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[Márai, Sándor] Métamorphoses d'un mariage

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Message par Invité Ven 16 Jan 2009 - 12:06

Francine, ça promet donc... Wink à suivre... !

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Message par Invité Jeu 29 Jan 2009 - 19:44

Quel est le sens véritable d' une vie? Le bonheur se cherche-t-il quelque part? Le bonheur donne-t-il un sens à la vie? Ou au contraire, s' épanouit- il dans celle-ci?
A ces questions existencielles, et bien d' autres , Ilonka, Peter et Judit tentent d' y répondre. Chacun à leur manière, avec leurs armes, leurs lâchetés, et leurs faiblesses; ils nous font ainsi rappeler nos propres interrogations sur notre passage sur Terre, nos aspirations, le rapport à autrui...

Ilonka c' était cette femme dont tout homme aurait rêvé. Belle, intelligente, lucide, courageuse, digne et intègre, elle était aussi fragile. Une fragilité qui ne seyait pas à son rang, celui de la brillante bourgeoisie.
Elle avait tout pour être heureuse : pourtant l' essentiel manquait, la percée au grand jour du mystère insondable que constituait son mari. Le vide écrasant de leur union était tout à fait incompréhensible à ses yeux. Son amour pour lui était bien réel et indissoluble et, la volonté de sauver son mariage sa rage intérieure. Après maintes épreuves, d' innombrables efforts pour le conquérir, les aléas de la vie l' endurciront à jamais; cependant quelque chose subsistera toujours contre sa propre raison, les élans de son coeur.

Peter c' était cet homme dont toute femme aurait rêvé. Eduqué selon les bons vieux préceptes de la grande bourgeoisie hongroise, il était façonné par des valeurs ancestrales : la morale, la discrétion, la maîtrise de soi et de tout sentiment excessif, l' ordre, le travail avant tout. Dans ce monde qui était le seul qu' il connaissait, et mieux que quiconque , il n' y avait pas de place pour des débordements, quelqu' en soit leurs natures. Tout était organisé, prévu, anticipé, l' existence même était jusqu' à la mort implacablement agencée. Peter n' était pas de cette masse . Quelque chose d' invisible à l' oeil nu, la culture, le distanciait immanquablement de ses pairs. Son rôle était rempli à merveille, mais sa vie n' était qu' un leurre. Tout a chaviré le jour où une simple bonne est rentrée sous les ordres de la maison maternelle. Toutes ces certitudes inébranlables qui jusqu' à lors l' avaient doucement bercées, ont laissé place à un trou obscur et béant. Celui de son avenir, de son futur.

Judit c' était cette rustique, cette sauvageonne qui débarquait du fin fond de la campagne. L' enfance misérable qu' elle avait enduré lui avait forgé un caractère particulier. Dotée d' une grande beauté, seule miséricorde que la nature lui avait concédé, la voilà qui rentre par effraction dans la vie naphtalinée de ses maîtres, et qui disperse tout aux quatre vents. Rusée, mesquine, déterminée, elle prendra du galon dans la société. Néanmoins, quelque chose dont elle souponne l' existence, mais dont elle est incapable d en déchiffrer la consistance, lui entrave l' accès à ce monde d' ors et de faste si convoité. Un monde qu' elle possède désormais matériellement, mais qu' elle ne peut pénétrer.

Au milieu de ces trois histoires, qui s' imbriquent et se complètent, l' impression qu' un malaise imprègne chacun de ces personnages.
Chacun à sa manière se trouve insatisfait de sa condition, du train de vie qu' il mène, des relations qu' il entretient avec autrui. Chacun recherche son salut, avec le vain espoir d' y trouver la solution.
Dans ces vies croisées, je dirais qu' on a presque envie de les comprendre tous les trois, de les accepter et de les pardonner, pour autant il serait tout autant possible de les blâmer.
Leur histoire se relate comme la vitrine d' un monde en décomposition certes, la perte d' identité et de valeurs du monde bourgeois. L' ascension d' une classe d' un autre côté. L' éternelle lutte des classes en somme. Cependant j' ai trouvé cet arrière plan bien lointain, comparativement aux sentiments et aux réfléxions plus générales dont se livre recèle. Peut- être bien banal comme affirmation, mais je trouve que c' est avant tout une très belle réfléxion sur la Vie. La Vie avec un grand E. Celle qui traverse les générations, aussi bien que celle prise dans son individualité. La vie composée de doutes, d' espoirs, d' échecs, de ressentiments, d' amour, de haines, de rivalités...etc. A une autre échelle c' est l' humanité toute entière qui y est dessinée en filigrane.

L' auteur nourrit à cet égard de belles réfléxions philosophiques sur ce qui permet d' accèder plus entièrement à la compréhension de ce qu' est la vie : la Culture. C' est elle qui sert de fil conducteur, de noyau central à l' histoire. C' est elle qui peut abolir les frontières sociales ou au contraire les rendre indélébiles...
L' Art, la Littérature, l' Histoire, la Musique ce sont la quelques exemples de ce qui peut rendre deux individus, deux jumeaux pourquoi pas, aussi différents les uns des autres. Aussi inaccessibles les uns aux autres.

