[Causse, Manu] Oublier mon père
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[Causse, Manu] Oublier mon père
Titre : Oublier mon père Auteur : Causse Manu
Genre : roman
Editeur : Denoël
Nombre de pages : 304
ISBN : 9 782207 141311
Quatrième de couverture :
Sur l'auteur :
Mon avis : je suis tombé sur ce livre un peu par hasard et je l'ai choisi en raison de la photo de couverture mais aussi parce que la quatrième de couverture évoquait un personnage principal "pratiquant la photographie et classant des images d’archives".
Ensuite, je dois reconnaître que j’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire, j’ai même failli arrêter à une ou deux reprises, non pas pour la forme présentée dans un corps de récit bien ficelé et efficace, non pas pour le vécu du personnage principal Alexandre -un vécu profond bouleversant qui est superbement retracé par l’auteur - mais pour le rejet que m’ont inspiré bon nombre de personnages gravitant autour d’Alexandre et dont il dépendra abusivement et quasi pathologiquement :
- sa mère, une femme autoritaire, sûre d’elle, violente, asociale, d’une vulgarité de propos dépassant l’entendement, passant son temps à démolir l’image de son père parti en laissant planer un doute dans son esprit (Alexandre aurait-il pu être abusé par son père dans son enfance ? Des fois, il le pense et le maudit, des fois il ne le pense pas... ) Mais ce qui m’a été insupportable c’est de voir l’attachement quasi constant et « dépendant » de ce fils à cette mère, une femme pourtant quasi toxique pour lui… À mon avis, l’auteur aurait dû plutôt intituler son livre « Oublier ma mère » !
- Quitterie, (drôle de prénom n'est-ce pas ?) une jeune femme sans âme, une vraie Marie-couche- toi- là telle qu’elle est décrite en tout cas par l’auteur, Quitterie qui deviendra son épouse, elle aussi femme autoritaire manipulant Alexandre, dans tous les sens du terme, à commencer par le plan sexuel : Alexandre dit d’ailleurs toujours d’elle qu’ « elle lui fait l’amour »… En fait, il n’y a pas d’amour entre eux, c’est un couple fabriqué socialement par le père de Quitterie qui tient un magasin de photo et qui pense à la succession commerciale de sa boutique puisque Alexandre pratique lui-même la photographie.
- Cécile, l’artiste peintre qui deviendra sa maîtresse, qui elle aussi, « lui fait l’amour » le plus souvent et qui en plus force son amant veule à la battre pour trouver l’inspiration ! Encore une chose qu’Alexandre fait à contre-coeur, en se laissant « guidé ».
« Veule », tiens justement : voilà le qualificatif qui semble convenir le mieux à Alexandre, Alexandre qui semble être né sous une bien triste étoile et qui passe son temps à vivre « à côté de ses pompes », sous influences diverses et délétères -y compris celle de Yann, un voisin de passage avec lequel il se lie d’amitié, qui le fournit en cannabis à hautes doses – tout cela sans jamais pouvoir briser les chaînes complexes et multiples qui l’ont réduit à l’état de corps flottant depuis sa plus tendre enfance.
Heureusement pour Alexandre, malheureusement affecté de graves pathologies depuis son plus jeune âge (dont une anorexie qui lui vaut de vomir tout le temps puis, plus tard, des visions), d’autres personnages plus réconfortants croiseront heureusement sa route : dont Anne, sa deuxième épouse, une belle personne, (enfin!) qui fera tout pour le rendre à lui-même mais qui échouera, légitimement épuisée, puis Johanna la suédoise, la fille de l’amant de son père, qui, elle, y parviendra au cours d'une palpitante séquence finale, relevant d’une vraie scène de psychothérapie en temps réel.
Bref : un livre complexe, pas réjouissant à lire - avec tous les vomissements récurrents du personnage principal !- , un livre dont de nombreux personnages m’ont même souvent irrité pour ne pas dire mis en colère , mais un livre qui, quelque part, m’a envoûté et fasciné, je dois bien le reconnaître.
Une œuvre tout simplement….
Genre : roman
Editeur : Denoël
Nombre de pages : 304
ISBN : 9 782207 141311
Quatrième de couverture :
– Pas la peine de chialotter, je ne t’ai pas fait mal, m’assure ma mère chaque fois qu’elle me gifle.
