[Sepetys, Ruta] Le sel de nos larmes

Le sel de nos larmes / Ruta Sepetys, Gallimard Jeunesse, 2016


Présentation de l'éditeur : Hiver 1945. Quatre adolescents. Quatre destinées. Chacun né dans un pays différent. Chacun traqué et hanté par sa propre guerre. Parmi les milliers de réfugiés fuyant à pied vers la côte de la mer Baltique devant l'avancée des troupes soviétiques, quatre adolescents sont réunis par le destin pour affronter le froid, la faim, la peur, les bombes... Tous partagent un même but : embarquer sur le Wilhelm Gustloff, un énorme navire promesse de liberté...Ruta Sepetys révèle la plus grande tragédie de l'histoire maritime, qui a fait six fois plus de victimes que le Titanic. Cette catastrophe méconnue lui inspire une vibrante histoire d'amour, de courage et d'amitié.Lumineux, captivant et bouleversant d'humanité.

Ma critique : Février 1945, l’armée allemande se replit devant l'armée russe. Les militaires russes reprennent la Lituanie et rentrent en Pologne. Sur leur passage, les maisons sont pillées, les femmes violées. Les civiles tentent de fuir et de rejoindre les ports pour embarquer sur les navires apprêtés par les militaires allemands. Quatre jeunes gens, Joana une infirmière lituanienne, Florian un prussien, Emilia une jeune polonaise de 15 ans et Alfred un allemand un peu benêt, doivent embarquer sur le Wilhem Gustloff.
J’avais déjà eu un coup de cœur pour « Ce qu’il n’ont pas pu nous prendre » et j’ai aimé encore plus ce dernier roman de Ruta Sepetys. Inspiré d’une histoire vraie, le naufrage du Wilhem Gustloff qui a fait plus de victimes que le Titanic, ce roman est très touchant.
A lire absolument, pour ados et adultes !!!! Coup de cœur.

Le sel de nos larmes est le deuxième roman que je lis de cette auteure (après Ce qu’ils n’ont pas pu nous prendre). J’apprécie que cette auteure mette en avant des faits historiques peu, voire pas du tout, connus. Elle s’inspire du vécu de sa famille.
Ce roman met en scène quatre « adolescents / jeunes adultes » qui fuit la guerre et ses horreurs, et qui trainent avec eux, pour des raisons différentes, le poids d’un passé douloureux. Ils vont embarquer sur le « tristement non célèbre » Wilhem Gustloff, qui à l’image du Titanic va avoir une triste fin.
Ce roman reprend le personnage de Joana, qui est la cousine de Lena le personnage principal de Ce qu’ils n’ont pas pu nous prendre.
J’ai beaucoup aimé ce roman, les personnages y sont, presque tous, attachants, même et surtout les secondaires, tels le Poète de la Chaussure ou le Petit Garçon Perdu, et les faits sont extrêmement bien décrits.
C’est un livre, et une auteure à découvrir absolument.