[Hope, Anna] Nos espérances

[Hope, Anna]
Nos espérances
Editions Galimard 12 mars 2020
352 pagess
Quatrième de couverture
Hannah, Cate et Lissa sont jeunes, impétueuses, inséparables. Dans le Londres des années 1990 en pleine mutation, elles vivent ensemble et partagent leurs points de vue sur l’art, l’activisme, l’amour et leur avenir, qu’elles envisagent avec gourmandise. Le vent de rébellion qui souffle sur le monde les inspire. Leur vie est électrique et pleine de promesses, leur amitié franche et généreuse.
Les années passent, et à trente-cinq ans, entre des carrières plus ou moins épanouissantes et des mariages chancelants, toutes trois sont insatisfaites et chacune convoite ce que les deux autres semblent posséder. Qu’est-il arrivé aux femmes qu’elles étaient supposées devenir?
Dans ce roman tout en nuances sur les différentes facettes de l’amitié au fil du temps, Anna Hope tisse avec élégance et délicatesse la vie de ces trois héroïnes contemporaines. Elle sonde les différentes façons de trouver son identité de femme, mais aussi de mère, de fille, d’épouse ou d’éternelle rebelle, et explore cet interstice entre les espérances et la réalité, cet espace si singulier fait de rêves, de désirs et de douleurs où se joue toute vie.

Mon avis
Voici un roman ou l’auteure analyse la situation de trois femme de notre époque, Lissa actrice qui voudrait jouer un rôle à sa mesure, Cates, jeune mère de famille frise la dépression, quand à Hanna, en désir de maternité impossible, provoquant une crise dans le couple. Ces femmes, toutes trois très différentes ont encore une vie d’espoir devant elles, cependant elles vivront des hauts et des bas, elles sont débordantes de vie ayant de l’ambition malgré leur peur de l’avenir avec tous ses aléas. C’est aussi une belle histoire d’amitié, de questionnements, de projets et d’envie de trois femmes qui plus très jeunes ne sont pas vieilles. Un roman plaisant à lire ou cependant rien ne m’a touchée, sans doute parce que n’ayant plus l’âge qu’elles ont, je ne saurais éprouver ce qu’elles ressentent. Il n’empêche que dans ce roman, l’époque et les lieux décrits avec un certain style vraiment plaisant…