[Musso, Guillaume] L'instant présent

Broché: 374 pages
Editeur : XO (26 mars 2015)
ISBN-10: 2845637799
ISBN-13: 978-2845637795

Quatrième de couverture:
Lisa et Arthur n'ont rendez-vous qu'une fois par an.
Il passe sa vie à la chercher...
...  elle passe la sienne à l'attendre.

Lisa rêve de devenir comédienne. Pour payer ses études d'art dramatique, elle travaille dans un bar de Manhattan. Un soir, elle fait la connaissance d'Arthur Costello, un jeune médecin urgentiste. Leur complicité est immédiate. Pour le séduire, Lisa est prête à tout. Dans une ville-labyrinthe qui n'offre aucun répit, elle prend tous les risques. Mais Arthur n'est pas un homme comme les autres. Bientôt, il révèle à Lisa la terrible vérité qui lui interdit de l'aimer :

" Ce qui m'arrive est inimaginable, et pourtant bien réel... "

Dans un New York plus imprévisible que jamais, Arthur et Lisa vont lier leur destin pour déjouer les pièges que leur impose le plus impitoyable des ennemis : le temps.


Mon avis:
"Demain" était un très bon cru mais "Central Park" m'avait beaucoup déçu à cause d'une fin aussi ridicule qu'artificielle
La cuvée 2015 est bien meilleure mais je suis tout de même frustré et désappointé...
Frustré car une nouvelle fois la fin vient ternir un développement magistralement mené. Le ridicule est évité cette fois mais la guimauve moralisatrice qui la remplace reste trop artificielle. Frustré également par une (forte) inspiration du 26/11/63 de S. King mais qui oublie de reprendre une des caractéristiques du maître: l'étude fouillée des personnages ce qui donne un roman trop court. Désappointé enfin par l'entrée en matière trop rapide, sans étude des situations et caractères... Depuis ses deux derniers romans Musso prend le pli d'autres auteurs comme M. Bussi qui, pour moi, cherchent des effets au détriment du fond Cela laisse une impression de facilité et de vacuité qui balaie l'intérêt sucité pendant la lecture  

Bref ce qui aurait pu être un excellent roman est un bon divertissement. Pas plus...

06/10 et apprécié... A peine  

Autant le dire tout de suite, j'ai beaucoup aimé ce Musso là.

J'ai tout de suite était saisie par le début, ce père indigne qui tend un piège à son fils pour pouvoir lui asséner une vérité?qui fait mal
" - Dans la vie tu ne dois faire confiance à personne, tu comprends Arthur?
-A PERSONNE répète t-il avec un mélange de tristesse et de fureur contre lui-même. Pas même à ton propre père !"

Ce livre nous parle de l'instant présent, à vivre à chaque moment, et part dans le fantastique,
nous prouvant qu'on n'a plus de prise sur hier, hier qui n'existe plus car on ne peut plus rien changer de ses actions ou de ses paroles....
Demain n'existe pas encore, il est à venir et le seul moment qui compte est ce moment présent....

Arthur va pouvoir expérimenter cette notion de temps, lui qui ne vit que 24 heures par an, soit 24 jours en 24 ans avec cet amour qui le ronge, sa vie de famille qui lui manque, et les découvertes à chacun de ses retours:

- " A chacun de mes retours, je continuais d'observer les mutations du monde. L'Internet envahissait tout, cannibalisait tout: la musique, les livres, le cinéma. Les gens vivaient avec un téléphone portable greffé à la main, qu'ils consultaient d'un regard distrait toutes les trois minutes. iPhone, Facebook, Google, Amazon... Tout devenait virtuel, numérique, immatériel: les correspondances, les échanges, les amis, les loisirs" j'ai adoré ce passage tellement vrai!

Je me suis laissée surprendre par la fin, je ne m'attendais pas du tout à cela, et tout s'éclaire....Cette vie retricotée à laquelle il paie un lourd tribu, j'ai repris quelques pages précédentes, mais oui...bien sur, comment n'y avais-je pas pensé!

Un très bon moment de lecture, un coup de cœur et 9/10

A lire vos 2 avis contraires sur ce roman me donne encore plus envie de me le procurer...

rosi28 a écrit:A lire vos 2 avis contraires sur ce roman me donne encore plus envie de me le procurer...

idem pour moi

Merci les filles d'être passés!!! c'est vrai que nous ne ressentons pas tous les mêmes émotions en lisant un livre et c'est ce qui fait la richesse de ce forum!

