[Kingsolver, Barbara] Un été prodigue
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[Kingsolver, Barbara] Un été prodigue
Presentation de l'editeur:
Dans le décor sauvage et grandiose des Appalaches, Un été prodigue tisse trois histoires de femmes. Celle de Deanna, employée par l'office des forêts, dont la solitude va être bouleversée par l'arrivée d'un jeune chasseur.
Celle de Lusa, une intellectuelle qui, devenue veuve, décide de rester dans la vallée et de gagner le cœur d'une famille hostile.
Celle de Nannie, enfin, dont les opinions en matière de religion ou de pesticides suscitent des querelles de voisinage.
Dans ce roman foisonnant et généreux, Barbara Kingsolver traite du thème qui lui est le plus cher - le respect de la nature - avec un charme et une grâce qui suscitent l'enthousiasme.
Mon avis:
Une fois de plus, J’ai été enchantée par Un été prodigue de Brbara Kingsolver. Elle excelle dans les descriptions de la nature qui est un être vivant dans ce livre. Et on en apprend beaucoup sur certains espèces de la flore et de la faune dans les Appalaches.
L’été approche a grand pas et il ne sera pas comme les étés précédents pour les trois personnages de ce roman – trois femmes qui sont bien différentes et ont beaucoup de commun en même temps.
Il y a Deanna qui est garde forestier et vit en solitaire dans son refuge. Elle a un faible pour les prédateurs surtout pour les coyotes qui sont toujours chasses et tues par l’homme et qui savent toujours revenir plus sains et saufs que jamais. Deanna vit loin du monde des humains, elle garde en secret sa découverte – une meute secrète de coyote – afin de protéger l’harmonie de la faune dans ce coin de paradis. Un jeune chasseur vient troubler sa solitude et mettre a mal le fragile équilibre autour de Deanna.
La deuxième, Lusa, devenue trop vite veuve de son Cole bien-aime, a toujours rêve d’être fermière et vivre avec les arbres et les papillons. Le jour de la mort de son mari, elle est désemparée de chagrin et de solitude avec une ferme endettée et un avenir sombre. Ses cinq belles-sœurs ne cherchent point a l’aider, elles attendent qu’elle s’en aille. Mais les relations familiales évoluent – doutes, silences pesantes, regards fuyants jusqu’au jour ou Luza apprend qu’une de ses belles-sœur meurt d’un cancer et décide de se charger de ses enfants. Cependant, comment sauver la ferme en évitant la culture cynique du tabac ? Luza, arabe par mère et juive par père se souvient des fêtes religieuses et une idée lumineuse germe en elle – un de ses cousins vend de la viande de chèvre a New York. Elle parcourt le comte et rassemble un grand troupeau de chèvres. Réussira-t-elle son projet? Ce qui le plus important pour l’auteur, c’est de montrer que Luza veut vivre de sa terre sans préjudices et être en harmonie de l’environnement qui l’entoure y compris les hommes.
Nannie, septuagénaire, très passionnée par la culture bio se dispute souvent avec Garnet, son voisin vieux et grincheux qui ne partage pas ses idées sur la nature et l’agriculture. Ces deux vieux sont touchants dans leur duel caricatural. Garnet est le prototype de américain rural moyen qui jure sur la Bible et dévaste tout être vivant dans son jardin par le Roundop.
Je ne vais pas tout révéler sur ces deux personnages, je mets une citation:
Aujourd'hui Garnett se proposait de se rendre directement là-haut et de frapper à sa porte grillagée, mais, en remontant l'allée, il avait remarqué que ses échelles et son matériel de cueillette étaient dispersés en vrac dans la partie ouest du verger. Il traversa juste en contrebas de son grand jardin potager, qui paraissait bien entretenu aussi, il fallait l'admettre. Comme par magie, elle obtenait brocolis et aubergines sans employer de pesticides. Garnett avait lui-même renoncer à planter du brocoli - réduit à du fourrage pour chenilles arpenteuses -, quant à ses aubergines, elles grouillaient tellement de puces terrestres qu'on les aurait dit grêlées d'une volée de chevrotines. Il inspecta son maïs, dont le plumet venait bien, avec deux semaines d'avance sur le sien. Avait-elle tout de même des vers dans son maïs? Il s'interdit de l'espérer
Le roman est un hymne à l’amour entre l’homme et la nature, un cri pour l’harmonie entre l’environnement et les humain, mais aussi une belle et impressionnante œuvre littéraire avec des fameux dialogues.
A découvrir !
Dernière édition par Cassiopée le Lun 27 Fév 2017 - 11:43, édité 1 fois (Raison : mise aux normes titre et accents)
Invité- Invité
Re: [Kingsolver, Barbara] Un été prodigue
Quel plaisir de cheminer avec ces personnages!
Un roman intemporel qui parle de l'homme, de son rapport aux autres mais aussi à la nature, des blessures de la vie et du cheminement intérieur. J'ai beaucoup apprécié cette lecture et je la recommande.
Un roman intemporel qui parle de l'homme, de son rapport aux autres mais aussi à la nature, des blessures de la vie et du cheminement intérieur. J'ai beaucoup apprécié cette lecture et je la recommande.
Véronique M.- Grand sage du forum
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