[Pineau, Gisèle] La vie privée d'oubli
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[Pineau, Gisèle] La vie privée d'oubli
[Pineau, Gisèle] La vie privée d'oubli
[Pineau, Gisèle]
La vie privée d’oubli
Editions Philippe Rey 4 janvier 2024
360 pages
Quatrième de couverture
Margy et Yaëlle vivent en Guadeloupe. Pour ces amies-sœurs, tout se partage depuis l’école maternelle : les premières fois avec des garçons, les épreuves du bac ratées, les danses et sorties la nuit, les rêves d’une vie d’artiste, la violence des hommes et la foi en leur rédemption. Quand, à la demande de son petit ami Benja, Margy avale une trentaine de boulettes de cocaïne et réussit sans accident à débarquer en France, elle en déduit que c’est là de l’argent facile, l’espoir d’un avenir meilleur. Alors pourquoi ne pas enrôler son amie dans le business ? Yaëlle à son tour y voit une échappatoire. Mais en plein vol vers Paris, elle est prise de convulsions : les capsules se rompent, l’une après l’autre, répandant la cargaison dans son corps. D’autres femmes avant elle avaient rejoint Paris : Annette, sa tante, qui a fui très tôt dans l’espoir d’enterrer un secret honteux. Joycy, une jeune Nigériane, échappée des réseaux de prostitution, qui aspire à une seconde chance. Et Maya, étudiante métisse qui cherche à connaître les origines de son père, inconnu au bataillon. Y aurait-il un lien entre tous ces destins ? ….Roman magistral où se tissent les vies de femmes et d’hommes reliés par un héritage invisible de douleur, La vie privée d’oubli analyse les conséquences des traumatismes des générations précédentes sur les suivantes. En explorant la place de la mémoire intime et celle de la mémoire colle toujoursctive dans le déroulé de nos existences, Gisèle Pineau interroge : comment panser les plaies d’un autre âge ?
Mon avis
Yaëlle se laisse convaincre par Margy que c’est un trafic intéressant et qu’il n’y a aucun danger, il suffit de faire passer une trentaine de boulettes de cocaïne dans son corps. Mais au cours du vol vers Paris, Yaëlle est prise de nausée et de convulsions et plonge dans le coma, étant en grand danger, elle est rapidement transportée inconsciente vers l’hôpital le plus proche. Lors de son long coma, elle entend la voix d’Agontimé, son ancêtre arrachée à l’Afrique pour devenir esclave, il faudra de longs mois pour Yaëlle reprendre une vie normale, cependant lors de son long coma, elle a pu entendre son aïeul, qui est décédée depuis des année, cependant son âme rôde toujours pour lui conter son vécu d’esclave. L’auteure interroge la possibilité de vivre avec les ombres des ancêtres, marquées par les années de l’esclavage. Vraiment un très beau roman que je recommande
La vie privée d’oubli
Editions Philippe Rey 4 janvier 2024
360 pages
Quatrième de couverture
Margy et Yaëlle vivent en Guadeloupe. Pour ces amies-sœurs, tout se partage depuis l’école maternelle : les premières fois avec des garçons, les épreuves du bac ratées, les danses et sorties la nuit, les rêves d’une vie d’artiste, la violence des hommes et la foi en leur rédemption. Quand, à la demande de son petit ami Benja, Margy avale une trentaine de boulettes de cocaïne et réussit sans accident à débarquer en France, elle en déduit que c’est là de l’argent facile, l’espoir d’un avenir meilleur. Alors pourquoi ne pas enrôler son amie dans le business ? Yaëlle à son tour y voit une échappatoire. Mais en plein vol vers Paris, elle est prise de convulsions : les capsules se rompent, l’une après l’autre, répandant la cargaison dans son corps. D’autres femmes avant elle avaient rejoint Paris : Annette, sa tante, qui a fui très tôt dans l’espoir d’enterrer un secret honteux. Joycy, une jeune Nigériane, échappée des réseaux de prostitution, qui aspire à une seconde chance. Et Maya, étudiante métisse qui cherche à connaître les origines de son père, inconnu au bataillon. Y aurait-il un lien entre tous ces destins ? ….Roman magistral où se tissent les vies de femmes et d’hommes reliés par un héritage invisible de douleur, La vie privée d’oubli analyse les conséquences des traumatismes des générations précédentes sur les suivantes. En explorant la place de la mémoire intime et celle de la mémoire colle toujoursctive dans le déroulé de nos existences, Gisèle Pineau interroge : comment panser les plaies d’un autre âge ?
Mon avis
Yaëlle se laisse convaincre par Margy que c’est un trafic intéressant et qu’il n’y a aucun danger, il suffit de faire passer une trentaine de boulettes de cocaïne dans son corps. Mais au cours du vol vers Paris, Yaëlle est prise de nausée et de convulsions et plonge dans le coma, étant en grand danger, elle est rapidement transportée inconsciente vers l’hôpital le plus proche. Lors de son long coma, elle entend la voix d’Agontimé, son ancêtre arrachée à l’Afrique pour devenir esclave, il faudra de longs mois pour Yaëlle reprendre une vie normale, cependant lors de son long coma, elle a pu entendre son aïeul, qui est décédée depuis des année, cependant son âme rôde toujours pour lui conter son vécu d’esclave. L’auteure interroge la possibilité de vivre avec les ombres des ancêtres, marquées par les années de l’esclavage. Vraiment un très beau roman que je recommande
lalyre- Grand sage du forum
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