[Badaroux, Céline] Ravinger et Ward - Tome 1 : La licorne assassinée

Description (source Amazon) :

Ian Ravinger, blaireau de son état, revient de la Grande Guerre contre les Humains. Il rejoint Londynia, la capitale du Monde des Fées, pour se trouver un petit appartement et mener une vie calme et paisible près (mais pas trop) de sa sœur. Le Hasard, ou le Destin, le mène au 881b Pastry Street où vit le curieux renard Digby Ward. Ce dernier va lui faire oublier ses envies de retraite et le mener au coeur d'enquêtes aussi folles qu'inattendues. La preuve en est qu'à peine assis dans son nouveau fauteuil, il doit se rendre sur le lieu d'un crime odieux : une licorne a été assassinée.

Pour le geek averti et l'amoureux des lettres, ce sera également un plaisir de découvrir des allusions à différents univers littéraires. Saurez-vous retrouver toutes les références cachées? Un ouvrage plein de magie et de malice, qui ravira les jeunes de tous âges.

A partir de 15 ans, convient à des lecteurs expérimentés plus jeunes (pas de sexe, pas de violence, pas de drogue, pas d'alcool).


Mon avis :

J'ai craqué sur la couverture et j'avais hâte de découvrir cette histoire qu'adorent plusieurs de mes copines.
Bien sûr, on ne peut que penser à Sherlock Holmes et voyant ce livre. Mais comme le dit si bien Cécile Duquenne dans son excellente préface :
"Ici, en effet, c'est Céline Badaroux qui accueille Sherlock dans son univers, et non elle-même qui s'invite dans l'univers de Conan Doyle… et ça fait toute la différence."

Je me suis attachée à Ravinger, un adorable (et gourmand !) blaireau qui tente de prendre soin de ce jeune Ward, plus doué pour enquêter que dans les relations sociales. Et jeune, si jeune. A la trappe la retraite tranquille, ils ont un meurtre à résoudre. L'enquête est bien menée, la plume de Céline est immersive. On plonge dans Londynia aux côtés d'une faune anthropomorphique. On croise des rats, blaireaux, renards, corbeaux, fouines… comme on croiserait des blonds, des bruns, des roux…

Ce livre me semble un hommage à Conan Doyle, mais également au thé et aux pâtisseries, qui ont une place essentielle dans ce roman.
"Leur logeuse avait un don inné pour apporter du réconfort dans les situations les plus tendues. Elle guérissait les blessures de l'âme par l'estomac, Ravinger appelait ça la médecine pâtistique et il y croyait fermement."

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