[Connolly, John] Tout ce qui meurt
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[Connolly, John] Tout ce qui meurt
John Connolly " Tout ce qui meurt
Édition: France Loisirs
nombre de page: 558
4 ième de couverture
Ancien flic devenu détective privé, Charlie Parker _ dit " Bird " _ prend en chasse le " Voyageur ", un serial killer qui a assassiné sa femme et sa fille dans des conditions particulièrement atroces. Au cours de son enquête, il se trouve face à d'autres meurtres, abominables, portant la marque du même tueur. Sa traque lui fait côtoyer la mafia new-yorkaise et les quartiers d'une bourgade de Virginie mais c'est dans un bayou boueux de Louisiane qu'aura lieu l'affrontement final, parmi les alligators et les accents de la langue cajun. Un thriller de haute volée, un suspense de tous les instants et un dénouement à couper le souffle.
Mon avis:
Que dire, je ne m'attarderai pas sur la première partie trop décevante. Charlie Parker dit " Bird " découvre les corps de sa femme et de sa fille écorchées vives chez eux dans la cuisine. En proie à la culpabilité et à la rage, il part à la recherche du tueur. Qui a pu commettre une telle barbarie ? La première partie nous balade entre le présent et le passé, on se trouve plongé au milieu de règlements de compte entre mafiosi, dans des meurtres d'enfants, bref c'est un méli mélo invraisemblable.
La deuxième partie est plus structurée l'enquête suit son cours sans retour en arrière. On se retrouve plongé dans les bayous de Louisiane où plusieurs corps sont retrouvés écorchés vifs selon un rituel bien défini. On est pris dans l'action, on ressent bien l'ambiance qui règne dans ces bayous, avec ses traditions et ses croyances notamment avec les " sorcières " qui ont le pouvoir de parler avec les morts. Bird mène son enquête avec une rage et une volonté à toute épreuve malgré les obstacles, car chaque pas est jalonné de morts. Chaque fois qu'ils rencontrent des personnes qui peuvent l'aider, ils sont sauvagement assassinés, écorchés etc..... bref, rien ne nous est épargné tout y est décris avec une précision insupportable.
Il est aidé de Rachel une " profiler " qui l'aide à comprendre la psychologie, le mode de fonctionnement du serial killer. Au fil de l'enquête des liens se tissent entre eux mais cet amour naissant va t-il survivre à tant d'horreur ? C'est une véritable course contre la montre qui s'engage dans les bayous jusqu'à la découverte d'une cabane au cœur des bayous de la Louisiane remplie de bocaux contenant des yeux, des visages conservés dans du formol; le tueur arrive à s'échapper mais après une course poursuite il est tué. Et voilà, tout est fini avec la mort du tueur mais est ce bien la fin.........
Conclusion: dommage pour la première partie qui gâche un peu ce thriller. Par contre âmes sensibles s'abstenir car les descriptions sont à leurs paroxysmes et s'accélèrent à un rythme d'enfer. Si vous voulez des montées d'adrénaline alors c'est un bon choix.
note: 6/10
Édition: France Loisirs
nombre de page: 558
4 ième de couverture
Ancien flic devenu détective privé, Charlie Parker _ dit " Bird " _ prend en chasse le " Voyageur ", un serial killer qui a assassiné sa femme et sa fille dans des conditions particulièrement atroces. Au cours de son enquête, il se trouve face à d'autres meurtres, abominables, portant la marque du même tueur. Sa traque lui fait côtoyer la mafia new-yorkaise et les quartiers d'une bourgade de Virginie mais c'est dans un bayou boueux de Louisiane qu'aura lieu l'affrontement final, parmi les alligators et les accents de la langue cajun. Un thriller de haute volée, un suspense de tous les instants et un dénouement à couper le souffle.
Mon avis:
Que dire, je ne m'attarderai pas sur la première partie trop décevante. Charlie Parker dit " Bird " découvre les corps de sa femme et de sa fille écorchées vives chez eux dans la cuisine. En proie à la culpabilité et à la rage, il part à la recherche du tueur. Qui a pu commettre une telle barbarie ? La première partie nous balade entre le présent et le passé, on se trouve plongé au milieu de règlements de compte entre mafiosi, dans des meurtres d'enfants, bref c'est un méli mélo invraisemblable.
