[Tallis, Frank] La valse de Méphisto
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[Tallis, Frank] La valse de Méphisto
Titre : La valse de Méphisto
Auteur : Frank Tallis
Editeur : 10/18
Nombre de pages : 360 pages.
Présentation de l’éditeur :
À Vienne, en 1904, six ans après l’assassinat d’Élisabeth d’Autriche, on retrouve dans une fabrique de piano désaffectée le corps d’un homme tué par balle et défiguré à l’acide. Face à lui : trois autres sièges sont alignés comme pour mettre en scène un procès dont l’issue aurait été fatale. Quels étaient les occupants des fauteuils et pourquoi ont-ils prononcé ce jugement sans appel ? L’enquête de l’inspecteur Oskar Rheinhardt et de son fidèle ami le docteur Max Liebermann – psychiatre et disciple de Sigmund Freud – les conduira au sein du monde occulte des militants politiques extrémistes. Un milieu aux mœurs subversives, peuplé de bohèmes, d’utopistes et d’anarchistes. Parmi eux, le légendaire Méphistophélès semble prêt à tout pour accomplir l’idéal révolutionnaire.
Le duo mélomane sera-t-il assez rapide pour prévenir le pire ?
Mon avis :
La valse de Méphisto, roman paru en 2018 est le dernier roman, paru en date mettant en scène le duo Rheinhardt et Liebermann. La situation dans l’empire Austro-hongrois ne s’est pas amélioré, la révolte gronde, des attentats sont commis. L’antisémitisme est toujours bien présent. L’empereur trouve du réconfort, comme il le fait depuis des années, auprès de madame Schratt, actrice avec laquelle il prend le petit déjeuner tous les matins, actrice qui a la lourde tâche de le divertir.
Des meurtres sont commis aussi. Un homme est retrouvé assassiné et défiguré. La première tâche est de retrouver son identité, ce qui ne s’avère pas si aisé que cela. Cette recherche amène Rheinhardt à côtoyer ceux que l’on ne voit pas, ceux à qui l’on ne fait pas attention, à se rappeler aussi la chance que lui et sa famille ont de vivre protégés. Mais protégés jusqu’à quand ? L’enquête amène Rheinhardt à penser qu’un nouvel attentat pourrait être commis et le lance sur la piste de ce que l’on qualifierait aujourd’hui de « cellule terroriste ».
Le temps presse, parce que les adversaires sont habiles, déterminés. Contrairement à l’inspecteur, ils ne s’interrogent pas sur ce qu’il en coûte en vie humaine, tant que leur but est atteint. Et le temps presse, ce qui fait qu’Oskar n’a pas le temps d’approfondir les interrogatoires, de les questionner sur leur motivation, de les mettre face à leurs contradictions : il faut connaître où et quand aura lieu le prochain attentat. La mort de l’impératrice Elisabeth est encore dans toutes les mémoires. Oskar paiera de sa personne dans cette enquête, un de ses hommes également. Etre policier, c’est s’exposer à la violence pour que d’autres n’aient pas à la subir, et c’est en pensant aux siens, à ceux qui ne peuvent se défendre, à ceux qui ne pensent pas, d’ailleurs, que la menace plane sur eux, qu’il avance et qu’il agit.
Et Liebermann ? J’ai eu l’impression qu’il était un peu en retrait dans cette enquête, dans laquelle on n’a pas vraiment le temps de la réflexion, justement. Il est plus occupé et préoccupé par sa vie personnelle, qu’il s’agisse de sa relation avec Miss Amélia Lydgate ou de sa famille. Méphisto, leur mystérieux adversaire, dont le lecteur saura presque tout, occupe véritablement le devant de la scène, et ses coulisses.
Aurons-nous une suite ? Le volume précédent disait être le dernier, je pense cependant que ces deux enquêteurs, le contexte historique, offre encore de nombreuses possibilités créatives.
Auteur : Frank Tallis
Editeur : 10/18
Nombre de pages : 360 pages.
Présentation de l’éditeur :
À Vienne, en 1904, six ans après l’assassinat d’Élisabeth d’Autriche, on retrouve dans une fabrique de piano désaffectée le corps d’un homme tué par balle et défiguré à l’acide. Face à lui : trois autres sièges sont alignés comme pour mettre en scène un procès dont l’issue aurait été fatale. Quels étaient les occupants des fauteuils et pourquoi ont-ils prononcé ce jugement sans appel ? L’enquête de l’inspecteur Oskar Rheinhardt et de son fidèle ami le docteur Max Liebermann – psychiatre et disciple de Sigmund Freud – les conduira au sein du monde occulte des militants politiques extrémistes. Un milieu aux mœurs subversives, peuplé de bohèmes, d’utopistes et d’anarchistes. Parmi eux, le légendaire Méphistophélès semble prêt à tout pour accomplir l’idéal révolutionnaire.
Le duo mélomane sera-t-il assez rapide pour prévenir le pire ?
Mon avis :
La valse de Méphisto, roman paru en 2018 est le dernier roman, paru en date mettant en scène le duo Rheinhardt et Liebermann. La situation dans l’empire Austro-hongrois ne s’est pas amélioré, la révolte gronde, des attentats sont commis. L’antisémitisme est toujours bien présent. L’empereur trouve du réconfort, comme il le fait depuis des années, auprès de madame Schratt, actrice avec laquelle il prend le petit déjeuner tous les matins, actrice qui a la lourde tâche de le divertir.
Des meurtres sont commis aussi. Un homme est retrouvé assassiné et défiguré. La première tâche est de retrouver son identité, ce qui ne s’avère pas si aisé que cela. Cette recherche amène Rheinhardt à côtoyer ceux que l’on ne voit pas, ceux à qui l’on ne fait pas attention, à se rappeler aussi la chance que lui et sa famille ont de vivre protégés. Mais protégés jusqu’à quand ? L’enquête amène Rheinhardt à penser qu’un nouvel attentat pourrait être commis et le lance sur la piste de ce que l’on qualifierait aujourd’hui de « cellule terroriste ».
Le temps presse, parce que les adversaires sont habiles, déterminés. Contrairement à l’inspecteur, ils ne s’interrogent pas sur ce qu’il en coûte en vie humaine, tant que leur but est atteint. Et le temps presse, ce qui fait qu’Oskar n’a pas le temps d’approfondir les interrogatoires, de les questionner sur leur motivation, de les mettre face à leurs contradictions : il faut connaître où et quand aura lieu le prochain attentat. La mort de l’impératrice Elisabeth est encore dans toutes les mémoires. Oskar paiera de sa personne dans cette enquête, un de ses hommes également. Etre policier, c’est s’exposer à la violence pour que d’autres n’aient pas à la subir, et c’est en pensant aux siens, à ceux qui ne peuvent se défendre, à ceux qui ne pensent pas, d’ailleurs, que la menace plane sur eux, qu’il avance et qu’il agit.
Et Liebermann ? J’ai eu l’impression qu’il était un peu en retrait dans cette enquête, dans laquelle on n’a pas vraiment le temps de la réflexion, justement. Il est plus occupé et préoccupé par sa vie personnelle, qu’il s’agisse de sa relation avec Miss Amélia Lydgate ou de sa famille. Méphisto, leur mystérieux adversaire, dont le lecteur saura presque tout, occupe véritablement le devant de la scène, et ses coulisses.
Aurons-nous une suite ? Le volume précédent disait être le dernier, je pense cependant que ces deux enquêteurs, le contexte historique, offre encore de nombreuses possibilités créatives.
Sharon- Modérateur
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Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
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