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[Quint, Michel] Avec des mains cruelles

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Message par Invité Mar 1 Mar 2011 - 10:40

[Quint, Michel] Avec des mains cruelles Quint_10

Titre : Avec des mains cruelles
Auteur : Michel Quint
Editeur : Joëlle Losfeld
Année : 2010
Nombre de pages : 280

Le livre :
Lille, un soir de décembre, non loin de la Vieille Bourse et de l’Opéra. Quand Laura entre dans son bar, le Dominus Bier, où on ne sert “que des bières, du café et des eaux”, Dom est séduit. Il lui offre sans barguigner le travail qu’elle cherche éperdument : elle sera serveuse et archiviste. Elle sait très vite deviner les goûts des clients, c’est la marque de fabrique du bar, et elle sait classer les nombreux papiers, dossiers, photos, écrits de toutes sortes que Dom a accumulés depuis des années : archives récupérées à droite et à gauche, dans les maisons qu’il achète avec Judith, sa dame de cœur, qui porte le souvenir des rafles de 1942.

Quelques mois plus tôt, en juin, Rop Claessens, un photographe renommé, a perdu la vie au cours d’une tuerie dans un lycée. L’homme avait terminé sa carrière au bas de l’échelle, obscur chroniqueur à La Voix du Nord, le journal régional. En décembre, alors que Lille est bouleversée par la profanation du cimetière Notre-Dame de Lorette, Judith rachète sa maison à bon prix : c’est aussi une aubaine pour Dom car tous les souvenirs, photos, documents de l’ancien reporter sont restés en l’état. Très vite, le couple se rend compte qu’une jeune fille a vécu cachée dans la maison, avant de disparaître brusquement.

Leur enquête, menée avec le concours de Laura et Denis, un ancien journaliste, va les mener des débuts de la Bande à Bonnot à la chute du Mur de Berlin, en passant par les SS wallons de Léon Degrelle.

Mon avis :
J’ai déjà lu plusieurs titres de Michel Quint, un auteur que j’aime beaucoup, à l’abord rugueux et bon vivant à la fois, un homme qui connaît sa région du Nord sur le bout des doigts, un amoureux d’histoire, celle avec un grand H dans laquelle il se plaît à imaginer des destins singuliers. Avec des mains cruelles met en scène des personnages au passé trouble, dont les peurs, les obsessions, les fantômes, les désirs secrets vont se croiser, s’entremêler et se révéler petit à petit. Dom et ses deux amours, Rop et son désir fou de provoquer le sordide, David et Louise mêlent leurs histoires intimes aux soubresauts de l’Histoire du vingtième siècle, dans un roman qui va de rebondissement en rebondissement et que j’ai laissé tomber de mes mains en me disant : quel voyage, comment je me suis laissé mener par le bout du nez jusqu’à cette fin !

Sans doute Michel Quint est-il choqué par la barbarie ordinaire, par ce que des idéologies peuvent amener à faire, sans doute comme il le fait dire à Dom “c’est si vrai, et si troublant cette collusion des qualités humaines et de la barbarie” mais il veut sans doute aussi montrer que personne ne peut se situer radicalement tout blanc ou tout noir : ses personnages sont “gris” à l’image du brouillard tombé sur Lille en ces jours de réveillon. Mais à oser dire leur faiblesse, leur misère, ils en deviennent de plus en plus attachants, ils sont forcément humains.

Le dernier livre que j’avais lu de Michel Quint est Max, une vision romanesque des dernières semaines de Jean Moulin à Lyon, la réussite fragile de ses efforts à unifier les mouvements de résistance malgré l’étau de la torture et de la trahison qui se resserre autour de lui. Ici, le romancier traite de l’autre côté de la guerre, mais on le sent hanté par les mêmes drames.

“- Rop Claessens n’était pas un type bien au fond… Pas de sa faute… Après tout ce qu’il a vu dans son objectif, il était malade, névrosé… Et misanthrope au dernier degré. Souvent j’ai essayé de le pousser dans ses retranchements, savoir pourquoi il avait foutu sa carrière en l’air. Oh il répondait, par des expressions toutes faites, qu’il avait décidé de chercher les racines du mal, de comprendre comment un brave n’importe quoi, commerçant, ingénieur, ouvrier, peut devenir un type aux mains cruelles…”

Il faut dire aussi que j’ai lu ce livre avec bonheur car je reconnaissais quasiment toutes les rues, les places, les monuments cités par l’auteur, puisque l’essentiel du livre se passe à Lille, ville où je me promène souvent…

Comme d’habitude (comme dans Aimer à peine, L’espoir d’aimer en chemin, Une ombre, sans doute), le livre se lit avec bonheur, car la langue de Michel Quint est très travaillée : elle coule, elle roule, elle nous agrippe au cœur et à l’esprit des différents acteurs du roman, dans de longues phrases qui flirtent parfois avec le familier, le patois régional même, où se cachent des pépites d’images qui touchent le cœur et l’esprit du lecteur.

