[Bois, Ariane] Et le jour pour eux sera comme la nuit

Présentation de l’éditeur :
Denis, 20 ans, se défenestre. Ses parents, sa grande soeur et son petit frère tentent chacun à leur façon de réagir à ce drame et de comprendre les raisons de son geste. Premier roman sur le suicide chez les jeunes et sur le deuil.

Ma note: 4/10

Mon avis: On reste trés en retrait par rapport a cette histoire.Le texte ce lit trés facilement mais ne vas pas forcément au fond des choses ce qui est dommage.On reste dans le superficiel,on caresse juste du bout des doigts cette tragédie qui aurai pu en être une si elle avait était mieux racontée. Tant pis

J avais postulé pour ce roman afin de voir de quelle façon l'auteur aborderait ce thème . Ce titre est sur ma liste j' attends d'autres avis afin de me décider .

J'ai choisi de lire ce livre car le sujet m'intéresse vu mon métier mais aussi parce qu'il est d'actualité.
Le roman commence par le drame, événement qui bouleverse la vie en apparence bien rangée d'une famille.
Avec beaucoup de « pudeur » et de simplicité, l'auteur explore tout en finesse, la réaction de chaque personnage face à cet événement brutal, inattendu...
Culpabilité, interrogations, perplexité, autant de réactions qui montrent qu'en fin de compte, nous ne connaissons pas si bien les gens, même quand ils sont très proches. N'est ce pas Maupassant qui disait que l'être moral demeurait éternellement seul ?
Qu'avait-il donc ce jeune homme ? Pourquoi s'est-il supprimé ? N'avait-il pas « tout » pour être heureux ? Mais justement qu'est ce que ce « tout » ? Qu'est ce qui maintient ou pas l'envie de vivre ?
De nos jours, les jeunes subissent beaucoup de pression. La course à « la réussite sociale » qui passe
par une quasi obligation d'exceller dans ses études. Leur laisse-t-on assez le choix ? Ne malmène-t-on pas leur estime d'eux-même en plaçant trop haut la barre des exigences ?
Des questions douloureuses pour les membres de cette famille, avec un impact certain sur la vie de couple des parents. L'occasion leur est d'ailleurs donnée de remettre en question certains aspects de leur fonctionnement habituel.
Je trouve cependant dommage qu'il ait fallu distribuer des calmants dans une situation de deuil où il serait plus normal de donner libre cours aux émotions.
Être triste serait-il devenu une anomalie ?
Ce roman vaut largement la peine d'être lu. Je ne pense pas qu'il ait fallu faire en sorte que le livre soit plus long. Il s'agit d'un sujet grave. A chacun de nous de lire entre les lignes car des messages, il y en a à foison dans ces quelques pages.
Merci à l'éditeur pour cette découverte.

C'est avec une certaine crainte que j'ai ouvert ce livre traitant d'un sujet très douloureux: le suicide d'un jeune homme de vingt ans. Dès les premières lignes j'ai été happée par l'histoire qui m'a prise à la gorge, et que j'ai pu lâcher que très difficilement.
Le sujet est dur mais terriblement bien traité. L'histoire débute dans un beau quartier de Paris. Denis, le cadet d'une fratrie de trois enfants, se suicide. C'est sur ce drame que commence l'histoire. On suit alors "l'après" suicide de Denis, à travers la vie de ceux qui restent (père, mère, petit frère, grande soeur...). Certains d'entre eux essayent chacun de leur côté de comprendre pourquoi un tel geste, élément qui leur est indispensable pour pouvoir survivre.
Un magnifique roman sur la douleur et la reconstruction. J'ai trouvé les personnages très justes.
L'écriture est d'une telle qualité qu'on se laisse prendre par l'histoire sans s'en rendre compte. C'est une écriture très rythmée avec beaucoup de dialogues et de flash back pour mieux comprendre les différents protagonistes et surtout pour mieux comprendre ce qui a poussé Denis à mettre fin à ses jours.
Ce livre a pour particularité d'être un petit livre (123 pages), mais qui est d'une intensité incroyable.
Ariane Bois qui est grand reporter a elle aussi vécu dans sa vie un drame comparable (la perte de son frère il y a 22 ans). Il s'agit de son premier roman.
Je remercie le site partage lecture d'avoir proposé ce livre et de m'avoir permis de découvrir cette auteure, et je remercie les éditions "J'ai lu" qui ont participé à ce partenariat et qui m'ont très gentiment offert ce livre.

Tu m'apprends quelque chose Val...
A vrai dire, j'avais senti que l'auteur était d'une façon ou d'une autre "proche" du sujet...
Contente que tu aies apprécié...

C'est un sujet lourd qui ne me tente pas du tout.