Sud de la France, années 90. Alexandre grandit auprès d’une mère autoritaire et irascible. Elle veut à tout prix qu’il oublie l’image de son père disparu prématurément. Bon garçon, il s’exécute. Devenu photographe, Alexandre se révèle un adulte maladroit, séducteur malgré lui, secoué par des crises de migraine et la révolution numérique. À quarante ans, il échoue dans un petit village de Suède pour y classer des images d’archives. Il lui faudra un séjour en chambre noire et une voix bienveillante pour se révéler à lui-même et commencer enfin à vivre. »
Sur l'auteur :
Manu Causse, né dans la région parisienne, a grandi dans l’Aveyron. Animateur culturel puis enseignant, i a quitté l’Education Nationale pour se consacrer à l’écriture et à la traduction. Auteur de plusieurs romans dont La 2 CV Verte traduit en cinq langues et en cours d’adaptation au cinéma, il vit actuellement à Toulouse avec son épouse écrivaine et leurs enfants. Il s’entend très bien avec sa mère.
Mon avis : je suis tombé sur ce livre un peu par hasard et je l'ai choisi en raison de la photo de couverture mais aussi parce que la quatrième de couverture évoquait un personnage principal "pratiquant la photographie et classant des images d’archives".
Ensuite, je dois reconnaître que j’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire, j’ai même failli arrêter à une ou deux reprises, non pas pour la forme présentée dans un corps de récit bien ficelé et efficace, non pas pour le vécu du personnage principal Alexandre -un vécu profond bouleversant qui est superbement retracé par l’auteur - mais pour le rejet que m’ont inspiré bon nombre de personnages gravitant autour d’Alexandre et dont il dépendra abusivement et quasi pathologiquement :
- sa mère, une femme autoritaire, sûre d’elle, violente, asociale, d’une vulgarité de propos dépassant l’entendement, passant son temps à démolir l’image de son père parti en laissant planer un doute dans son esprit (Alexandre aurait-il pu être abusé par son père dans son enfance ? Des fois, il le pense et le maudit, des fois il ne le pense pas... ) Mais ce qui m’a été insupportable c’est de voir l’attachement quasi constant et « dépendant » de ce fils à cette mère, une femme pourtant quasi toxique pour lui… À mon avis, l’auteur aurait dû plutôt intituler son livre « Oublier ma mère » !
- Quitterie, (drôle de prénom n'est-ce pas ?) une jeune femme sans âme, une vraie Marie-couche- toi- là telle qu’elle est décrite en tout cas par l’auteur, Quitterie qui deviendra son épouse, elle aussi femme autoritaire manipulant Alexandre, dans tous les sens du terme, à commencer par le plan sexuel : Alexandre dit d’ailleurs toujours d’elle qu’ « elle lui fait l’amour »… En fait, il n’y a pas d’amour entre eux, c’est un couple fabriqué socialement par le père de Quitterie qui tient un magasin de photo et qui pense à la succession commerciale de sa boutique puisque Alexandre pratique lui-même la photographie.
- Cécile, l’artiste peintre qui deviendra sa maîtresse, qui elle aussi, « lui fait l’amour » le plus souvent et qui en plus force son amant veule à la battre pour trouver l’inspiration ! Encore une chose qu’Alexandre fait à contre-coeur, en se laissant « guidé ».
« Veule », tiens justement : voilà le qualificatif qui semble convenir le mieux à Alexandre, Alexandre qui semble être né sous une bien triste étoile et qui passe son temps à vivre « à côté de ses pompes », sous influences diverses et délétères -y compris celle de Yann, un voisin de passage avec lequel il se lie d’amitié, qui le fournit en cannabis à hautes doses – tout cela sans jamais pouvoir briser les chaînes complexes et multiples qui l’ont réduit à l’état de corps flottant depuis sa plus tendre enfance.
