[Cuenca, Catherine] Sauver Mina
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[Cuenca, Catherine] Sauver Mina
Titre : Sauver Mina
Auteur : Catherine Cuenca
éditeur : Scrineo
Nombre de pages : 320 pages.
Présentation de l’éditeur :
2 août 2014.
L’Etat islamique envahit la région du Sinjar. Ses habitants, les yézidis, considérés par les djihadistes comme les adeptes d’une secte satanique, sont contraints de fuir pour échapper à un génocide. Mais la plupart sont capturés : les hommes sont exécutés, les femmes réduites à l’état de sabaya, des esclaves sexuelles. Ce jour-là , Amal, 16 ans, et sa demi-sœur Mina, 17 ans, voient leur vie basculer. Si Amal réussit à échapper au massacre, Mina, elle, est vendue à l’acheteur le plus offrant. En apprenant le funeste destin de sa sœur, Amal s’engage alors dans une Unité de Défense composée de femmes pour lutter contre Daech. Son seul but : sauver Mina.
Mon avis :
J’ai eu envie de lire ce livre pour plusieurs raisons :
– j’ai déjà apprécié un roman de cette autrice, paru aux éditions Scrinéo, L’assassin du marais ;
– le titre de ce roman, évocateur au possible ;
– la couverture, magnifique ;
– le sujet, rarement traité en littérature.
Je dois dire que c’est une lecture que j’ai dû fractionner, parce qu’elle était extrêmement dure, d’un point de vue émotionnel. L’autrice nous parle, par les voix d’Amal et de Mina, du sort de ces femmes yézidis qui sont victimes de Daesh et que la communauté internationale a oubliées. Les hommes sont tués ou, s’ils sont encore adolescents, on les enrôle, les endoctrine pour en faire des combattants. L’espoir ? Il est très peu présent.
Amal a eu de la chance, elle a pu échapper aux djihadistes. Pas Mina. La sauver devient une obsession pour Amal, qui s’engage dans une unité de défense composée uniquement de femmes. Etre tués par une femme, le pire sort qui puisse arriver à un djihadistes, selon eux.
Le récit alterne chapitres racontés par Amal et chapitres où l’on entend la voix de Mina. Je tiens à le préciser, le récit est souvent insoutenable, d’autant plus que ce qui nous est raconté est le sort de dizaines, de centaines de femmes. Quant à Amal, elle n’oublie pas que combattre, c’est risquer de mourir : toutes les combattantes qu’elles croisent le savent bien elles aussi.
Sauver Mina est un livre qui frappe fort, très fort. Il est profondément émouvant, il est un des rares livres qui m’a fait venir les larmes aux yeux en le lisant. Parce que survivre, pour ces femmes, c’est important, pour prouver qu’ils n’ont pas réussi à les détruire. Se suicider serait terminer ce qu’eux ont commencé.
Aujourd’hui encore, des femmes sont esclaves des fous de Dieu dans le monde. Ne les oublions pas.
Auteur : Catherine Cuenca
éditeur : Scrineo
Nombre de pages : 320 pages.
Présentation de l’éditeur :
2 août 2014.
L’Etat islamique envahit la région du Sinjar. Ses habitants, les yézidis, considérés par les djihadistes comme les adeptes d’une secte satanique, sont contraints de fuir pour échapper à un génocide. Mais la plupart sont capturés : les hommes sont exécutés, les femmes réduites à l’état de sabaya, des esclaves sexuelles. Ce jour-là , Amal, 16 ans, et sa demi-sœur Mina, 17 ans, voient leur vie basculer. Si Amal réussit à échapper au massacre, Mina, elle, est vendue à l’acheteur le plus offrant. En apprenant le funeste destin de sa sœur, Amal s’engage alors dans une Unité de Défense composée de femmes pour lutter contre Daech. Son seul but : sauver Mina.
Mon avis :
J’ai eu envie de lire ce livre pour plusieurs raisons :
– j’ai déjà apprécié un roman de cette autrice, paru aux éditions Scrinéo, L’assassin du marais ;
– le titre de ce roman, évocateur au possible ;
– la couverture, magnifique ;
– le sujet, rarement traité en littérature.
Je dois dire que c’est une lecture que j’ai dû fractionner, parce qu’elle était extrêmement dure, d’un point de vue émotionnel. L’autrice nous parle, par les voix d’Amal et de Mina, du sort de ces femmes yézidis qui sont victimes de Daesh et que la communauté internationale a oubliées. Les hommes sont tués ou, s’ils sont encore adolescents, on les enrôle, les endoctrine pour en faire des combattants. L’espoir ? Il est très peu présent.
Amal a eu de la chance, elle a pu échapper aux djihadistes. Pas Mina. La sauver devient une obsession pour Amal, qui s’engage dans une unité de défense composée uniquement de femmes. Etre tués par une femme, le pire sort qui puisse arriver à un djihadistes, selon eux.
Le récit alterne chapitres racontés par Amal et chapitres où l’on entend la voix de Mina. Je tiens à le préciser, le récit est souvent insoutenable, d’autant plus que ce qui nous est raconté est le sort de dizaines, de centaines de femmes. Quant à Amal, elle n’oublie pas que combattre, c’est risquer de mourir : toutes les combattantes qu’elles croisent le savent bien elles aussi.
Sauver Mina est un livre qui frappe fort, très fort. Il est profondément émouvant, il est un des rares livres qui m’a fait venir les larmes aux yeux en le lisant. Parce que survivre, pour ces femmes, c’est important, pour prouver qu’ils n’ont pas réussi à les détruire. Se suicider serait terminer ce qu’eux ont commencé.
Aujourd’hui encore, des femmes sont esclaves des fous de Dieu dans le monde. Ne les oublions pas.
Sharon- Modérateur
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Date d'inscription : 01/11/2008
Re: [Cuenca, Catherine] Sauver Mina
Merci Sharon pour ta critique pleine d'émotion, pourquoi l'avoir classer dans littérature jeunesse, au lu du sujet je l'aurai mis dans littérature générale
louloute- Grand sage du forum
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Re: [Cuenca, Catherine] Sauver Mina
Merci Louloute pour ta visite.
Je l'ai mis en littérature jeunesse parce que c'est ainsi que l'éditeur l'a classé - et il est au rayon jeunesse en librairie (à partir de 13 ans).
Je l'ai mis en littérature jeunesse parce que c'est ainsi que l'éditeur l'a classé - et il est au rayon jeunesse en librairie (à partir de 13 ans).
Sharon- Modérateur
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Date d'inscription : 01/11/2008
Re: [Cuenca, Catherine] Sauver Mina
Ah oui d'accord, 13 ans ca me parait jeune
louloute- Grand sage du forum
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Re: [Cuenca, Catherine] Sauver Mina
louloute a écrit:Ah oui d'accord, 13 ans ca me parait jeune
Cela me paraît jeune aussi. Pour moi, je dirai plutôt à partir de quinze ans, et à condition que l'adolescent(e) soit attiré(e) par le sujet et bon lecteur.
Sharon- Modérateur
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