La deuxième partie est plus structurée l'enquête suit son cours sans retour en arrière. On se retrouve plongé dans les bayous de Louisiane où plusieurs corps sont retrouvés écorchés vifs selon un rituel bien défini. On est pris dans l'action, on ressent bien l'ambiance qui règne dans ces bayous, avec ses traditions et ses croyances notamment avec les " sorcières " qui ont le pouvoir de parler avec les morts. Bird mène son enquête avec une rage et une volonté à toute épreuve malgré les obstacles, car chaque pas est jalonné de morts. Chaque fois qu'ils rencontrent des personnes qui peuvent l'aider, ils sont sauvagement assassinés, écorchés etc..... bref, rien ne nous est épargné tout y est décris avec une précision insupportable.
Il est aidé de Rachel une " profiler " qui l'aide à comprendre la psychologie, le mode de fonctionnement du serial killer. Au fil de l'enquête des liens se tissent entre eux mais cet amour naissant va t-il survivre à tant d'horreur ? C'est une véritable course contre la montre qui s'engage dans les bayous jusqu'à la découverte d'une cabane au cœur des bayous de la Louisiane remplie de bocaux contenant des yeux, des visages conservés dans du formol; le tueur arrive à s'échapper mais après une course poursuite il est tué. Et voilà, tout est fini avec la mort du tueur mais est ce bien la fin.........
Conclusion: dommage pour la première partie qui gâche un peu ce thriller. Par contre âmes sensibles s'abstenir car les descriptions sont à leurs paroxysmes et s'accélèrent à un rythme d'enfer. Si vous voulez des montées d'adrénaline alors c'est un bon choix.
note: 6/10
louloute- Grand sage du forum
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Emploi/loisirs : mère au foyer
Genre littéraire préféré : thriller, historique, policier
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Re: [Connolly, John] Tout ce qui meurt
Merci pour ta critique Louloute mais sincèrement, je crois que ce thriller n'est pas pour moi (je n'aime pas les descriptions trop sanglantes et trop précises).
Sharon- Modérateur
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Re: [Connolly, John] Tout ce qui meurt
Ce livre est dans ma LAL depuis quelques temps, mais je n'ai encore jamais pris le temps de le lire!
Ton avis me laisse songeuse...Mais je pense quand même qu'un jour je me laisserais tenter!
Je reviendrai pour pouvoir comparer mon avis au tien!
Ton avis me laisse songeuse...Mais je pense quand même qu'un jour je me laisserais tenter!
Je reviendrai pour pouvoir comparer mon avis au tien!
Invité- Invité
Re: [Connolly, John] Tout ce qui meurt
pas de soucis je serais curieuse de lire ce que tu en penses
louloute- Grand sage du forum
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Nombre de messages : 24128
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Localisation : Var, Sanary-sur-mer
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Genre littéraire préféré : thriller, historique, policier
Date d'inscription : 11/12/2009
Re: [Connolly, John] Tout ce qui meurt
Des cadavres à la pelle, des mafieux qui s'entretuent, des descriptions de cadavres qui m'ont donnés la nausée, un livre d'une noirceur implacable!!! J'ai moyennement apprécié.
chocolette- Grand sage du forum
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Re: [Connolly, John] Tout ce qui meurt
je viens de terminer ce livre.... il est très long, en deux parties, la deuxième une aurait suffit !
très noir, trop noir.
très noir, trop noir.
vickkie- Nouveau membre
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Re: [Connolly, John] Tout ce qui meurt
C'est dommage Sharon que tu t'arrêtes à cette idée de roman sanglant parce que je n'ai pas trouvé que c'était (trop) le cas (En tout cas au niveau hémoglobine). Bon c'est vrai que certains passages sont plus délicats que d'autres, notamment le début. Après c'est justement ce qui me plait dans les romans de John Connolly (J'avais déjà lu "Le pouvoir des ténèbres"), ce sont de vrais romans noirs, sans concession et qui vont jusqu'au bout du genre. Alors oui, c'est extrêmement noir, mais après tout c'est le genre qui veut cela.