C' est précisément l' image que j' aurais si je voyais cette histoire jouée sur scène. Trois individus assis face à face, dans le noir. Avec une focalisation de lumière sur celui qui parle tour à tour, les autres plongés dans le noir. Le noir qui symboliserait l' inaccessibilité de l' autre. Ilonka qui ne peut accèder à Peter, Peter qui ne peut accèder à Judit et Judit en retour qui ne peut lui accèder non plus. Tous les autres personnages j' ai plus l' impression qu' ils servent de prétexte à la confession, d' ailleurs la forme du dialogue nous le suggère. Toujours, on entend ces autres personnages qu' à travers les propres paroles des narrateurs. Pour celà il est indéniable que le texte est de grande qualité. D' ailleurs les boutades du genre, " tu veux encore un verre, une cigarette..." ou que sais-je me faisaient sourire car lorsque on était à un point culminant de la réfléxion voilà que l' auteur nous faisait redescendre sur Terre et nous maintenir en alerte maximum.

A ce beau tableau, j' ajouterais juste que ce livre m' a finalement ennuyée autant qu' intéressée. Pourquoi ennuyée? Justement l' histoire manque cruellement de relief à mon avis, tout est très figé et c' est assez affligeant. Biensûr des réfléxions aussi poussées philosophiquement ne peuvent pas faire l' objet de beaucoup " d' action " , c' est tout contraire à l' esprit de réléxion et j' en suis consciente. Mais il m' a manqué quelque chose pour m' attacher aux personnages et celà a rendu ma lecture assez terne.

Finalement je pense que ce livre ne me marquera pas plus que ça, même si il dégage de belles analyses.

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Message par Invité Jeu 29 Jan 2009 - 21:24

Ah bon je souligne une " mentalité slave " ? scratch Euh je ne me rappelle que de Zweig avec vingt qutre heures de la vie d' une femme. Peut- être que j' en ai lu d' autres mais là ça ne me dit rien Smile

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Message par Invité Jeu 29 Jan 2009 - 21:56

aaaaahhhh.... bon d' accord. Wink

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Message par zazy Ven 8 Juil 2011 - 19:38

Après la grande longue et belle critique de Ansault, j'hésite, mais bon, je plonge :
Ce que j’en pense :

Ce livre à 3 voix décortique les métamorphoses de 2 mariages dont le protagoniste commun est Peter. Chacun raconte à un auditeur muet sa vision de leurs relations.

En premier lieu Ilonka, la première épouse, issue de la moyenne bourgeoisie belle, riche, …. Tout pour réussir mais qui n’a pu percer ni la carapace de Peter, ni son secret et qui, de guerre lasse, après la découverte d’un modeste ruban dans le portefeuille de son mari, demandera le divorce. Ilonka restera blessée par ce mariage raté.

Nous découvrons Peter, sorte de gendre idéal, issu de la haute bourgeoisie, dont les maîtres mots sont ordre, travail, moralité, discrétion, maîtrise de soi, hors de tout sentiment excessif. Ce carcan l’étouffe et il crut le faire exploser avec l’amour qu’il porte à Judit la jeune bonne. Avant tout, il n’accepte pas l’indépendance de sa femme et qu’ainsi, elle ne soit pas son « élève » « Elle avait une ouïe très fine et elle a vite deviné mes intentions… alors elle s’est vexée à l’idée de devenir mon élève…. Bref, ce qui m’empêchait de m’entendre avec ma première femme, c’était sa vanité, son amour-propre blessé…. »
À travers sa propre version Peter nous décrit très bien la société bourgeoise hongroise de l’entre-deux guerres et de l’après-guerre.
Quant à sa seconde épouse, Judit qui était l’ancienne bonne de sa mère, femme durcie par son enfance plus que misérable, elle aura la vie matérielle d’une grande bourgeoise, mais ne pénétrera et ne comprendra jamais cette classe. Elle confie son récit à Ede, son amant, grand batteur de jazz.
Tout autour de ces récits, l’on voit la bourgeoisie hongroise évoluer, la lutte des classes. La guerre et l'arrivée des russes en Hongrie change la donne. Peter est obligé, toute vanité mangée, de fuir son pays et d’émigrer aux Etats-Unis. Le confident et amant de Judit, lui aussi, se voit dans l’obligation de fuir son pays pour ne pas être « utilisé » comme taupe par les dirigeants communistes de l’époque. Il se retrouve en Italie pour poursuivre sa carrière musicale. A la mort de judit, il se retrouve barman à Broadway et rencontre Peter à qui il raconte Judit !!!

La désillusion continue aux USA et l’on voit que, même s’ils ont fui leur pays, ils n’ont pas trouvé le bonheur espéré, mais seulement la société de consommation !!!

A la fin de chaque monologue, j’ai interrompu ma lecture. C’est une écriture très dense, souvent linéaire, quelque fois un peu longue. Ces lectures en miroir permettent de constater l’incommutabilité existant entre ces personnages, de toucher du doigt le mur invisible qui existe entre les « castes ».

J’ai préféré de loin, les confessions des 2 femmes.

Ce n’est pas un coup de cœur, mais une belle œuvre et j’ai dans ma PAL un autre roman de Sándor Márai.
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