Je viens de le terminer et d'en faire la chronique sur mon blog...
Lire un roman de Musso (ou de Lévy. Même style, même rituel - le débat !), c'est l'assurance de passer un bon moment, de lâcher prise, de ne penser à rien d'autre pendant quelques heures (rarement plus). Pour être honnête, ce n'est pas le genre d'histoires qui laissent des traces, et il n'est pas rare que quelques mois plus tard, je ne me souvienne même plus de l'intrigue principale. Mais à chaque nouveau roman, je ne résiste pas. Je m'y plonge avec délectation, oubliant un peu le quotidien dans ma petite bulle de détente et de plaisir.
Cette fois encore la magie a opéré. J'ai vite été happée dans le tourbillon de cette histoire, guidée par le style fluide et soutenu de Guillaume Musso. J'ai dévoré les premiers chapitres, me faisant vaguement penser au roman Et si c'était vrai de Marc Lévy (le côté "fantastique" et, bien évidemment, la romance impossible entre les deux héros) pressée d'en connaître l'issue. Mais si la fin de Lévy m'a émue, celle de Musso m'a déroutée. N'ayez crainte, je ne révélerais rien (ce n'est pas mon genre !) mais je dois vous avouer que mon sentiment concernant le dénouement est assez mitigé. Sans en dire trop, j'ai trouvé la fin un peu rapide (moins de 30 pages sur 363 !). Ou facile, si vous préférez. Tellement que j'ai même cru en avoir manqué la subtilité. Mais non, point de subtilité ici. On est tenu en haleine sur plus de 300 pages et d'un seul coup le rythme s'effondre et on se retrouve essoufflé et perdu, un peu comme au cinéma lorsque la salle se rallume après le générique. Même si la fin m'a surprise, je m'attendais vraiment à un épilogue plus léger et moins "facile" (j'y ai décelé un petit air de la Fille de papier). Ce roman me laisse frustrée et déçue.

Emi

Chaque année, dès la sortie du nouveau Musso, j'achète et me jette dessus. Parce que je sais que je vais me régaler. Toujours ces petites touches de surnaturel, de rêve et d'espoir.
"L'instant Présent" ne fait pas exception, je me suis ruée à sa sortie.
Pourtant, pour la première fois, la magie n'a pas opéré.

Le démarrage, avec cette terrible leçon du papa m'ont plongée illico dedans et laissaient présager une histoire puissante. Ces quelques heures annuelles, j'ai trouvé le concept vraiment intéressant et me réjouissait d'en savoir plus.
Puis, j'ai ralenti le rythme, et quand je lis plus lentement que d'habitude, c'est le signe d'un plaisir mitigé. Déception, moi qui suis fan de Musso depuis son tout premier roman.
Quelques expressions répétées m'ont presque ennuyées.
Puis, au cours du récit, on piétine un peu, avec plein de questions qui restent en suspens.
Et la fin, alors là vraiment, j'ai trouvé soit très "tiré par les cheveux", soit comme Emi ci-dessus, je me suis demandée quelle subtilité m'avait échappé.

Vivement 2016 pour me plonger dans le prochain cru, qui je l'espère sera à nouveau une grande cuvée :-)

J'ai toujours beaucoup de plaisir à lire Guillaume Musso et c'est avec un pincement au coeur que je termine ses livres et je me demande à chaque fois quelle lecture suivante pourra prendre le relais pour partager un aussi bon moment.

En lisant la quatrième de couverture, on est bien loin de ce que nous réserve réellement le contenu du livre.
Je m'attendais à un couple qui joue au chat et à la souris pour finir par se retrouver. Une sorte de "je t'aime moi non plus"... mais non!

Je n'aime pas trop les histoires qui trainent en longueur dans les premiers chapitres et c'est avec un plaisir non dissimulé que le ton est donné à la lecture de la première page. Dès les premières lignes, je me suis plongée dans l'histoire du personnage principal.

J'ai suivi Arthur au fil des chapitres sans jamais m'ennuyer, chaque page me donnait l'envie de dévorer les suivantes.
Autant vous dire à quel point il m'a été difficile de le quitter chaque soir lorsque Morphée m'appelait de ses bras.

Parlons de la fin. Quand l'histoire est bien installée (les personnages, l'intrigue...), j'imagine plus ou moins la fin (vous ne faites pas ça vous aussi?). Mais encore une fois, avec Guillaume Musso, j'étais bien loin de ce à quoi pensait l'écrivain! Une fin improbable, une fin qu'on n'oublie pas après avoir refermé le livre.
Un hymne au temps qui passe, qui s'échappe et ne reviendra pas...

Suite à une malédiction, Arthur est condamné à ne vivre que 24h par an pendant 24 ans, de 1991 à 2015.
Il se réveille à chaque fois dans un endroit différent, vit 24h puis se "volatilise" pour réapparaitre ailleurs, le plus souvent à New-York.


L'idée de ce livre est originale et je me suis tout de suite laissée entrainer dans cette histoire fantastique.
Les pages ont défilé au rythme des années et j'ai pu, avec Arthur, revivre la fin du XX° siècle et le début du XXI° à un rythme accéléré. Ce qui n'était pas déplaisant, si l'on excepte les descriptions des déplacements du personnage dans New-York, qui n'apportent rien au récit.

