[Giovanni, Maurizio (de)]Les Pâques du commissaire Ricciardi

[Giovanni (de), Maurizio)
      Les Pâques du commissaire Ricciardi    
Payot/Rivages 21 mars 2018
ISBN 978 2 743 64357 7          
 330 pages            
Quatrième de couverture
Une semaine avant Pâques, dans la Naples fasciste de 1932, une prostituée de luxe connue sous le nom de Vipera est assassinée dans un bordel de première classe, le Paradiso. Son dernier client jure qu'elle était bien vivante quand il l'a quittée, le suivant dit l'avoir retrouvée étouffée sous un oreiller. Alors que la ville s'apprête à célébrer en grande pompe la résurrection du Christ, le commissaire Ricciardi devra démêler un noeud d'avidité, de jalousie et de rancune afin de résoudre l'énigme de la mort de Vipera.

Mon avis
Quelques jours avant  Pâques, le commissaire Ricciardi en compagnie de son adjoint Maone est bien obligé d’ouvrir l’enquête sur le meurtre de la Vipéra, pas facile car il y a plusieurs personnes qui avaient des raisons de la supprimer et surtout nous sommes à Naples,  à l’époque de l’Italie de Mussolini, l’auteur décrit très bien la situation avec le Duce et ses influences sur la société et le fascisme qui régnait pendant ces années-là. Dans ce roman noir, s’insère la vie intime de certains protagonistes, que ce soit l’amour, la solitude et tout simplement la vie des prostituées du Paradisio, géré par madame Yvonne. On sait que Copola tout comme Vincenzo Ventrone, les deux clients préférés de la Vipéra, auraient bien des raisons de la supprimer, ainsi que mademoiselle Lily, une autre prostituée,  cependant il ne faut pas oublier le doctore Mono qui a une certain moment est réellement en danger et la brave Lyvia amoureuse du commissaire, de l’humour avec Bambine le travesti qui connaît tout le monde. Et voilà ce que renferment principalement le roman ou le crime fait la loi, passionnant et sans longueurs inutiles, écrit avec justesse et du suspense jusqu’à la fin surprenante. Un roman noir facile à lire, qui m’a accrochée dès les premières pages. 4,5/5

Merci Lalyre pour ta critique