[Wentworth, Patricia] Le rocher de la Tête-Noire

Auteur : WENTWORTH, Patricia ----> Bio & BIBLIOGRAPHIE
Romancière britannique
(1878/1961)

Titre : Le rocher de la Tête-Noire
Parution : 1942
Titre original : Danger Point
Traduction : Anne-Marie Carrière et Sophie Vincent

Éditions : 10/18
Collection : ''Grands Détectives''
ISBN : 2-264-01934-4
Nombre de pages : 255

Genre : Policier



Quatrième de couverture :
Pourquoi Lisle Jerningham s'est-elle confiée dans un train à la drôle de petite dame assise en face d'elle ?  Elle si réservée. Pourtant, elle lui a avoué qu'elle craignait d'être assassinée par son mari... Ne s'interroge-t-on pas sur la mort de sa première femme ?  A la descente du train, sa compagne de voyage lui a glissé sa carte : Miss Maud Silver, détective privé.
De retour chez elle, Lisle a honte. Dale est un merveilleux mari. Mais un premier meurtre a lieu, et Lisle, angoissée, se rappelle la vieille demoiselle au curieux chignon...

Mon avis :
En commentant les enquêtes de Miss Silver, il m'arrive souvent de noter que les livres de Patricia Wentworth n'ont pas toujours bien vieilli. Ici, ce n'est pas le cas. Certes, l'intrigue se déroule juste avant la seconde guerre mondiale mais l'histoire pourrait se passer de nos jours.
Après avoir surpris une conversation, une épouse très amoureuse de son mari est tout d'abord choqué, puis dégoutée par ce qu'il est dit mais peu à peu le doute s’insinue dans son esprit. Et si ce que ces mauvaises langues racontent était vrai ?  Et si il avait vraiment épousé sa première femme pour son argent afin d'entretenir son couteux domaine et l'ait tué ensuite ?  Et si, elle qui est une riche héritière, il l'avait épousé pour les mêmes raisons et compte également se débarrasser d'elle ?  Et si, les accidents dont elle vient d'être dernièrement victime, n'étaient pas le fait du hasard ?  Et si ?  Et si ?
Dans ce roman, Miss Silver est peu présente, son rôle est secondaire tout comme celui de l'inspecteur... mais ce n'est pas grave car les protagonistes de l'histoire se suffisent à eux même.

Merci DameLecture pour ta critique