[Hess, Annette] La maison allemande
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[Hess, Annette] La maison allemande
[Hess, Annette] La maison allemande
[Hess, Annette]
La maison allemande
Editions Actes Sud 2 octobre 2019
ISBN 978 2 330 12695 7
394 pages
Quatrième de couverture
Best-seller dès sa parution, immédiatement traduit dans de nombreux pays, La Maison allemande nous fait éprouver le traumatisme et la révolte d'une génération qui a eu vingt ans dans les années soixante et s'est trouvée confrontée au refus de mémoire dans l'Allemagne de l'après-guerre. L'héroïne du roman, Eva, fille des propriétaires d'un modeste restaurant de Francfort-sur-le-Main, s'apprête à se fiancer avec un jeune héritier de la ville quand débute le "second procès d'Auschwitz" (1963) où doivent être jugés les crimes des dignitaires nazis. Eva a suivi des études d'interprète, elle maîtrise la langue polonaise : le tribunal la contacte pour lui proposer d'assurer, durant les audiences, la traduction instantanée des dépositions que feront les survivants du camp. Ignorant tout de ce passé, bravant les vives réticences de ses propres parents et celles de son fiancé, Eva décide de suivre son instinct et d'accepter cette mission. S'ouvre alors devant elle le long chemin d'une prise de conscience qui engage sa famille, mais qui concerne également toute la société de son temps. Porté par un regard de cinéaste et mené tambour battant, ce roman captive par sa justesse, son efficacité, son empathie avec une jeune femme en pleine construction de son individualité, dans un pays où la reconnaissance du passé engage profondément l'avenir.
Mon avis
Le roman commence à Francfort dans les années 1960, cela au travers le procès d’Austerchwitz en 1963, car il faut s’ imaginer qu’une minorité de citoyens allemands ne se résout pas à cette amnésie collective et refuse l’oubli des années noires, on y apprend que Bauer est effaré par les non-dits de la société allemande et par le nombre d’anciens nazis ayant des postes importants. Bref revenons au roman avec Eva Bruhns, une jeune femme allemande sans histoire et qui comme interprète du polonais est requise pour traduire pendant le procès, elle a accepté ce poste pour essayer de devenir autonome financièrement. Cependant les révélations auxquelles le procès la confrontent ne tardent pas à la bouleverser et s’ouvre alors devant elle le long chemin d’une prise de conscience qui concerne toute la société de son temps, d’autant plus que que ses parents ne lui ont jamais parlé de la guerre 1940/45 , encore moins des camps de concentration qui comme les générations précédentes ne veulent plus en entendre parler, cependant Eva finira par savoir l’impensable. Dans ce premier roman bien mené et qui captive par son efficacité et sa justesse. Je ne dévoile rien de plus car la quatrième de couverture le fait très bien, cependant je recommande vivement ce roman.. 4,5/5
La maison allemande
Editions Actes Sud 2 octobre 2019
ISBN 978 2 330 12695 7
394 pages
Quatrième de couverture
Best-seller dès sa parution, immédiatement traduit dans de nombreux pays, La Maison allemande nous fait éprouver le traumatisme et la révolte d'une génération qui a eu vingt ans dans les années soixante et s'est trouvée confrontée au refus de mémoire dans l'Allemagne de l'après-guerre. L'héroïne du roman, Eva, fille des propriétaires d'un modeste restaurant de Francfort-sur-le-Main, s'apprête à se fiancer avec un jeune héritier de la ville quand débute le "second procès d'Auschwitz" (1963) où doivent être jugés les crimes des dignitaires nazis. Eva a suivi des études d'interprète, elle maîtrise la langue polonaise : le tribunal la contacte pour lui proposer d'assurer, durant les audiences, la traduction instantanée des dépositions que feront les survivants du camp. Ignorant tout de ce passé, bravant les vives réticences de ses propres parents et celles de son fiancé, Eva décide de suivre son instinct et d'accepter cette mission. S'ouvre alors devant elle le long chemin d'une prise de conscience qui engage sa famille, mais qui concerne également toute la société de son temps. Porté par un regard de cinéaste et mené tambour battant, ce roman captive par sa justesse, son efficacité, son empathie avec une jeune femme en pleine construction de son individualité, dans un pays où la reconnaissance du passé engage profondément l'avenir.
Mon avis
Le roman commence à Francfort dans les années 1960, cela au travers le procès d’Austerchwitz en 1963, car il faut s’ imaginer qu’une minorité de citoyens allemands ne se résout pas à cette amnésie collective et refuse l’oubli des années noires, on y apprend que Bauer est effaré par les non-dits de la société allemande et par le nombre d’anciens nazis ayant des postes importants. Bref revenons au roman avec Eva Bruhns, une jeune femme allemande sans histoire et qui comme interprète du polonais est requise pour traduire pendant le procès, elle a accepté ce poste pour essayer de devenir autonome financièrement. Cependant les révélations auxquelles le procès la confrontent ne tardent pas à la bouleverser et s’ouvre alors devant elle le long chemin d’une prise de conscience qui concerne toute la société de son temps, d’autant plus que que ses parents ne lui ont jamais parlé de la guerre 1940/45 , encore moins des camps de concentration qui comme les générations précédentes ne veulent plus en entendre parler, cependant Eva finira par savoir l’impensable. Dans ce premier roman bien mené et qui captive par son efficacité et sa justesse. Je ne dévoile rien de plus car la quatrième de couverture le fait très bien, cependant je recommande vivement ce roman.. 4,5/5
lalyre- Grand sage du forum
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Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Re: [Hess, Annette] La maison allemande
La maison allemande est un bon roman, il traite de l’après guerre en Allemagne. Alors que tous veulent oublier la guerre et toutes ces horreurs, un procès s’ouvre pour juger une poignée de nazis ayant sévit à Auschwitz.
J’ai trouvé intéressant de voir ce qu’était devenus ces nazis, la façon dont ils avaient réintégré la société, la place qu’ils y occupaient, l’innocence, la supériorité, la légèreté avec laquelle ils considèrent ce procès.
En parallèle, Annette Hess traite aussi des secrets de famille, des juifs rescapés, des décisions qui façonnent une vie…
Une belle découverte.
J’ai trouvé intéressant de voir ce qu’était devenus ces nazis, la façon dont ils avaient réintégré la société, la place qu’ils y occupaient, l’innocence, la supériorité, la légèreté avec laquelle ils considèrent ce procès.
En parallèle, Annette Hess traite aussi des secrets de famille, des juifs rescapés, des décisions qui façonnent une vie…
Une belle découverte.
lili78- Grand sage du forum
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Genre littéraire préféré : un peu de tout suivant mes humeurs
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