abondamment tabassée et dépouillée par leurs soins. Il est encore des gentlemen dans l’Ouest – je parlai de Hap et Léonard, bien sûr.
Je poursuivrai par un criminel de plus grande envergure, qui avait déjà mis un contrat sur leurs têtes dans un opus précédent. Cette fois-ci, aussi. Certains ont de la suite dans les idées. Hap et Léonard aussi.
Reste leur principal ennemi : Diable rouge en personne. Certains auteurs parviennent à nous faire ressentir de l’empathie pour un tueur, après que l’on découvre ses motivations profondes. là, Joe R. Lansdale n’essaie même pas. Il énonce ses motifs, libre au lecteur de juger, ou plutôt d’être horrifié. Rien ne justifie la violence, mais rien ne justifie non plus que l’on reste les bras croisés alors que l’on veut vous tuer et que l’on a presque réussi.
Diable rouge est une réussite, je ne me lasse pas de lire les aventures d'Hap et Léonard.
Si l’on me demandait une définition de l’amitié, je parlerai du lien indéfectible qui unit Hap et Léonard, au delà de tout ce qui peut leur arriver. Etre ami, c’est accepter l’autre tel qu’il est, respecter ses décisions, l’aider en cas de coup dur, et rester toujours franc avec lui : « Laisse-moi te dire, mon pote, va falloir te calmer avec les pancakes si tu veux que je continue à charrier ton gros cul dans l’escalier » dit Léonard à Hap, après un sérieux burn-out de celui-ci. Brett, l’amoureuse fidèle, n’est pas en reste : « J’étais à deux doigts d’appeler le véto pour lui demander d’abréger tes soufrances ». Même les héros texans ne sont pas à l’abri d’un coup de barre – ou d’une panne de cracker en pleine dégustation d’un chili, avec des conséquences parfois dévastatrices. Suis-je nébuleuse ? Alors n’hésitez pas à lire cette aventure de Hap et Léonard, qui les plongent bien malgré eux dans un bain de violence.
En effet, c’est fou le nombre de personnes qui leur en veulent. Je commencerai par deux voyous, qu’ils ont sévèrement dérouillé au début de l’intrigue. Pas pour le plaisir, vous vous doutez bien, non, pour donner une belle leçon après que ces deux charmants individus s’en soient pris à une charmante vieille dame, abondamment tabassée et dépouillée par leurs soins. Il est encore des gentlemen dans l’Ouest – je parlai de Hap et Léonard, bien sûr.
Je poursuivrai par un criminel de plus grande envergure, qui avait déjà mis un contrat sur leurs têtes dans un opus précédent. Cette fois-ci, aussi. Certains ont de la suite dans les idées. Hap et Léonard aussi.
Reste leur principal ennemi : Diable rouge en personne. Certains auteurs parviennent à nous faire ressentir de l’empathie pour un tueur, après que l’on découvre ses motivations profondes. là, Joe R. Lansdale n’essaie même pas. Il énonce ses motifs, libre au lecteur de juger, ou plutôt d’être horrifié. Rien ne justifie la violence, mais rien ne justifie non plus que l’on reste les bras croisés alors que l’on veut vous tuer et que l’on a presque réussi.
Diable rouge est une réussite, je ne me lasse pas de lire les aventures d'Hap et Léonard.
Sharon- Modérateur
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Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
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Re: [Lansdale, Joe R.] Hap Collins et Leonard Pine - Tome 9 : Diable Rouge
Merci de ton avis
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