“Des documents pareils m’enivrent, je me saoule à l’imaginaire, la matinée du dimanche, Jean Mineur publicité, le petit garçon venu avec papa-maman… J’ai aussi un programme du cirque Amar, même année, avec Achille Zavatta, le clown, et Alphonse Halimi, champion du monde poids coq… Des laissez-passer magiques, frottés de vie que j’écoute bruire.” (p. 58)


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Message par Invité Mar 1 Mar 2011 - 12:24

Merci pour cette très belle critique Adtraviata, j'avais noté "Max", je note aussi celui-ci. Very Happy

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Message par Invité Mar 1 Mar 2011 - 12:43

J'ai un autre livre de cet auteur de ma PAL mais je ne l'ai pas encore découvert. Merci pour cette critique Smile

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Message par Invité Lun 17 Juin 2013 - 9:19

Ça commence par une prise d’otages dans un lycée, dans laquelle Rop Claassens, ancien photographe reporter de guerre, va mourir en héros. Ça se termine par des retrouvailles familiales à Berlin.
Entre les deux, une pseudo-enquête menée par trois limiers de pacotille, j’ai nommé Dom, tenancier de bar, Judith, son associée dans leur petit business immobilier, et Laure, opportune mystérieuse jeune femme engagée comme barmaid par Dom sur le coup d’une intuition à 4 heures du matin. On a déjà vu plus crédible.
La triplette mue bientôt en un triangle amoureux quasi platonique fait d’échanges de regards et de télépathie. On a déjà vu plus épicé. 
Mais pourquoi donc une enquête ? Parce qu’il semble que pendant des années, Rop Claassens ait hébergé-abrité-séquestré- caché au monde (au choix) une jeune fille tombée de nulle part, et qui s’est volatilisée après la mort de ce dernier. Ni une ni deux, nos trois compères, n’ayant sans doute rien de mieux à faire, se mettent en tête de la retrouver. On a déjà vu plus réaliste.
Et où diable vont-ils trouver des indices ? Bon sang, mais c’est bien sûr ! Dom étant un collectionneur compulsif de vieux journaux, programmes de théâtre et paperasses jaunies en tous genres, c’est évidemment dans ce fatras que Laura, promue archiviste, va trouver le bout du fil d’Ariane sur lequel tirer pour démêler l’écheveau. Et c’est parti pour 250 pages d’intrigue abracadabrante et de coïncidences plus improbables les unes que les autres. On y croise la bande à Bonnot à ses débuts vers 1910, qui nous emmène vers la 2ème guerre avec nazis, collabos et même Léon Degrelle et sa division rexiste SS Wallonie. Puis en route vers la guerre froide, le mur de Berlin puis sa chute en passant par le dopage institutionnalisé des gymnastes de RDA. On y trouve des anarchistes, des antiquaires, des vieux vicelards, des femmes soumises, des femmes adultères, un inspecteur de police, un nouveau-né dans une poubelle, une enfant séquestrée pendant des années, une tuerie dans un lycée, un légionnaire, un aristo épris d’une moins-que-rien, des parties fines, des cimetières juifs et musulmans profanés, tout ça entre Lille et Bruxelles, emmêlé avec la question récurrente du Bien et du Mal. Bref, un collage des faits divers les plus glauques de ces dernières années, on s’attend presque à voir surgir Dutroux et DSK.
C’est vraiment « too much », embrouillé, difficile à suivre. On a déjà vu plus limpide.
Les personnages ne sont pas attachants, et la scène finale est risible tant elle dégouline de bons sentiments. Et tout ça n’est même pas sauvé par l’écriture : la prose de l’auteur est déroutante (certains la trouveront originale), comme écrite dans l’urgence, en notant toutes les idées qui viennent sans prendre le temps de faire des phrases correctes. Une logorrhée verbale qui produit des phrases kilométriques. On a déjà vu plus fluide.
Je ne sais pas si l’auteur a voulu faire passer un message, en tout cas pour moi il est resté hermétique. Comme le dit si bien Dom : « …et je ne comprends toujours pas la logique de cette histoire en relation avec mon bar, toutes ces coïncidences invraisemblables de roman à deux balles ».
Je l’écris « avec des mains cruelles », mais… on a déjà vu mieux…

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