Heureusement pour Alexandre, malheureusement affecté de graves pathologies depuis son plus jeune âge (dont une anorexie qui lui vaut de vomir tout le temps puis, plus tard, des visions), d’autres personnages plus réconfortants croiseront heureusement sa route : dont Anne, sa deuxième épouse, une belle personne, (enfin!) qui fera tout pour le rendre à lui-même mais qui échouera, légitimement épuisée, puis Johanna la suédoise, la fille de l’amant de son père, qui, elle, y parviendra au cours d'une palpitante séquence finale, relevant d’une vraie scène de psychothérapie en temps réel.
Bref : un livre complexe, pas réjouissant à lire - avec tous les vomissements récurrents du personnage principal !- , un livre dont de nombreux personnages m’ont même souvent irrité pour ne pas dire mis en colère , mais un livre qui, quelque part, m’a envoûté et fasciné, je dois bien le reconnaître.
Une œuvre tout simplement….
Dernière édition par joëlle le Lun 31 Déc 2018 - 10:20, édité 9 fois (Raison : Mises aux normes du titre)
Invité- Invité
Re: [Causse, Manu] Oublier mon père
Euh... encore un souci avec l'édition du sondage : je ne suis pas arrivé à l'éditer complètement. Désolé.
Invité- Invité
Re: [Causse, Manu] Oublier mon père
Le titre non plus d’ailleurs...
[Nom,_Prénom]_Titre du livre
Bien sûr « _ » n’est pas à reproduire, c’est juste le visuel des espaces
[Nom,_Prénom]_Titre du livre
Bien sûr « _ » n’est pas à reproduire, c’est juste le visuel des espaces
joëlle- Modérateur
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Re: [Causse, Manu] Oublier mon père
Je viens de mettre le sondage aux normes.
joëlle- Modérateur
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Re: [Causse, Manu] Oublier mon père
Merci encore et bonne fin d'année !
P.S : et félicitations pour votre forum de lecture que je trouve fort bien conçu, fort bien réalisé et très complet pour les amoureux et passionnés de lectures et de partages. Certes, j'ai eu parfois du mal à me conformer aux règles de formulations des critiques que j'ai d'abord trouvées très rigides et "contre-intuitives" mais je les comprends au fil du temps. Il y a juste l'édition du sondage avec laquelle je continue d'avoir parfois des soucis. Je ne suis pas tout à fait une quiche en informatique (ni un vrai spécialiste non plus), mais j'imagine quand même qu'il pourrait bien y avoir un procédé plus facile à mettre en place, du genre "copier/coller" de toute la section, non ?
P.S : et félicitations pour votre forum de lecture que je trouve fort bien conçu, fort bien réalisé et très complet pour les amoureux et passionnés de lectures et de partages. Certes, j'ai eu parfois du mal à me conformer aux règles de formulations des critiques que j'ai d'abord trouvées très rigides et "contre-intuitives" mais je les comprends au fil du temps. Il y a juste l'édition du sondage avec laquelle je continue d'avoir parfois des soucis. Je ne suis pas tout à fait une quiche en informatique (ni un vrai spécialiste non plus), mais j'imagine quand même qu'il pourrait bien y avoir un procédé plus facile à mettre en place, du genre "copier/coller" de toute la section, non ?
Invité- Invité
Re: [Causse, Manu] Oublier mon père
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joëlle- Modérateur
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Re: [Causse, Manu] Oublier mon père
C’est étrange ce que tu ecris Yann parce que moi je me sers sans problème du copier coller pour creer mes sondages...
Voir mon message plus haut, copié-collé depuis le post « comment faire une critique »
Même utilisation pour le titre et le nom de l"auteur. (Voir aussi plus haut )
Copié-collé l’ami des paresseux comme moi ! 🤓🤪🌹
Voir mon message plus haut, copié-collé depuis le post « comment faire une critique »
Même utilisation pour le titre et le nom de l"auteur. (Voir aussi plus haut )
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joëlle- Modérateur
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Re: [Causse, Manu] Oublier mon père
Yann,
Je t'ai envoyé un message privé via le forum avec des explications détaillés :
Peut-être me suis-je mal exprimée lorsque je t'ai indiqué de respecter les espaces entre les propositions pour le sondage. Je voulais dire il faut bien respecter le saut de ligne entre chaque. Donc si tu veux faire un copier coller assure toi bien que le saut de ligne est resté.
