[Pamuk, Orhan] Le musée de l'innocence

Titre : Le musée de l'innocence
auteur : Ohran Pamuk

4° de couverture :
Kemal, un jeune homme d’une trentaine d’années, est promis à Sibel, issue comme lui de la bonne bourgeoisie stambouliote, quand il rencontre Füsun, une parente éloignée et plutôt pauvre. Il tombe fou amoureux de la jeune fille, et sous prétexte de lui donner des cours de mathématiques, la retrouve tous les jours dans l’appartement vide de sa mère. En même temps, il est incapable de renoncer à sa liaison avec Sibel. C’est seulement quand Füsun disparaît, après les fiançailles entre Sibel et Kemal célébrées en grande pompe, que ce dernier comprend à quel point il l’aime. Kemal rend alors visite à sa famille et emporte une simple réglette lui ayant appartenu : ce sera la première pièce du musée qu’il consacrera à son amour disparu. Puis, il avoue tout à Sibel et rompt les fiançailles. Quand, quelque temps après, Kemal retrouve la trace de Füsun, mariée à son ami d’enfance Feridun, son obsession pour la jeune femme montera encore d’un cran… Le musée de l’innocence est un grand roman nostalgique sur l’amour, le désir et l’absence, une nouvelle preuve de l’immense talent de l’écrivain turc.

Présentation de l'auteur
Orhan Pamuk, né en 1952 à Istanbul, est l’auteur notamment de Mon nom est rouge, prix du
Meilleur Livre étranger (Du monde entier, 2001, Folio n° 3840), Neige, prix Médicis étranger et
prix Méditerranée étranger (Du monde entier, 2005, Folio n° 4531), Istanbul (Du monde entier,
2007, Folio n° 4798), D’autres couleurs (Du monde entier, 2009). Toute son oeuvre, traduite en
cinquante langues, est disponible aux éditions Gallimard. Il est le lauréat du prix Nobel de
littérature 2006

Mon avis
Au départ c’est un gros coup de cœur. L’amour, le désir y sont magnifiquement racontés. On y trouve les tiraillements, les lâchetés la culpabilité d’un homme balançant entre deux chemins.
- Je respecte mes engagements et me conforme aux règles de mon milieu.
- Je suis mon désir et vis une merveilleuse histoire d’amour.
Pas si simple parce que ce n’est pas qu’un problème de conventions, le premier chemin présente beaucoup d’attraits aussi.
Tout ça est raconté par petites touches en courts chapitres. C’est fin, précis et très bien écrit.
Après c’est un long roman, à l’écriture dense, vous vous embarquez pour une longue lecture.
Sur la fin, j’ai perdu un peu mon plaisir, j’ai eu le sentiment que certains chapitres étaient inutiles. L’un d’eux, intitulé « parfois » m’a fit penser à un exercice de style. Du coup j’en ai repéré d’autres « les chiens » « 4213 mégots » qui me paraissent ralentir le rythme.
En fait dans la deuxième partie du roman le héros se trouve dans un état de langueur et de vide que le rythme du bouquin restitue. Et puis les derniers chapitres sont poignants.
Donc coup de cœur, à déguster lentement.

Tiens, cela pourrait être intéressant à lire .... par petits morceaux