Et puis, j'ai espéré que les personnages réussiraient à comprendre la malédiction du phare des 24 vents.
J'ai imaginé ce qui pourrait arriver après les 24 ans qu'Arthur a traversé en 24 jours.
J'ai souhaité avec lui que la vie qu'il avait créée pendant ses "voyages" puisse se prolonger ensuite.

Finalement, j'ai été très déçue par la fin de l'histoire.
L'auteur s'en sort par une pirouette.
Et le lecteur se sent floué.
Tout ça pour ça ???

C'est le premier livre de Guillaume Musso que je lisais, et ça ne me donne pas envie de découvrir davantage cet auteur.

L'écriture n'est pas une thérapie. L'écriture, c'est autre chose. [...] C'est d'abord un travail d'imagination. C'est vivre d'autres vies, créer des univers, des personnages, des mondes imaginaires. C'est travailler sur les mots, polir une phrase, trouver un rythme, une respiration, une musique. L'écriture n'est pas faite pour guérir. L'écriture, ça fait mal, ça ronge, ça obsède.

Certaines choses arrivent parce qu'elles doivent arriver, et le seul moyen de ne pas les subir, c'est de les accepter et de t'en accommoder.

Le fantastique et Moi sommes mal mariés, je n'y comprendrai jamais rien...

Quelques mots sur l'auteur :

Guillaume Musso est né en 1974 à Antibes. Il a toujours écrit du moins depuis la fin de son adolescence. Ses romans se déroulent souvent à New-York. Pourquoi me direz-vous puisqu'il est français ? Tout simplement parce qu'il est fasciné par la vile.

Maintenant place au livre !

Ce livre est un pur jus Guillaume Musso ! Style littéraire moderne.
L'histoire se déroule entre 1991 et 2015 à New-York. C'est l'histoire d'Arthur Costello.

Le roman commence sur un petit garçon, Arthur, qui s'étale par terre après que son père lui ait dit de sauter et qu'il le rattraperait. Son père (Franck Costello) lui dit alors :
"- Dans la vie, tu ne dois faire confiance à personne, tu comprends Arthur ? [...]
- A personne ! [...] pas même à ton père !"

ça promet!

Quelques années plus tard alors qu'Arthur est médecin urgentiste, il voit débarquer son père qui souhaite l'embarquer pour une journée entre homme au phare des 24-vents.

Lors de cette journée, Franck Costello veut mettre ses papiers en ordre avant de mourir.
Son héritage à Arthur ? Le phare des 24-Vents.
Bien sûr il faut respecter deux conditions pour signer les documents :
- NE JAMAIS vendre le phare
- NE JAMAIS ouvrir la porte murée dans la cave

Arthur intrigué demande des explications.
Un mystère plane sur ce phare !
Avant que la porte métallique dans la cave soit murée, Arthur compte deux disparitions en tous points similaires, dont celle de son grand-père ! Mais que se passe-t-il ?

N'y tenant plus, il décide d'ouvrir la porte murée fichée de la phrase "Après les vingt quatre vents, il n'existera plus rien".
Il est alors aspiré dans le tourbillon des vents où subsistent quelques instants de vie ...

Quel est ce mystère ? Qu'est-ce que c'est ? Pourquoi ? Comment ? Lui aussi disparait ?

"L'instant présent" est le titre du bouquin, mais c'est aussi l'idée générale du livre, profiter à maximum de l'instant présent, aller de l'avant et profiter !

Guillaume Musso nous embarque dans une histoire de dingue où le temps passe si vite et où les pages se tournent trop vite !
Une histoire rebondissante et pleine de suspenses surprenants !

J'ai adoré ce livre, un vrai coup de cœur et de détente !

j'avais pris du retard dans mes lectures ....
ce livre là, je me réjouissais et les débuts tiennent en haleine, les années qui passent sont prétexte à une compli' des événements, des films, des chansons ....c'est assez sympa mais devient lassant , la fin m'a infiniment déçue : on se retrouve comme dans la boucle d'oreille de la Vache qui Rit  et c'est frustrant !

Mon avis :

Je l'ai terminé ce week end et ai-je apprécié ma lecture ? Je ne saurais vraiment répondre, car je suis indécise.

Effectivement, j’ai trouvé l’histoire rébarbative, ce dont j’aurais dû un peu m’attendre vu le résumé, mais…tout de même.

Je m’attendais à plus de nouveautés à chacun des voyages d’Arthur COSTELLO et je n’ai pas trouvé ce dont j’attendais.

Toutefois, malgré ces répétitions je voulais tout de même connaître la suite, savoir ce qu’il se passerait au dernier voyage, savoir si le grand-père d’Arthur disait vrai, mais si également cela lui arriverait également à lui. Donc j’ai continué ma lecture pour à un moment être projeté sur la fin, qui au départ m’a surprise, elle arrivait à mon gout sans transition mais au fil des lignes tout se mettait en place et tout coordonnait.

Donc, oui je suis mitigée. Un roman avec des chapitres cycliques, une fin abrupte, mais bien construite et réaliste ce qui permet au roman de ne pas totalement me décevoir de ma lecture.