[Kawczak, Paul] Ténèbre
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[Kawczak, Paul] Ténèbre
[Kawczak, Paul] Ténèbre
Titre: Ténèbre
Auteur: Paul Kawczak
Editions: Éditions La Peuplade
Genre: Roman historique
Epoque: 1890 - vers 1915
304 pages
ISBN 978-2-924898-49-9
Résumé
Un matin de septembre 1890, un géomètre belge, mandaté par son Roi pour démanteler l'Afrique, quitte Léopoldville vers le Nord. Avec l'autorité des étoiles et quelques instruments savants, Pierre Claes a pour mission de matérialiser, à même les terres sauvages, le tracé exact de ce que l'Europe nomme alors le progrès. À bord du Fleur de Bruges, glissant sur le fleuve Congo, l'accompagnent des travailleurs bantous et Xi Xiao, un maître tatoueur chinois, bourreau spécialisé dans l'art de la découpe humaine. Celui-ci décèle l'avenir en toute chose : Xi Xiao sait quelle œuvre d'abomination est la colonisation, et il sait qu'il aimera le géomètre d'amour. Ténèbre est l'histoire d'une mutilation.
Kawczak présente un incroyable roman d'aventure traversé d'érotisme, un opéra de désir et de douleur tout empreint de réalisme magique, qui du Nord de l'Europe au cœur de l'Afrique coule comme une larme de sang sur la face de l'Histoire.
Paul Kawczak est né à Besançon dans l’est de la France. Il vit aujourd’hui au Québec. Ténèbre est son premier roman.
Kawczak présente un incroyable roman d'aventure traversé d'érotisme, un opéra de désir et de douleur tout empreint de réalisme magique, qui du Nord de l'Europe au cœur de l'Afrique coule comme une larme de sang sur la face de l'Histoire.
Paul Kawczak est né à Besançon dans l’est de la France. Il vit aujourd’hui au Québec. Ténèbre est son premier roman.
Mon avis
Un coup de coeur pour ce roman fou.
Aujourd'hui nous reconnaissons le Congo comme l'un des états les plus sanglants de l'Afrique. La guerre semble s'y être incrustée de façon perpétuelle.
Hier, la colonisation se nourrissait du racisme propre à l'époque. Le peuple noir n'était pas plus considéré qu'une meute de chiens. Ce peuple devait être au service des Blancs où l'homme était maître absolu. Chaque membre de ce peuple esclave était employé jusqu'à usure complète par le travail ou par le sexe. Le Noir, hommes, femmes et enfants, était bon vouloir du Blanc, hommes, femmes et enfants.
L'auteur nous présente une histoire sanguinolente dans une prose poétique qui culmine dans une conclusion à l'emporte-pièce.
Ma cote: 7/10.
Aujourd'hui nous reconnaissons le Congo comme l'un des états les plus sanglants de l'Afrique. La guerre semble s'y être incrustée de façon perpétuelle.
Hier, la colonisation se nourrissait du racisme propre à l'époque. Le peuple noir n'était pas plus considéré qu'une meute de chiens. Ce peuple devait être au service des Blancs où l'homme était maître absolu. Chaque membre de ce peuple esclave était employé jusqu'à usure complète par le travail ou par le sexe. Le Noir, hommes, femmes et enfants, était bon vouloir du Blanc, hommes, femmes et enfants.
L'auteur nous présente une histoire sanguinolente dans une prose poétique qui culmine dans une conclusion à l'emporte-pièce.
Ma cote: 7/10.
Citations
" - ... Comment peut-on haïr un homme qui souffre? "
(Page 136)" Les mots, un par un, se détachaient du monde, y dévoilant, ici et là, des parcelles de sublime. "
(Page 215)(Paul Kawczak, "Ténèbre")
Moulin-à-Vent- Grand sage du forum
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Emploi/loisirs : Retraité
Genre littéraire préféré : Roman historique
Date d'inscription : 07/01/2012
Re: [Kawczak, Paul] Ténèbre
En 1890, le jeune géomètre Pierre Claes, originaire de Bruges, est envoyé par son pays aux confins du Congo belge, afin d’y matérialiser la frontière négociée entre états colonialistes lors de la Conférence de Berlin cinq ans plus tôt. Sa périlleuse expédition va lui faire croiser la route de son propre père, disparu il y a bien longtemps en abandonnant femme et enfant, et aussi d’un étrange petit Chinois, Xi Xiao, tatoueur-découpeur de son métier.
La première partie du roman, bien que parfois bizarre, s’avère très accessible et plutôt prometteuse, alors que le lecteur pense se retrouver plongé dans un récit d’aventure historique pointant le racisme colonialiste en Afrique. L’histoire du très éprouvant voyage de Claes, où les Blancs tombent comme des mouches sous les assauts des fièvres et de la malaria, côtoie celle des pérégrinations de son père, nous faisant croiser aussi bien les explorateurs Stanley et Pierre Savorgnan de Brazza, qu’un Baudelaire mourant et un Verlaine aux prises avec l’alcool.
Mais voilà que tout se met à dérailler au mitan du livre, dans ce qui devient un délire onirique et surréaliste où se mêlent jusqu’à l’obsession plaisir, sexe, torture et folie, en un cocktail sauvage et morbide à vous flanquer la nausée. Au fur et à mesure qu’ils s’enfoncent en Afrique Noire, les colons européens sombrent au plus profond de leurs propres ténèbres intérieures. L’écoeurement et l’ennui ne m’ont alors plus quittée, dans une lecture que j’ai eu grand peine à mener à son terme.
Je n’ai pas du tout été réceptive à cette histoire, certes indéniablement maîtrisée quant à sa construction et à son écriture, mais si absurde et cauchemardesque qu’il m’a semblé y étouffer jusqu’au malaise, dans une pénible et immonde descente aux enfers aussi terrifiante que la peinture de Jérôme Bosch. (1/5)
La première partie du roman, bien que parfois bizarre, s’avère très accessible et plutôt prometteuse, alors que le lecteur pense se retrouver plongé dans un récit d’aventure historique pointant le racisme colonialiste en Afrique. L’histoire du très éprouvant voyage de Claes, où les Blancs tombent comme des mouches sous les assauts des fièvres et de la malaria, côtoie celle des pérégrinations de son père, nous faisant croiser aussi bien les explorateurs Stanley et Pierre Savorgnan de Brazza, qu’un Baudelaire mourant et un Verlaine aux prises avec l’alcool.
Mais voilà que tout se met à dérailler au mitan du livre, dans ce qui devient un délire onirique et surréaliste où se mêlent jusqu’à l’obsession plaisir, sexe, torture et folie, en un cocktail sauvage et morbide à vous flanquer la nausée. Au fur et à mesure qu’ils s’enfoncent en Afrique Noire, les colons européens sombrent au plus profond de leurs propres ténèbres intérieures. L’écoeurement et l’ennui ne m’ont alors plus quittée, dans une lecture que j’ai eu grand peine à mener à son terme.
Je n’ai pas du tout été réceptive à cette histoire, certes indéniablement maîtrisée quant à sa construction et à son écriture, mais si absurde et cauchemardesque qu’il m’a semblé y étouffer jusqu’au malaise, dans une pénible et immonde descente aux enfers aussi terrifiante que la peinture de Jérôme Bosch. (1/5)
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