[Dubart, Yannick] La fille qui se faisait des films
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[Dubart, Yannick] La fille qui se faisait des films
La fille qui se faisait des films
Auteur : Yannick Dubart
Éditions : Fleur Sauvage (Avril 2018)
ISBN : 978-2378370183
240 pages
Quatrième de couverture
Après une attaque cérébrale, la quadragénaire Emma est obligée de partager une chambre d’hôpital avec une vieille dame. Celle-ci lui raconte des histoires étranges, évoquant la mort d’une belle opportuniste dans les années 50. L'affaire aura été classée mais Emma, intriguée, décide de la rouvrir... peut-être à ses dépends.
Mon avis
Emma, jeune femme quadragénaire, a eu un AVC et à l’hôpital, elle partage sa chambre avec Marie-Ange qui se prend d’affection pour elle. Cette dernière est une personne âgée qui aime regarder la télévision et les séries mettant en scène des enquêteurs. Elle confie à Emma qu’elle sait qui a tué Chantal….. Mais bien sûr, elle doit confondre ce qu’elle visionne avec la réalité et mêler allégrement passé et présent …. C’est du moins ce que suppose Emma…. Vu que le crime dont elle parle semble dater de pas mal d’années…. Finalement, ce que cette mamie lui a dit lui trotte dans la tête et étant donné qu’elle ne peut pas reprendre le travail tout de suite, pourquoi ne pas profiter de sa convalescence pour essayer d’éclaircir tout ça ? D’autant plus qu’elle récupère quelques documents auprès des enfants de la vieille dame et que cela lui donne envie d’aller gratter un peu le passé…..
Construit d’une façon linéaire avec quelques rappels de faits antérieurs racontés par les uns ou les autres, « La fille qui se faisait des films » est un roman policier dans lequel chaque titre de chapitre est un titre de film et où les références cinématographiques sont nombreuses. L’écriture de Yannick Dubart est très agréable : fluide et vive comme son intrigue où les événements s’enchaînent sans temps mort. On sent, dès le départ, que cette espèce d’enquête va aider Emma à sortir de son marasme, de ses problèmes de santé, l’obligeant à aller vers les autres, à se bouger sans s’appesantir sur son sort. C’est une excellente thérapie ! Parfois, elle doute d’elle-même. Sa maladie lui a peut-être laissé des séquelles, ne mélange-t-elle pas tout ? Pourtant, malgré tout, elle continue d’interroger, de chercher l’air de rien. En parallèle, nous suivons son cheminement pour garder le lien ténu qu’elle a tissé avec sa fille qui est gardée par son ex-mari.
J’ai beaucoup apprécié ce roman. Les petits clins d’œil glissés ça et là rappelant tel ou tel film sont un vrai régal et le style est très plaisant.
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