[Green, John] Tortues à l’infini

Green John - Tortues à l’infini
Gallimard Jeunesse (2017) –  352 pages



Quatrième de couverture : Aza Holmes, 16 ans, a tout pour être aimée et avoir un bel avenir, mais elle a grandi avec une pathologie psychique. Qui est-elle, où est-elle, lorsque la spirale vertigineuse de ses pensées obsessionnelles s'empare d'elle ? Vous aimerez Aza, qui raconte sa propre histoire, vous aimerez sa meilleure amie Daisy la tornade, et son peut-être amoureux Davis, fils d'un milliardaire mystérieusement disparu. Un trio improbable qui va mener l'enquête, et trouver en chemin d'autres mystères et d'autres vérités...

Mon avis : J’ai lu quelque part que quelqu’un a écrit à propose de ce livre : « pensées tortueuses », c’est un joli jeu de mot qui résume parfaitement la situation.

Aza 16 ans, elle vit seule avec sa mère. Son père est mort brutalement quelques années plus tôt. Aza est atteinte de troubles psychiques, elle est obsédée par le fait que peut être des bactéries, des microbes…s’emparent d’elle et vont la tuer. Elle mène une lutte constante contre elle-même. Un jour, sa meilleure amie Daisy la pousse à reprendre contacte avec, un ancien ami : Davis dont le père, milliardaire, a disparu. Daisy souhaite empocher la récompense promise pour quiconque aide à retrouver le disparu.

Tortues à l’infini est un très beau roman. Le lecteur est immergé dans la tête d’Aza (alors qu’elles sont déjà deux dedans). On suit toutes les multiples pensées de la jeune fille, ses réflexions, ses doutes, ses terribles angoisses, ses dialogues avec elle-même et ses batailles. Aza est un personnage très attachant, c’est un vrai plaisir et un honneur d’avoir fait sa connaissance. J’ai lu le livre quasiment d’une traite tellement je suis restée scotchée à ce drôle de petit bout de fille. Le roman tourne autour d’Aza et de ses troubles psychiatriques, son quotidien, sa meilleure amie Daisy, l’enquête est vraiment minime.
Les autres personnages sont aussi sympas, Davis est un jeune homme torturé, il apporte une note de poésie ; et Daisy est rayonnante, elle est le dynamisme de ce roman.

Tortues à l’infini n’est peut être pas aussi génial que Nos étoiles contraires, mais j’ai passé un très bon moment, et j’ai eu de la peine à quitter Aza.

merci Lili pour cette présentation