Après le livre n'est pas parfait non plus, quelques longueurs, l'auteur aurait du faire un peu plus court, quelques envolés lyriques un peu too much qui m'ont quelquefois surpris. En même temps je crois que c'était son premier livre, donc on peut faire preuve d'un peu d'indulgence.
Par contre je reconnais complètement qu'on fait difficilement plus sombre, et que cela ne peut pas plaire à tout le monde.
8/10
Après le livre n'est pas parfait non plus, quelques longueurs, l'auteur aurait du faire un peu plus court, quelques envolés lyriques un peu too much qui m'ont quelquefois surpris. En même temps je crois que c'était son premier livre, donc on peut faire preuve d'un peu d'indulgence.
Par contre je reconnais complètement qu'on fait difficilement plus sombre, et que cela ne peut pas plaire à tout le monde.
8/10
Sarfre- Grand expert du forum
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Age : 48
Localisation : Metz
Emploi/loisirs : Informatique
Genre littéraire préféré : Romans classiques, contemporains; Sciences humaines; Fantasy; Policier, Thriller.
Date d'inscription : 14/01/2011
Re: [Connolly, John] Tout ce qui meurt
Voici quelques années, j'émettais des réserves à l'idée de lire ce livre. J'avais complètement oublié que j'avais dit cela, et c'est donc sans préjugés que je l'ai lu avant-hier et hier. Voici mon avis :
Premier roman de l’auteur, et première rencontre avec Charlie Parker dit « Bird » à cause de son homonymie avec le célèbre jazzman. Si son père avait su, jamais il n’aurait prénommé son fils ainsi. Quand il l’a découvert, il était un peu tard, et le prénom est resté. Charlie Parker est au début l’archétype du policier : marié, une fille, il a des problèmes de couple parce qu’il abuse de l’alcool et se dispute donc avec sa femme. C’est après une énième dispute qu’il part se saouler dans les bars, et rentre chez lui pour retrouver sa femme et sa fille de trois ans massacrées.
Quelques mois plus tard, après avoir démissionné, cessé de boire, il se trouve une occupation, pas encore détective non, plutôt une sorte de chasseur de prime pour Benny, agent de caution pas vraiment chanceux qui cherche justement quelqu’un qui a fui après que Benny a réglé sa caution – et ce quelqu’un, Fat Ollie, est tout sauf si discret. Il l’est si peu qu’alors que Charlie allait l’arrêter, Ollie prend la fuite et se fait abattre avec une arme qu’il n’est pas vraiment facile de se procurer.
Son ancien co-équipier n’est pas vraiment ravi de le voir mêler à cette enquête, surtout que des bruits courent sur Bird : il aurait tué le meurtrier de sa femme et de sa fille. On ne prête qu’aux policiers talentueux. S’il le cherche, s’il a des indices qui feraient rire tout être rationnel (les visions d’une vieille femme), il ne l’a pas encore retrouvé. Le Voyageur, c’est ainsi qu’il va se faire appeler, se chargera lui-même de se remettre dans le chemin de Bird.
Nous sommes dans un thriller presque classique, avec tous les enquêteurs, y compris le FBI (que feraient les USA sans eux ?) qui traque le tueur. Un personnage bien particulier, qui s’y connait en médecine, qui est cultivé, qui sait utiliser les nouvelles technologies – quelqu’un qui peut être fréquenté sans que l’on devine ses penchants, ses pulsions. Un être qui aime torturer les proches de ses victimes. Bref, un pervers au raisonnement vicié. Même pas besoin de la jolie profileuse pour dresser son portrait (j’ai de plus en plus de mal avec ces personnages qui dressent des portraits précis et sont infichus de les voir quand ils sont près d’eux).
Ce serait presque un thriller ordinaire si Bird était quelqu’un de recommandable, ce qu’il n’est pas, de son propre aveu. Ses meilleurs amis, si je puis les nommer ainsi, ne sont pas non plus très fréquentables. Il se retrouve cependant mêler à une guerre des gangs (oui, je l’appellerai ainsi, même si l’on est assez proche de la mafia) sur fond de racisme même pas caché. Certains optent pour des méthodes discrètes, sures et définitives, d’autres pour des méthodes spectaculaires et tout aussi définitives. Tous les coups sont permis et employés, imaginez donc ce que peut ajouter à ce chaos ambiant un tueur en série que rien n’impressionne, que rien n’arrête. Il n’est pas bon être médecin légiste en Louisiane.