Je t'ai envoyé un message privé via le forum avec des explications détaillés :
Peut-être me suis-je mal exprimée lorsque je t'ai indiqué de respecter les espaces entre les propositions pour le sondage. Je voulais dire il faut bien respecter le saut de ligne entre chaque. Donc si tu veux faire un copier coller assure toi bien que le saut de ligne est resté.
Pandora- Grand expert du forum
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Re: [Causse, Manu] Oublier mon père
Bonjour,
Faudra pas que je me (re) plante au prochain coup, parce que là je n'aurai plus d'excuse ! . En fait quand je poste une critique c'est que, généralement, j'ai aimé le livre : je me sens alors très pressé de donner mon avis en voulant aller très vite de peur de perdre mon enthousiasme initial au temps accordé à la mise en forme.
Merci encore à vous pour toutes ces précisions !
Edit 1 : je viens de remanier la présentation en essayant de mieux respecter vos consignes comme ci-dessus. J'espère que c'est bon à présent ?
Edit 2 : au fait c'est quoi chez vous le grade au-dessus d'apprenti ? Je ne tiens pas à rester simple troufion toute ma vie !
Faudra pas que je me (re) plante au prochain coup, parce que là je n'aurai plus d'excuse ! . En fait quand je poste une critique c'est que, généralement, j'ai aimé le livre : je me sens alors très pressé de donner mon avis en voulant aller très vite de peur de perdre mon enthousiasme initial au temps accordé à la mise en forme.
Merci encore à vous pour toutes ces précisions !
Edit 1 : je viens de remanier la présentation en essayant de mieux respecter vos consignes comme ci-dessus. J'espère que c'est bon à présent ?
Edit 2 : au fait c'est quoi chez vous le grade au-dessus d'apprenti ? Je ne tiens pas à rester simple troufion toute ma vie !
Invité- Invité
Re: [Causse, Manu] Oublier mon père
Yann a écrit:
Edit 1 : je viens de remanier la présentation en essayant de mieux respecter vos consignes comme ci-dessus. J'espère que c'est bon à présent ?
Quand tu remanies,évite d’oublier la virgule entre le nom et le prénom de l’auteur,ça m’évitera une ennième édition 🤪
Edit 2 : au fait c'est quoi chez vous le grade au-dessus d'apprenti ? Je ne tiens pas à rester simple troufion toute ma vie !
Membre assidu peut-être 🌹
joëlle- Modérateur
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Re: [Causse, Manu] Oublier mon père
Yann a écrit:Bonjour,
Faudra pas que je me (re) plante au prochain coup, parce que là je n'aurai plus d'excuse ! . En fait quand je poste une critique c'est que, généralement, j'ai aimé le livre : je me sens alors très pressé de donner mon avis en voulant aller très vite de peur de perdre mon enthousiasme initial au temps accordé à la mise en forme.
Merci encore à vous pour toutes ces précisions !
Edit 1 : je viens de remanier la présentation en essayant de mieux respecter vos consignes comme ci-dessus. J'espère que c'est bon à présent ?
Edit 2 : au fait c'est quoi chez vous le grade au-dessus d'apprenti ? Je ne tiens pas à rester simple troufion toute ma vie !
Le "grade" est automatique, en fonction du nombre de messages postés sur le forum
Je comprends tout à fait ton enthousiasme, dis toi que ce n'est pas au détriment de quoi que ce soit, mais pour la cohérence du forum.
Ta prochaine critique sera parfaite, j'en suis certaine !
Pandora- Grand expert du forum
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Re: [Causse, Manu] Oublier mon père
Tu penses que ma réponse ne suffisait pas Pandora?
joëlle- Modérateur
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Re: [Causse, Manu] Oublier mon père
joëlle a écrit:Tu penses que ma réponse ne suffisait pas Pandora?
Je pense que ta réponse donne des informations et la mienne en apportent d'autres.
De plus, je suis ravie que Yann dont je suis la marraine essaie de s'améliorer, donc je l'encourage dans ses efforts en prenant le temps de répondre à ce qu'il écrit...
Je ne comprends pas trop ta question, mais visiblement ma réponse t'a dérangé, j'en suis désolée Joëlle.
Pandora- Grand expert du forum
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