[Catozzella, Giuseppe] Brigantessa

[Catozzella, Giuseppe]
Brigantessa
Editions Buchet-Chastel 3 mai 2022
371 pages
Quatrième de couverture
Calabre, milieu du XIXe siècle. L'enfance de Maria Olivero est bercée par la misère et la pauvreté, dans une famille où l'amour se tapit et où la liberté ne connaît pas de visage. Sa mère est tisserande, son père journalier, ensemble ils peinent à subvenir aux besoins de leurs quatre enfants. Un événement inattendu va alors bouleverser l'enfance de Maria et l'équilibre de la fratrie. Teresa, l'aînée que l'on avait confié à une riche famille dans l'espoir de lui offrir un avenir meilleur fait son retour à la maison après le décès brutal de ses parents adoptifs.
Méprisante et détestable, l'adolescente promet à Maria de lui gâcher la vie. Victime des caprices de son aînée, celle-ci est très vite envoyée chez sa tante Maddalena qui l'éduquera à la solitude et esquissera pour elle les prémices d'une vie au coeur des montagnes dans la vallée de la Sila. C'est le début d'une rivalité sans fin entre les deux soeurs qui marquera considérablement la vie de Maria.
La jeune femme découvrira l'amour et la passion auprès de son mari Pietro, dont les idéaux le porteront à s'engager en faveur de l'unité italienne aux côtés de Garibaldi, mais également le cri de la violence et de la trahison. Malgré les tentatives assidues de Teresa de la réduire à néant, Maria est forte, elle ne fléchit pas. La vengeance mûrit, en elle tout explose, elle devient alors Ciccilla, l'indomptable brigantessa dont le destin et le nom, bien au-delà de la vallée, seront bientôt connus dans toute l'Italie.

Mon avis
Je ne m’attarderai pas à faire le résumé, ce que je peux dire c’est que Maria est une très jeune femme forte et idéaliste et bien qu’une nouvelle fois trahie par Teresa, sa sœur aînée, avec volonté elle embrasse les idéaux de son mari et se rend compte de la traîtrise de certains du groupe. Partie rejoindre son mari dans les forêts profondes, elle deviendra la Ciccilla, la brigantessa qui pendant des années fera enlever des personnes puissantes et riches contre des rançons qu’elle redistribuera aux ouvriers et paysans exploités et méprisés par ces gens et n’hésite pas à lutter contre les les bersagliers chargés de la capturer et la tuer. J’&ai lu dans la note de l’auteur a fait beaucoup de recherches pour retracer la vie de Maria Oliviero, Giuseppe Catozella nous dit que certaines scènes de la vie des garibaldiens sont tirées des lettres, de journaux intimes et des témoignages de cette période. Vraiment j’ai aimé cette biographie romancée d’une héroïne italienne et l’approche historique de l’unité italienne….4,5/5

Je n'ai lu qu'une quarantaine de pages et j'ai cessé cette lecture.
Le début me faisait tourner en rond et c'était ardu. Je venais de lâcher "Au printemps des monstres " de Philippe Jaenada, livre dont j'avais lu environ 220 pages, et je n'ai pas réussi à embarquer dans cette nouvelle lecture.
Pas terminé = pas de cote.

Moulin-à-Vent comme quoi les avis sont parfois différents et c'est bien comme çà, c'est bien pour cela que j'aime le forum