On peut comprendre que le nombre de pages soit suffisant.

Un tel livre doit être très difficile à écrire.

Le fait que l'auteure ait vécu le suicide de son frère ajoute de la crédibilité au livre.

Vos derniers avis me poussent vers cette lecture ! Un sujet lourd à traiter c est certain mais il est important de comprendre certaines choses et de les affronter ce sont de grands malheurs qui surviennent dans beaucoup de familles .

Thot a écrit:Avec beaucoup de « pudeur » et de simplicité, l'auteur explore tout en finesse, la réaction de chaque personnage face à cet événement brutal, inattendu...
Culpabilité, interrogations, perplexité, autant de réactions qui montrent qu'en fin de compte, nous ne connaissons pas si bien les gens, même quand ils sont très proches. N'est ce pas Maupassant qui disait que l'être moral demeurait éternellement seul ?
Qu'avait-il donc ce jeune homme ? Pourquoi s'est-il supprimé ? N'avait-il pas « tout » pour être heureux ? Mais justement qu'est ce que ce « tout » ? Qu'est ce qui maintient ou pas l'envie de vivre ?
De nos jours, les jeunes subissent beaucoup de pression. La course à « la réussite sociale » qui passe
par une quasi obligation d'exceller dans ses études. Leur laisse-t-on assez le choix ? Ne malmène-t-on pas leur estime d'eux-même en plaçant trop haut la barre des exigences ?
Des questions douloureuses pour les membres de cette famille, avec un impact certain sur la vie de couple des parents. L'occasion leur est d'ailleurs donnée de remettre en question certains aspects de leur fonctionnement habituel.
Je trouve cependant dommage qu'il ait fallu distribuer des calmants dans une situation de deuil où il serait plus normal de donner libre cours aux émotions.
Être triste serait-il devenu une anomalie ? Ce roman vaut largement la peine d'être lu.

Même si le sujet est dur, très dur, je crois que je vais lire ce livre. On ne trouvera jamais la réponse aux questions de ce choix pour ceux qui, un jour, décident de partir ailleurs... sans ceux qui restent....
Ton interrogation, Thot, est réelle. Il est de plus en plus difficile de laisser libre cours aux émotions ....

Cassiopée a écrit:

Thot a écrit:Avec beaucoup de « pudeur » et de simplicité, l'auteur explore tout en finesse, la réaction de chaque personnage face à cet événement brutal, inattendu...
Culpabilité, interrogations, perplexité, autant de réactions qui montrent qu'en fin de compte, nous ne connaissons pas si bien les gens, même quand ils sont très proches. N'est ce pas Maupassant qui disait que l'être moral demeurait éternellement seul ?
Qu'avait-il donc ce jeune homme ? Pourquoi s'est-il supprimé ? N'avait-il pas « tout » pour être heureux ? Mais justement qu'est ce que ce « tout » ? Qu'est ce qui maintient ou pas l'envie de vivre ?
De nos jours, les jeunes subissent beaucoup de pression. La course à « la réussite sociale » qui passe
par une quasi obligation d'exceller dans ses études. Leur laisse-t-on assez le choix ? Ne malmène-t-on pas leur estime d'eux-même en plaçant trop haut la barre des exigences ?
Des questions douloureuses pour les membres de cette famille, avec un impact certain sur la vie de couple des parents. L'occasion leur est d'ailleurs donnée de remettre en question certains aspects de leur fonctionnement habituel.
Je trouve cependant dommage qu'il ait fallu distribuer des calmants dans une situation de deuil où il serait plus normal de donner libre cours aux émotions.
Être triste serait-il devenu une anomalie ? Ce roman vaut largement la peine d'être lu.

Même si le sujet est dur, très dur, je crois que je vais lire ce livre. On ne trouvera jamais la réponse aux questions de ce choix pour ceux qui, un jour, décident de partir ailleurs... sans ceux qui restent....
Ton interrogation, Thot, est réelle. Il est de plus en plus difficile de laisser libre cours aux émotions ....

le sujet m'intéresse aussi, pour l'avoir un peu expérimenté. Je le mets dans ma liste.

Je vous le conseille vivement et attends vos avis pour en discuter

Thot a écrit:Je vous le conseille vivement et attends vos avis pour en discuter

connais -tu un moyen de me faire greffer 2 paires d'yeux supplémentaires....., et et des mains, tant qu'on y est, pour tenir le second livre

celui-ci se lit très vite en tout cas.

Merci pour vos critiques !

je viens de l'obtenir de la médiathèque

Je l'ai dans ma pal, ce sujet m'intéresse énormément.

Ayant

Un très bel avis.....
Que les "si"et les "pourquoi" peuvent être douloureux parfois....

Ravie qu'il t'ait plu Mimi