Autant il est des auteurs, des personnages que j’ai envie de suivre, autant je n’en suis vraiment pas sûre avec Bird. Les intrigues – j’ai vraiment eu l’impression que ce roman comportait deux parties – sont véritablement tortueuses, au point que le lecteur puisse s’y perdre, et pessimistes. Si vous avez lu ce livre et vu une lueur d’espoir, faites-moi signe. La lâcheté, par contre, est omniprésente – un peu de courage n’aurait pas fait de mal.
Premier roman de l’auteur, et première rencontre avec Charlie Parker dit « Bird » à cause de son homonymie avec le célèbre jazzman. Si son père avait su, jamais il n’aurait prénommé son fils ainsi. Quand il l’a découvert, il était un peu tard, et le prénom est resté. Charlie Parker est au début l’archétype du policier : marié, une fille, il a des problèmes de couple parce qu’il abuse de l’alcool et se dispute donc avec sa femme. C’est après une énième dispute qu’il part se saouler dans les bars, et rentre chez lui pour retrouver sa femme et sa fille de trois ans massacrées.
Quelques mois plus tard, après avoir démissionné, cessé de boire, il se trouve une occupation, pas encore détective non, plutôt une sorte de chasseur de prime pour Benny, agent de caution pas vraiment chanceux qui cherche justement quelqu’un qui a fui après que Benny a réglé sa caution – et ce quelqu’un, Fat Ollie, est tout sauf si discret. Il l’est si peu qu’alors que Charlie allait l’arrêter, Ollie prend la fuite et se fait abattre avec une arme qu’il n’est pas vraiment facile de se procurer.
Son ancien co-équipier n’est pas vraiment ravi de le voir mêler à cette enquête, surtout que des bruits courent sur Bird : il aurait tué le meurtrier de sa femme et de sa fille. On ne prête qu’aux policiers talentueux. S’il le cherche, s’il a des indices qui feraient rire tout être rationnel (les visions d’une vieille femme), il ne l’a pas encore retrouvé. Le Voyageur, c’est ainsi qu’il va se faire appeler, se chargera lui-même de se remettre dans le chemin de Bird.
Nous sommes dans un thriller presque classique, avec tous les enquêteurs, y compris le FBI (que feraient les USA sans eux ?) qui traque le tueur. Un personnage bien particulier, qui s’y connait en médecine, qui est cultivé, qui sait utiliser les nouvelles technologies – quelqu’un qui peut être fréquenté sans que l’on devine ses penchants, ses pulsions. Un être qui aime torturer les proches de ses victimes. Bref, un pervers au raisonnement vicié. Même pas besoin de la jolie profileuse pour dresser son portrait (j’ai de plus en plus de mal avec ces personnages qui dressent des portraits précis et sont infichus de les voir quand ils sont près d’eux).
Ce serait presque un thriller ordinaire si Bird était quelqu’un de recommandable, ce qu’il n’est pas, de son propre aveu. Ses meilleurs amis, si je puis les nommer ainsi, ne sont pas non plus très fréquentables. Il se retrouve cependant mêler à une guerre des gangs (oui, je l’appellerai ainsi, même si l’on est assez proche de la mafia) sur fond de racisme même pas caché. Certains optent pour des méthodes discrètes, sures et définitives, d’autres pour des méthodes spectaculaires et tout aussi définitives. Tous les coups sont permis et employés, imaginez donc ce que peut ajouter à ce chaos ambiant un tueur en série que rien n’impressionne, que rien n’arrête. Il n’est pas bon être médecin légiste en Louisiane.
Autant il est des auteurs, des personnages que j’ai envie de suivre, autant je n’en suis vraiment pas sûre avec Bird. Les intrigues – j’ai vraiment eu l’impression que ce roman comportait deux parties – sont véritablement tortueuses, au point que le lecteur puisse s’y perdre, et pessimistes. Si vous avez lu ce livre et vu une lueur d’espoir, faites-moi signe. La lâcheté, par contre, est omniprésente – un peu de courage n’aurait pas fait de mal.
Sharon- Modérateur
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